Pensez-vous que la vitesse soit un critère indispensable pour définir les sociétés modernes?

Lydie Hadjarab

BTS GPME 212

DS de Culture Générale et expression

« Oh là là je vais être en retard ! » disait le lapin blanc dans le livre Alice au pays de merveilles de Lewis Caroll. Cette phrase représente bien la société actuelle qui est toujours pressée par le temps. La vitesse est définie dans son sens large comme le fait ou le pouvoir de parcourir un grand espace en peu de temps. Sa définition au sens restreint est la rapidité d’une action. Nous pouvons aussi définit les sociétés modernes dans le sens large comme les sociétés datant de la révolution industrielle à nos jours. Dans son restreint les sociétés modernes sont celles du XXI -ème siècle.

Mais la vitesse est-elle un critère indispensable pour définir nos sociétés actuelles ?

La vitesse sert bien à définir nos sociétés actuelles. Mais elle est aussi critiquée. Elle est donc un critère ambigu pour nos sociétés actuelles.

La vitesse est un critère essentiel qui définit nos sociétés actuelles.

La vitesse est le mot clé de nos sociétés car elle permet leurs évolutions. Elle est une éducation aux changements des valeurs culturelles et idéologiques occidentales. C’est ce qui pousse nos sociétés à évoluer dans les progrès en matière de transport ou dans les moyens de communication.

Dans son article de journal Le Tour de la France par deux enfants (1877), G.Bruno nous explique l’évolution pour nos sociétés en matière de transmission de l’information. En effet, il dit que l’arrivé du téléphone à permis d’augmenter la rapidité d’obtenir une information dans nos sociétés car plus besoin d’attendre le courrier, il suffit de parler et d’écouter. De plus, il s’adapte à nos sociétés car il est fixe ou portable et particuliers et entreprise y ont accès. Ce progrès est donc un critère essentiel pour l’éducations de nos sociétés.[pic 1]

La vitesse définit aussi nos sociétés actuelles car elle permet la réussite. Elle est un talent pour certaines personnes qui permet leur réussite et, donc, elle alimente donc les envies des rivaux qui chercheront à faire mieux. Mais cette rivalité montre aussi un symbole d’admiration pour la réussite de l’autre. Dans sa chanson Rap God, le rappeur Eminem utilise 123 syllabes en 12 secondes, soit 9,6 syllabes par secondes. Son exploit à été enregistrer au livre des records en 2013. Sur le single Majesty (2018) de Nicky Minaj il passe à 10,3 syllabes par secondes. Il bat encore son record dans son dernier morceau Godzilla en rappant en 30 secondes 339 syllabes, soit 11,3 syllabes par seconde. Sa réussite fait que ses admirateurs parmi ses collègues rappeurs cherchent à battre son record.

Cette vitesse est aussi un critère de nos sociétés actuelles car elle est beaucoup présente. En effet, elle est utilisée dans divers domaine que ce soit technologique, logistiques, musical, cinématographique. Elle se trouve de partout et le monde veut qu’elle soit présente car elle permet l’expression d’émotion. Dans le film Speed (1994) de Jan de Bont, la vitesse est présente du début à la fin. Le film commence sur une scène lente avec une prise d’otage dans un ascenseur à Los Angeles faite par Howard Payne qui est un terroriste et un ancien policier à la retraite. Mais la musique rapide fausse la lenteur de la scène en laissant exprimer la

sensation de la prise d’otage. La vitesse est aussi présente lors de la prise d’otage dans le bus, par le fait que Jack, le policier qui déjoue les plans d’Howard Payne, doit faire en sorte que le bus ne dépasse par 50 miles soit (80 km /h). Le policer à une capacité de réflexion assez rapide et à la fin du film il tombe amoureux d’une des otages du bus, Annie, qu’il ne connaît que depuis quelques heures.

La vitesse est donc un critère essentiel de nos sociétés actuelles pour la réussite, l’évolution mais c’est aussi un critère assez critiquer dans nos sociétés actuelles.

La vitesse reste tout de même un critère critiquable. Cette vitesse est une source d’inégalité les uns que les autres. En effet, elle permet plus facilement de montrer les défauts et les reproches présents dans nos sociétés actuelles. Elle permet de creuser les inégalités entre ceux qui réussissent et ceux qui ne peuvent le faire.

Dans sa fable Le lièvre et la tortue (1668), Jean de la Fontaine, y montre clairement la vanité des un par rapport aux autres par les animaux personnifiés du lièvre et de la tortue. Le lièvre décide de faire la course avec la tortue, cependant celui-ci étant beaucoup plus rapide, il décide de faire une sieste étant très sûre de son avance. Mais à la fin de la fable la gagnante de la course est la course. Il est donc expliqué que rien ne sert de courir il vaut mieux arriver à point car ce n’est pas parce que nous n’avons pas les mêmes capacités à la naissance que nous ne sommes pas égaux.

De plus la vitesse est aussi une source de perte de bonheurs dans nos sociétés actuelles. Car l’être humain est toujours pressé, il doit faire les choses rapidement, sinon celui-ci s’énerve et sanctionne ceux qui sont plus lent que lui. La patience et la paresse sont donc des choses qui se perdent dans les sociétés modernes. Dans sa chanson Paresseuse de 2003, le chanteur Bénabar parle justement d’une jeune femme qui est à l’opposé du rythme de vie des Parisiens qui sont pressés dès que la sonnerie du réveil retentit. Il explique que la jeune femme n’hésite pas à repoussée les choses qu’elle doit faire aujourd’hui au lendemain par paresse. Il explique aussi que la jeune femme décide de sortir dans la rue qu’a partir de 16 heures, ce qui montre bien son mode de vie différent des personnes bureaucrates. La jeune femme cherche aussi à éviter les transports en communs et les voitures quand il n’y a pas de soucis comme des grèves et embouteillages, elle cherche le chemin le plus long alors que les Parisiens cherchent à aller rapidement. Mais sa paresse est une source de bonheur pour elle car elle profite de la vie sans se stresser.

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