Note politique ministre de l'enseignement en Belgique
Cours : Note politique ministre de l'enseignement en Belgique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Max Ld • 25 Avril 2020 • Cours • 3 481 Mots (14 Pages) • 448 Vues
Note Politique
La place de l’environnement au sein du système éducatif
De la communauté française Belges
Projet proposé :
Création d’une matière “Environnement” à part entière dans le socle de compétence de l'enseignement obligatoire de la communauté française en Belgique.
Pour Madame Caroline Désir - Ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française en Belgique.
Par : Maxime Lascaud et Simon CHARLES - Étudiants en master Science et Gestion de l’Environnement à l’ULB.
Introduction
Aujourd’hui notre société est soumise à de nombreux problèmes transversaux qui sont étroitement liés les uns aux autres dont font partie les problèmes environnementaux et les problèmes de développement comme la sous-alimentation, les inégalités et autres dégradations. Il est donc essentiel pour la pérennité et le bien-être, que les sociétés humaines et principalement les sociétés dites des pays du nord changent leurs habitudes pour une société plus durable et soutenable.
Malgré des objectifs de plus en plus radicaux ainsi que des manifestations populaires de plus en plus présentes en matière d’environnement, les changements d’habitudes dans nos modes de fonctionnement restent difficiles à mettre en place, comme le montre les tendances économiques de ses dernières décennies, qui sont de manière générale peu favorables à l’environnement.
C’est donc sur cette problématique des difficultés à faire changer les habitudes que nous avons décidé d’orienter notre proposition. Ainsi, nous voulons à terme, instaurer des valeurs et des habitudes responsables dès le plus jeune âge à travers l’enseignement. Nous pensons donc sincèrement que le système éducatif Belge est un outil au travers duquel nous devons préparer le changement environnemental.
Nous avons décidé dans un premier temps de centrer notre réflexion sur l’éducation au sein de la communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles) en nous adressant à Caroline Désir, Ministre de l’enseignement obligatoire.
Notre projet est axé sur la question suivante :
Les socles de compétences de l’enseignement obligatoire de la communauté française en Belgique répondent ils aux principaux enjeux environnementaux de notre société ?
Nous verrons que de nombreux établissement proposent des projets d'envergures et des activités occasionnelles dans la vie de l'école autour de la thématique du développement durable, mais aussi que ces projets et activités ne sont pas réellement cadrées et restes trop souples.
Nous vous proposons dans les pages suivantes de découvrir un projet qui devrait permettre d’intégrer l’environnement dans le système éducatif des écoles de la FWB. Pour cela nous commencerons par dresser un état des lieux de la situation afin de par la suite vous apporter une proposition d’action.
Plan :
Analyse de la situation :
- Analyse Politique
- Analyse Sociologique
- L’éducation à l’environnement et au développement durable au sein de la communauté française de Belgique
- Modèle existant d’éducation à l’environnement et au développement durable
Proposition d’action :
- Intégration de l’environnement dans les socles de compétences
- Mise en place
Conclusion
Bibliographie
- Analyse politique :
En 2015, la Belgique s’est engagée au sommet des NU, à travailler et atteindre d’ici 2030, 17 objectifs liés au développement durable (ODD). En outre, la Wallonie s’engage à « mieux faire connaitre ces 17 objectifs. Elle a donc, via son site officiel établit une plateforme afin de permettre aux jeunes notamment d’en apprendre plus et participer selon leurs moyens.
Cependant, au lieu de passer par des instruments d’informations, nous pensons que l’environnement et les connaissances y étant liées devraient être enseignés, et donc ajoutés aux référentiels des cycles obligatoires d’enseignement. De surcroit, l’enseignement relève des compétences de la communauté francophone et donc de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). En d’autres termes, c’est donc au parlement de la communauté française auquel nous adressons notre note politique.
- Analyse sociologique :
En premier plan, il est clair qu’il est primordial de travailler à grandes échelles afin de trouver des solutions durables pour établir une croissance économique découplée des impacts de Co2. Selon l’OCDE le défi de la Belgique consiste à « atteindre et maintenir un niveau élevé d'activités afin de mettre en œuvre de nouvelles politiques d'environnement et de renforcer l'infrastructure en la matière ; ii) intégrer davantage les préoccupations d'environnement dans les décisions économiques ; et iii) remplir les engagements internationaux relatifs à l'environnement ». Il est donc évident que les efforts politiques à réaliser et les mesures à prendre ne sont pas négligeables.
Cependant, il ne s’agit pas du seul axe, sur lequel il est possible de travailler puisque la conscientisation citoyenne est une base extrêmement forte. Effectivement, les jeunes (3-18ans) sont les décideurs de demain. En outre, leur éducation via l’enseignement est un outil puissant dans lequel nous devons investir pour préparer les générations futures.
« L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. » -Nelson Mandela
Selon le baromètre Européen sur l’environnement, +- 1,5 Million de Belges soit 13% pensent que les niveaux actuels de l’activité humaine ne sont pas fondamentalement en conflit avec l’environnement. De plus, 6% de la population estime qu’il n’y a pas de problème avec l’environnement. En d’autres termes, cela représente un total de 19% soit +- 2,2 millions de personnes.
En partant du principe que l’échantillon soit représentatif, cela représente une partie non-négligeable de jeunes n’étant pas informé de la situation actuelle.
En outre, il est bien connu que changer les habitudes est une tache ardue. Par exemple abandonner nos modes de consommations actuels au bénéfice d’une consommation plus responsable. Si nous ne pouvons changer les habitudes, nous pouvons inculquer aux jeunes des nouvelles manières de consommer, d’apprendre à vivre de manière plus durable et de manière plus générale, les éduquer à l’environnement, dès lors ils sortiront de l’enseignement obligatoire avec ces valeurs environnementales pour acquis. En définitive, cette réforme ne serait pas la solution au problème mais bien une manière complémentaire de l’attaquer.
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