Pensez vous que dans une société moderne dite individualiste le collectif et le partage peuvent exister ?
Étude de cas : Pensez vous que dans une société moderne dite individualiste le collectif et le partage peuvent exister ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar priscilya • 4 Juillet 2020 • Étude de cas • 1 884 Mots (8 Pages) • 747 Vues
GIBUS
Priscilya
BTS GPME 1
Dissertation CGE
Note | Observation |
|
|
Pensez vous que dans une société moderne dite individualiste le collectif et le partage peuvent ils exister ?
Le terme moderne, renvoie au mot “mode”, ainsi on entend souvent dire que qu’une société moderne est une société qui évolue dans son temps, qui est en accord avec son époque. Mais cette expression englobe beaucoup plus de terme, l’on dit aussi qu’une société moderne est une société qui évolue avec de l’innovation, le changement, le progrès, l’évolution, l’expérimentation. La société moderne renvoie aussi au terme de liberté individuelle. On y vient ! La société moderne est donc l’époque qui illustre comme il se doit l’expression “individualiste”. De façon générale, l’individualisme est le fait de faire passer en priorité l’intérêt, les droits et les valeur de l’individu par rapport au groupe. Ainsi c’est ce terme qui différencie la société contemporaine de la société moderne, en effet la société moderne serait une société qui engloberait les rapport sociaux, les liens interindividuels, des pratiques collectives, des groupes. Des idées qui sont loins de celles de la société moderne, car dans celle-ci le destin de tout a chacun dépend uniquement que de l’individu. Ainsi dans une société moderne l’individu est la seule cause de son succès, de sa richesse, mais aussi de ses ratages et ces misères. Tout tenterons donc de savoir tout au long de ce développement si la société moderne, en plus d’être individualiste, serait-elle aussi égoïste à l’égard de ceux qui l’entourent? Pour ce fait dans une première partie, nous verrons que l’Homme peut très bien être bienveillant envers les autres et ainsi faire preuve de partage, puis dans une seconde partie, nous verrons que ce partage et cette bienveillance dépendent des situations auxquelles fait face l’Homme, en effet en fonction de celle ci il peut réagir de façon très égoïste et ainsi n’agir que pour lui.
De prime abord, différencions le terme d'individualisme et celui de l’égoïsme. En effet comme cité précédemment, l’individualisme est le fait faire passer en priorité l’intérêt, les droits et les valeur de l’individu par rapport au groupe. Tocqueville, un philosophe politique, précurseur de la sociologie et homme politique, décrit l’individualisme comme étant un sentiment réfléchi qui vise à s’isoler de la masse de la grande société avec ses amis et sa famille comme pour les mettre à l’abri. Tandis que, toujours selon Tocqueville, l’égoïsme serait un amour passionné et exagéré de soi, comme si l’humain se préférerait à tout le monde.
À l’origine l’humain n’a pas été conçu pour être égoïste, en effet l’Homme a, depuis le commencement été doté de sentiments comme la sympathie qui ne lui permettait pas de laisser place à de l’égoïsme. La sympathie vient du grec “syn” et “pathos” qui veut dire “souffrir avec” et c’est un sentiment qui permet à l’humain d’envisager les choses de la même manière qu’autrui, que son semblable, il s’agirait presque de partager les mêmes sentiments. Selon Max SCHELER, philosophe allemand de la fin du XIXème siècle, la sympathie est un sentiment basé sur l’égalité et la bienveillance. Selon le philosophe la sympathie ne vise pas à “éprouver” le même état qu’autrui, mais plutôt à “comprendre” l’état d’autrui. Pour continuer à parler des sentiments desquels sont normalement dotés les humains à l’origine, poursuivant avec l’empathie qui au même titre que la sympathie est la capacité pour l’humain de s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. Ainsi bienveillance empathie et sympathie sont des termes qui ne vont donc pas de paire avec “égoïsme”, alors un homme doté de sympathie ne peut se résoudre à être égoïste à l’égard d’autrui.
De plus les relations entre les hommes à l’origine ne permettent pas, et ne laisse pas place à l’égoïsme. En effet un relation humaine est construite sur la base d’un langage, d’un échange de bon procédés entre les hommes, une relation telle que celle-ci, implique de s'intéresser à l’autre. À partir de ce concept, il est difficilement imaginable d’associer l’être humain à un individu égoïste. Et il s’agit d’une théorie tout à fait indiscutable dans la mesure où les relations humaines sont presque nécessaire à la survie de l’homme, car il a déjà été prouvé plusieurs fois par certains philosophes que l’homme a besoin d’autrui pour vivre, et ça va plus loin car l’homme aurait besoin d’autrui pour exister De plus l’amour-propre de l’homme découle de l’importance qu’occupe l’individu dans l’esprit d’autrui.
J’ajouterai que certaines relations représente plus que d’autre l’altruisme, la sympathie et l’empathie de l’Homme, en effet observons de plus près la relation d’une mère à son enfant, dès la naissance de son enfant une mère fait preuve de générosité en donnons la vie à son enfant alors que de nos jours plusieurs moyens sont mis en place pour éviter aux jeunes filles d’avoir un enfant. Des moyens tels que les dispositifs de contraception ou encore l’avortement. Après avoir accordé la vie à son enfant une mère effectue de nombreux actes de générosité en commençant tout d’abord par la temps qu’une mère accorde à son enfant, du temps pour s’occuper de lui, du temps pour lui donner une éducation. Enfin dans la plupart des cas une mère fait preuve de beaucoup d’altruisme avec son/ses enfant car elle fera toujours passer les besoins et désir de ses enfants avant les siens.
...