Sociologie, Marx, le manifeste

Le Manifeste du Parti Communiste

Le manifeste du parti communisme n’est pas abstrait, c’est l’expression d’un « réseau de force ». C’est un écrit qui va révéler les principes d’une organisation déjà constituer et présente. Il rend évident les combat qui sont mené en Europe contre l’ordre capitaliste dominant. Le manifeste est le reflet d’une doctrine d’une organisation qui s’appelait la « Ligue des communistes ». On a demandé à Marx et Engels de mettre des mots sur les convictions et interprétations communes des militants issus de nationalité variés : c’est de la littérature de propagande qui tend vers une action politique. On y retrouve le coté scientifique de Marx, il y est très rigoureux pour montrer sa théorie : Quel est l’évolution du capitalisme ? Vers quoi tend la société bourgeoise ?

La thèse est l’inéluctabilité de la révolution prolétarienne qui va renverser. Marx ne veut pas brusquer les choses. Selon lui la révolution arrivera à point nommé : théorie du point critique. Marx est dans un processus. Pour lui la révolution est le résultat d’un processus historique. Avec la phrase « Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme », il annonce que le communisme est présent et réel. Il y a peut-être même une volonté de faire peur.

Le premier chapitre est intitulé « bourgeoisie et prolétaire », il est plus accès sur le rôle de la bourgeoisie dans l’histoire. Il explique aussi le passage du passage de la société féodale a la société bourgeoise, le développement du prolétariat. On y comprend que l’opposition entre les classes est la clé de l’histoire, c’est la caractérisation de l’histoire humaine. Selon lui l’histoire se répète, c’est un cycle. La société est hiérarchisée selon une position sociale, la richesse et les bien.

Depuis le 19 -ème la notion de classe est une représentation de la manière dont sont structure les sociétés. Il n’y a pas que deux classes mais Marx va mettre l’accent sur la bourgeoisie et le prolétariat. Il dit que la bourgeoisie moderne est issue de la ruine de la société féodale qui été très hiérarchisée tandis que la bourgeoisie à « simplifier » la hiérarchie en deux grandes classes. Marx n’a pas inventé la notion de classe. Elle existait déjà depuis le 18 -ème mais était surtout accès sur l’économie. Il s’inspire du fait que ‘origine de la division sociale se trouve dans la sphère de production.

Les classes sont liées entre elles, elles sont antagonistes et relatives. « Les individus isolés… ». Il y a un rapport d’opposition, il est forcément conflictuel. Ce sont des conflits porteurs de changement. De plus, la place des classes est importante, on a vu que la bourgeoisie et le prolétariat sont divisé. Dans la sphère économique, ils n’ont pas le même rapport avec la production. Pour Marx, les sociétés sont caractérisées par un système économique et par un mode de production. Il décrit plusieurs modes de production qui se sont succédés. Un mode de production antique : domination avec l’esclavage ; un mode de production féodal : servage interdépendance entre serf, vassaux et souverain ; mode de production capitaliste : basé sur des rapports d’argent, sur le salariat. Ce dernier mode de production est caractérisé par la propriété privée des modes de productions et donc de l’opposition entre la bourgeoisie et le prolétariat.

« Depuis des dizaines d’année, l’histoire de l’industrie et du commerce...domination. »

Propriété privée des moyens de production

Force productive : hommes-machine

Mode de production capitaliste :

Prolétaire Rapport de production Bourgeois

C’est l’ensemble des rapports sociaux qui conditionne le processus de production. C’est la manière dont les rapports sociaux sont organisés et qui créer des antagonistes.

Les forces productives c’est l’ensemble des ressources matérielle et des ressources humaines (main d’œuvre) dont va disposer une société. C’est donc l’ensemble des moyens qui va permettre la production. C’est la capacité d’une société à produire des richesses.

Dans ce mode de production, les prolétaires sont en quelques sortes objectivés. Marx dit lui-même que l’ouvrier devient « un simple accessoire de la machine », « une marchandise » dont le prix est égal à ses frais de production, c’est-à-dire qu’on va lui donner juste ce dont il a besoin pour subsister et se reproduire.

Une classe se définit par ce qu’elle possède dans les rapports de production. De ces rapports de production dérive des rapports d’exploitation et donc ce qu’on appelle la lutte des classes. Marx démontre bien que ces rapports entre classe n’ont rien d’inné mais viennent de « la sueur ». La lutte des classes est avant tout économique et sociale.

Marx va compléter son analyse des classes avec un critères subjectif : le sentiment d’appartenance à ces classes.

Le prolétariat

Le prolétariat ne détient que sa force de travail. C’est la classe exploitée par la bourgeoisie, qui est la classe dominante au sein du mode de production capitaliste. C’est aussi la classe pour soi par excellence car elle a conscience de son exploitation, qu’elle s’organise et que le nombre de ses membres ne cessent d’augmenter. Marx et Engels explique les raisons économiques et historique d’une révolution, c’est-à-dire d’un renversement du mode de production (système économique) capitaliste par le prolétariat. Le prolétariat est investi d’une mission historique qui est de renversé la bourgeoisie « prolétaire de tous les pays unissez-vous ».

Définition du dictionnaire : ouvrier salarié qui ne possède pas de production, réduit à vendre leur force de travail pour subsister. Les terme ouvrier salarié est intéressant car derrière la notion de prolétaire il y a forcément l’idée de salariat, de contrat. L’essence du capitalisme c’est l’essence du profit avant tout = quand il y a investissement de capital,

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