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La socialisation

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Par   •  3 Avril 2017  •  Cours  •  3 726 Mots (15 Pages)  •  701 Vues

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Le 14/09/2016

CM : La socialisation

La socialisation est l’ensemble des processus par lequel les individus apprennent à devenir membre d’une société (ex : société française fin XIXè s/ début XXè s) ou d’un groupe (ex : étudiant en sociologie).

Etudier la socialisation revient à se poser trois questions sur :

  • Contenu : Qu’est-ce qu’on apprend ? Qu’est-ce qui est transmis ?
  • Mécanisme : Comment apprend t-on à devenir étudiant en sociologie ?
  • Instances[1] de socialisation : Qu’elles-sont les instances qui nous apprennent à devenir des étudiants en sociologie ?

On peut ranger sociologie et théorie :

  • On considère que les sociétés et les groupes ont existés avant les individus et s’exercent sur eux. La réalité sociale est extérieure et contraignante.

Ex : la fac de sociologie a existé avant qu’on soit étudiant en sociologie

E.DURKHEIM - Holisme

  • On considère que la réalité sociale est construite par l’interaction entre les membres de la société.

Défendu par un sociologue américain depuis les années 40 : INTERACTIONNISME

BERGER et LUCKMANN : deux auteurs ont écrit un livre intitulé « La construction sociale de la réalité »

Différence entre holisme et interactionnisme : point de vue différent, manière d’interroger la réalité sociale. Ex : la langue => réalité sociale extérieure car on la trouve en naissant avec ses règles et contraignante par les autres. La langue a évolué avec des échanges entre les individus, les gens qui l’utilisent.

Le holisme paraît à première vue plus pertinente pour étudier la sociologie cependant l’interactionnisme peut s’avérer fécond/pertinent quand se pose la question des processus de socialisation. Car une bonne partie de ces processus relèvent des interactions. Ces derniers font entretenir la réalité sociale. Les auteurs de ce courant, c’est le cas de BURGER et LUCKMANN, intègrent même le fait que les interactions d’un point de vue subjectif les apparaissent comme une donnée extérieure et contraignante. Il se rappel à nous quand on ne respecte pas les règles.

La socialisation est en grande partir une INTERIORISATION de règle et norme.

La seconde partie de l’ouvrage de BERGER et LUCKMANN est consacré à :

  • Un premier chapitre d’intériorisation de la réalité.
  • Un deuxième chapitre d’intériorisation de la structure sociale

Dans les travaux sur la socialisation on distingue très souvent une socialisation primaire et secondaire. VOIR M.DARMON

Il y a plusieurs moyens de distinguer la socialisation primaire et secondaire.

Tout d’abord par le cycle de vie : la socialisation primaire se déroule pendant l’enfance et l’adolescence et secondaire après (âge adulte).

Il existe trois autres moyens :

  • Par les instances, la socialisation primaire est une socialisation dans la famille. Alors que la secondaire c’est tout le reste.

C’est une distinction qui n’est pas satisfaisante car dès la naissance le bébé, l’enfant est socialisé par une multitude d’instance. La famille n’est jamais la seule à le socialiser.

  • Par les contenus, la socialisation primaire est un apprentissage des connaissances et attitudes fondamentales. Tandis que la secondaire est un apprentissage de ce qui est fondamental.

Ex : l’apprentissage de la langue maternelle relève de la socialisation primaire de même pour se brosser les dents, courir. Cependant l’apprentissage du basket relève de la secondaire.

Cette définition pose problème car elle implique une définition à priori de ce qui est fondamentalement ou non et en générale en sociologie on n’aime pas les définitions à priori. L’idée c’est l’enquête qui doit mettre en évidence ce qui est fondamentale ou pas. Cette méfiance par rapport aux a priori on la retrouve exprimée de différentes façons.

  • DURKHEIM et HUGHES

  • Par le collectif qui est intégré par l’individu socialisé. C’est cette distinction que retiennent BERGER et LUCKMANN. Selon cette distinction on parle de socialisation primaire quand on devient un membre de la société et secondaire pour désigner la socialisation par label. On devient membre d’un groupe plus restreint définit par une institution particulière. Ex : groupe des sociologues

Cette définition se recoupe un peu. Apprendre à devenir un sociologue relève des quatre moyens. C’est une définition qui est intellectuellement séduisante. Elle paraît maline. Le problème c’est qu’elle est assez peu opératoire. BERGER et LUCKMANN pose une belle définition mais il ne l’utilise pas vraiment. Très souvent on a l’impression qu’ils réduisent la socialisation primaire à secondaire.

Il existe une troisième forme de socialisation : le RESOCIALISATION.

Grosse différence entre resocialisation, socialisation primaire et secondaire. La resocialisation n’est pas universelle. Elle ne concerne pas tout le monde contrairement à la socialisation primaire et secondaire. C’est une socialisation qui se produit dans des institutions particulière qu’on appelle « institution totale ». On la doit à E.GOFFMAN (sociologue américain des années 50 – 60). Chez lui le terme « institution totale » désigne les institutions qui prennent en charge l’ensemble de l’existence de leurs clients, en les coupant du monde extérieur. C’est le cas par exemple  des prisons, casernes, navires de guerre, couvent ou encore hôpitaux psychiatriques.

Il existe deux catégories d’institutions :

  • Agents : ceux qui travaillent sur le matériel humain VS
  • Clients : ceux qui subissent, matériel humain

E.GOFFMAN : Asiles

Première partie : la socialisation primaire

  1. Présentation générale

L’idée que les premières années de la vie sont fondamentales dans la formation des individus est très répondu/banal. Cette idée est développée par des disciplines comme la psychologie et la sociologie. Elle est passée d’un sens commun chez les parents, professeurs. On est persuadé de la personne. Cette idée est devenue tellement évidente que l’on oublie parfois de s’interroger sur les raisons de cet impact. La présentation générale essaiera d’apporter des réponses à cette question.

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