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Durkheim - Sociologie

Commentaire de texte : Durkheim - Sociologie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  635 Mots (3 Pages)  •  1 047 Vues

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« D’ailleurs, d’une manière générale … que du suicide humain » :

De plus, si on adopte ce critère, certains faits ne pourront plus correspondre aux suicides. A titre d’exemple, il parle du soldat qui sacrifie sa vie pour sauver ses camarades mais qui ne voulait pas mourir. Et, selon Durkheim, ce fait n’est pourtant pas fondamentalement différent d’un suicide.

En effet, ce qui est commun à toutes ces morts, c’est que le sujet renonce à l’existence. Et les différentes manières d’y renoncer représenteront seulement différents types de suicides. Par exemple, lorsqu’on se dévoue pour quelqu’un au péril de sa vie, cela correspond à un suicide dit altruiste.

Ainsi, dans toutes ces formes de renoncement, l’individu sait à l’avance la conséquence de son acte : la mort. On peut donc distinguer ce type de mort des autres où par exemple la personne n’est pas l’agent de son décès (maladie).

De par cette distinction, ces faits forment à eux seuls un groupe bien défini que Durkheim appelle suicides. C’est ainsi qu’il peut poser sa définition sociologique finale : Un suicide est tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat.

Par cette définition, Durkheim montre qu’il faut rejeter les suicides animaux car le caractère indispensable pour Durkheim qui est l’accomplissement de l’acte en connaissance de cause manque pour ces suicides. Il les exclut donc de son étude.

« Non seulement … qui lui est propre » :

Ainsi, Durkheim va par la suite se focaliser sur ce taux appelé aussi par la suite « taux des suicides ».

Il montre dans un premier temps que le taux de mortalité, comparé au taux de suicide, est beaucoup plus aléatoire. On remarque ce constat par l’écart moyen (comparer deux premières périodes). Mais aussi avec les maximums au-dessus ou en dessous de la moyenne (comparer deux premières périodes).

Et ce taux de mortalité ne devient constant que sur la longue période. Mais il n’est alors plus représentatif d’une société en particulier car c’est quasiment le même pour toutes les sociétés.

En revanche, en s’appuyant sur le tableau 3, Durkheim montre que le taux de suicide, quant à lui, varie beaucoup entre les différents pays. (exemple Italie/France).

Ce tableau confirme aussi ce que Durkheim avait analysé dans son tableau précédent, à savoir que le taux reste quasiment constant dans chaque pays et à chaque période car les pays gardent leur position dans le classement (1ers et derniers).

C’est donc cette constance dans chaque société et cette variabilité entre les sociétés qui montre que le taux des suicides est fonction des groupes sociaux.

Transition :

Ainsi, après avoir définit le suicide, et la façon dont il l’étudiera (par son taux social), Durkheim a montré que le suicide semblait être un fait social. Ce dernier va valider au fur et à mesure ces propos en cherchant ensuite les causes du suicide. Dans une première partie que nous n’avons pas ici, Durkheim réfute les causes extra-sociales du suicide. Il montre que ces facteurs dissimuleraient d'autres causes : le climat représenterait en fait un degré différent de l’activité sociale. Ainsi, Durkheim va s’attarder à expliquer les causes sociales pour déterminer les types de suicides. Et le texte dont nous disposons présente sa méthode.

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