Méthodes quantitatives, mathématiques II
Étude de cas : Méthodes quantitatives, mathématiques II. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar issam najib • 5 Juillet 2017 • Étude de cas • 6 031 Mots (25 Pages) • 704 Vues
Faculté de Droit de Mohammedia A.U. 10/11
Filière Économie-Gestion
Module : Méthodes quantitatives (semestre 3)
Matière : Mathématiques II
Travaux Dirigés (Compléments : quelques corrigés)
Partie 1 : Espaces vectoriels, sous espaces vectoriels, Intersection, bases, dimension
Exercice 7 :
- F = [pic 1] (par exemple :[pic 2]).
Un élément [pic 3] peut s’écrire sous la forme [pic 4] ; c'est-à-dire :
[pic 5]
Ainsi, en posant :[pic 6];[pic 7];[pic 8], tout élément de F peut s’écrire comme combinaison linéaire de [pic 9], [pic 10] et [pic 11][pic 12][pic 13] : F est donc un sous espace vectoriel de [pic 14]. Comme [pic 15]est une famille génératrice de F et [pic 16]est une famille libre ([pic 17], Donc c’est une base de F, en particulier dim F = 3.
- De même G est un sous espace vectoriel de [pic 18]engendré par (on pose par exemple : x=-2y-3z-
t) les vecteurs :[pic 19],[pic 20]et[pic 21] : [pic 22]. [pic 23] est une famille libre[pic 24] [pic 25].
Donc c’est une base de G, en particulier dim G = 3.
- De même H est un sous espace vectoriel de [pic 26]de dim 3 dont une base est : [pic 27]
[pic 28] ; [pic 29].
- L’intersection de deux sous espaces vectoriels est un sous espace vectoriel : [pic 30]est un sous espace vectoriel de [pic 31]. Pour avoir une base de[pic 32], on procède de la manière suivante :
[pic 33] (équation de F) et [pic 34] (équation de G) c'est-à-dire : [pic 35], et en remplaçant dans la 2ème équation on obtient : [pic 36] et (on remplace dans[pic 37]) : [pic 38].
Ainsi [pic 39]peut s’écrire : [pic 40].
Les vecteurs [pic 41]et [pic 42]forment une base de[pic 43], en particulier dim [pic 44]=2.
Remarque : On peut choisir [pic 45] au lieu de [pic 46] car [pic 47][pic 48]
- De même [pic 49]est un sous espace vectoriel de dim 2 dont une base est : [pic 50] ;
[pic 51].
Partie 2 : Application linéaire, noyau, image, Théorème de la dimension, application linéaire bijective « isomorphisme »réciproque, Matrices
Exercice 3 :
- [pic 52]et [pic 53]sont deux vecteurs linéairement indépendants de [pic 54].
Les vecteurs [pic 55] ; [pic 56] et [pic 57]sont des combinaisons linéaires de [pic 58]et [pic 59]donc : [pic 60] ; [pic 61] et [pic 62]. Or la dimension de [pic 63]
est 2 : [pic 64] « [pic 65]et [pic 66]sont linéairement indépendants », donc la famille [pic 67]
est forcément liée.
Rappel : En dimension « n » :
- Une famille libre contient « au plus » n vecteurs
- Une famille génératrice contient « au moins » n vecteurs
- On pose : [pic 68]et cherchons les 2 inconnus [pic 69]et [pic 70].
[pic 71]
Comme [pic 72]et [pic 73]sont linéairement indépendants, donc
[pic 74][pic 75][pic 76]
Finalement : [pic 77]
- Si [pic 78]est une application linéaire, nous aurons : [pic 79].
Mais [pic 80] donc [pic 81]n’est pas une application linéaire.
- D’après la question précédente : [pic 82]
- L’application linéaire [pic 83]est définie de [pic 84] vers [pic 85].
Le Théorème du rang : dim Ker[pic 86]+ dim Im[pic 87]= dim [pic 88] « espace de départ de h » = 4
Si [pic 89]est injective, nous aurons Ker [pic 90]= [pic 91]} c'est-à-dire dim Ker[pic 92]= 0, auquel cas nous aurons dim Im[pic 93]= 4, ce qui est absurde « puisque Im[pic 94] donc dim Im[pic 95] »
Remarque : Le rang d’une application linéaire est la dimension de son image : rg(h) = dim Im(h)
Exercice 4 :
- On calcule le déterminant de la famille [pic 96]en le développant suivant la 1ère ligne par
exemple :
[pic 97]
Donc la famille [pic 98]est une base de [pic 99] « car dim[pic 100]=3 et [pic 101]contient 3 vecteurs »
...