Alexis Tocqueville, De la démocratie en Amérique, tome 1, introduction

Alexis Tocqueville, De la démocratie en Amérique, tome 1, introduction

Introduction : « Pami les objets nouveaux […] de ce moment j’ai conçu l’idée du livre qu’on va lire ». L’objet du livre de Tocqueville est le fait démocratique et plus spécifiquement la marche vers l’égalité des conditions et ses conséquences.

I)La démocratie, un processus universel et qui s’installe dans le temps « Une grande révolution démocratique […] à l’état social que leur impose la Providence ».

a) De l’ancien temps à la démocratie en France « Une grande révolution démocratique, s’opère parmi nous […] et bientôt ils vont se toucher ».

Ici, Tocqueville remonte les sept cents dernières années en France. Il explique comment la société est devenue plus civilisé et plus égalitaire à l’égard du peuple. Et comment les rois et les nobles ont participé à cette évolution et progrès vers le nivellement universel.

b) La démocratie, une révolution inéluctable et universelle « Et ceci n’est pas particulier à la France […] il ne resterait aux nations qu’à s’accommoder à l’état social que leur impose la Providence ».

Dans cette partie, l’auteur parle de la démocratie comme un fait universel qui n’échapperait à aucune société. Il ajoute un caractère sacré à la démocratie et donc qu’on ne peut pas lutter contre celle-ci.

II) Les principes et les limites de la démocratie « Les peuples chrétiens me paraissent […] nous semblons vouloir nous y fixer pour toujours »

a) Les premiers pas de la démocratie et l’adaptation nécessaire de la vie politique « Les peuples chrétiens me paraissent offrir […] nous ignorons encore les biens qu’elle peut donner ».

Dans cette partie, Tocqueville insiste sur l’aspect nouveau et incontrôlable de la démocratie. Il nous explique également que les gouvernements doivent s’adapter à ce nouveau système et ne pas le repousser afin d’en dégager les aspects positifs.

b) Une puissance aristocratique limitée au service du peuple « Quand le pouvoir royal, appuyé sur l’aristocratie […] de la puissance, et surtout de la gloire ».

Cette section traite de l’importance du pouvoir royal et aristocratique à l’époque où celui-ci gouvernait sur les peuples. On est ici sur des sociétés inégalitaires. Néanmoins, on remarque que leur puissance est quelque peu limitée du fait de leur propre volonté. En effet, Tocqueville parle ici de « bienveillance » entre la noblesse et le peuple mais également de non-abus de pouvoir de la part des rois.

c) L’idéal de la démocratie selon Tocqueville « Mais voici les rangs qui se confondent […] à la démocratie tous les biens que celle-ci peut leur offrir ».

Cette partie constitue une rupture avec la précédente. On parle à présent d’état démocratique qui est caractérisé par la présence d’institutions, une autorité respectée, le bien-être et l’intérêt général des individus, une société paisible et surtout l’égalité des conditions.

d) La démocratie, un avenir incertain dans un contexte de société impuissante « Mais nous, en quittant l’état social […] nous semblons vouloir nous y fixer pour toujours ».

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