Faut-il limiter la recherche scientifique ?

Faut-il limiter la recherche scientifique ?

Faut-il limiter la recherche scientifique ? Telle est la question que nous nous poserons tout au long de cette dissertation. Au XXIe siècle, où le progrès ne cesse de nous étonner et que le savoir ne cesse de grandir, la question vaut le coup de se la poser. J’ai un avis plutôt mitigé concernant ce sujet. Rabelais disait au XVIe siècle : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » dans son œuvre majeure Pantagruel. Nous pouvons comprendre par là qu’une connaissance (qu’il appelle « science ») sans réflexion par rapport à la connaissance elle-même (« sans conscience », comme il le dit lui-même) ne permet pas à l’homme de se l’approprier, et donc de progresser. Nous allons voir en détails si cette réflexion est toujours valable de nos jours.

Premièrement, limiter la recherche scientifique ferait en sorte de limiter la connaissance que nous pourrions acquérir. Il est important de toujours en savoir plus sur les choses qui nous entourent et qui nous arrivent, pour pouvoir mieux les maitriser. Nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas, donc si nous limitons la recherche scientifique, nous nous jetons droit dans cette peur. Il y a tant de choses qui restent encore à découvrir, que ce soit concernant le domaine de la physique, de la biologie ou de la chimie. Limiter le savoir, c’est limiter l’essence-même de l’Homme qui la démarque de toutes les autres espèces : le fait de connaitre des choses, de pouvoir maitriser cette connaissance pour la mettre en œuvre afin de créer des choses améliorant notre quotidien et notre vie. Par exemple, si nous n’avions pas découvert la fission nucléaire, nous serions passé à côté d’une énergie très puissante et d’un savoir qui nous en aurait appris beaucoup. Beaucoup de découvertes sont encore à faire à ce niveau. De fait, si l’on aurait évité de faire cette recherche au niveau du nucléaire ou de la mettre au service de la société, nous serions passé à côté de quelque chose qui améliore notre vie en étant présent dans notre quotidien.

Aussi, la recherche scientifique permet de sauver des vies. Sans certaines découvertes, beaucoup de moyens médicaux ne seraient pas présents de nos jours. Pour faire ces découvertes révolutionnaires, il faut chercher, et ne pas limiter sa recherche. Prenons l’exemple du clonage : ceci nous permettrait de pouvoir cloner des cellules d'un patient et à utiliser celles de l'embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce même patient. Or, il n’y a pas encore assez d’études qui ont été réalisées à ce sujet, il est nécessaire d’encore faire beaucoup de recherches à propos de ce sujet afin de pouvoir vraiment établir des méthodes de médecine qui pourrait utiliser cette nouveauté afin de permettre le rétablissement de certains

Suite de la dissertation (1)

patients. De ce fait, si nous ne faisons pas les recherches suffisantes sur ce sujet qui reste encore à découvrir, nous pourrions passer à côté d’une nouvelle invention qui pourrait révolutionner la médecine actuelle, ce qui serait fortement dommage.

A contrario, il pourrait être très dangereux de ne pas limiter la recherche scientifique. En effet, certaines inventions pourraient se révéler destructrices pour notre monde, pourrait tuer des milliers et des milliers, voire des millions de gens. Le progrès est dangereux : qui dit nouvelles créations, dit nouvelles armes. Ainsi, en de mauvaises mains, quelque chose qui pourrait être très utile au service de la société et de l’humanité pourrait s’avérer totalement destructeur. Reprenons l’exemple de la fission nucléaire : nous pensons directement à la bombe nucléaire qui, nous le savons tous, est extrêmement dangereuse, qui peut notamment désintégrer une ville entière (nous nous rappelons également des villes Hiroshima et Nagasaki, qui ont respectivement reçu un largage de bombe nucléaire le 6 et 9 août 1945, ce qui a conduit le Japon à accepter la capitulation sans conditions, ce qui entraina la fin de la seconde guerre mondiale). Il est logique de comprendre que si les recherches à propos de la fission nucléaire n’auraient pas été faites (ou, du moins, si les travaux n’avaient pas été rendus publiques et donnés aux mains d’hommes au pouvoir), nous aurions pu éviter cette triste tragédie. Ipso facto, nous comprenons que si jamais certaines nouvelles inventions tombent en de mauvaises mains, elles peuvent être utilisées à mauvais escient (et c’est un peu le cas avec tout ce qui existe dans tous les domaines, nous n’avons pas besoin de centrer cette réflexion sur le thème de la recherche scientifique quand on y réfléchit).

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