Durkheim, individu et société
Dissertation : Durkheim, individu et société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade Crépeau • 20 Septembre 2018 • Dissertation • 693 Mots (3 Pages) • 1 023 Vues
Jade CRÉPEAU
Individu et société
387-HA1-LG
Groupe 02
DURKHEIM
Travail présenté à
M. Stéphane Chalifour
Département des sciences humaines
Collège Lionel-Groulx
Le 24 mai 2018
- Expliquez la thèse de Durkheim sur le suicide en situant l’idée principale au cœur de sa démarche.
Durkheim est persuadé que l’individu est le produit de la société. Sans être totalement impuissant face à notre sort, chacun est tout de même énormément influencé par la société dont il fait partie. Il étudie donc les phénomènes sociologiques comme le suicide à partir du tout et non de chacun des partis. « Durkheim s’oppose ainsi à toutes les conceptions visant à comprendre la société à partir de l’individu. »[1]. Ainsi, Durkheim, selon ses études, croit que le suicide serait relié à l’intégration des individus. Il a fait la corrélation suivante : « plus un individu serait intégré à la société moins il aurait de chance de se suicider. »[2] Selon lui, il est donc important pour l’individu d’être encadré par sa société. Cela peut provenir de différentes institutions en autant que l’individu se sente intégré dans la société. Par contre, l’inverse peut aussi produire le même résultat, c’est-à-dire que l’individu trop intégrer à sa société pourrait perdre son individualité et ainsi cela pourrait le mener au suicide dit altruiste.
- Qu’est-ce que l’Anomie ?
L’anomie c’est lorsque le cadre de la société est peut présent et que les individus sont libres de suivre ou non les institutions sociales qui régulaient autrefois les individus à partir de leurs groupes d’appartenance comme la religion qui dictait le mariage comme cadre à suivre et qui, aujourd’hui, n’a plus d’emprise sur la population. Ainsi « [c’est la] rupture d’équilibre [qui] conduit à l’anomie, c’est-à-dire à la désocialisation. »[3] Le suicide anomique est le type de suicide qui résulte d’une société moderne, libre, qui donne beaucoup d’espace à chaque individu. L’anomie est aussi un sentiment lorsque « les gens [ont] l’impression d’assister, impuissants, à la disparition des valeurs communes au groupe. »[4]
- Durkheim parle de deux grands types de solidarité : de quoi s’agit-il ?
Pour commencer la solidarité au sens d’Émile Durkheim « c’est le ciment qui lie les hommes entre eux au sein d’une même société, ce qui explique que l’on accepte de vivre avec les autres et qu’on se reconnaisse des obligations à leur égard. »[5] En bref, c’est ce qui tient la société ensemble, ce qui fait que la société reste soudée d’une certaine façon.
Premièrement, il y a la solidarité mécanique qui est basée sur la ressemblance entre les individus d’une société. Leurs habitus sont les pratiquement les mêmes. Les sociétés traditionnelles en sont un bon exemple. Tous avaient les mêmes valeurs, les mêmes intérêts, les mêmes traditions et les mêmes groupes d’appartenance. Ils étaient la partie d’un tout, ils appartenaient à la société. « La solidarité mécanique se caractérise par cette ressemblance des groupes et des individus ayant des réactions communes et est produite par la conscience collective. »[6]
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