Travail en politiques sociales en Belgique
Analyse sectorielle : Travail en politiques sociales en Belgique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chirinefts • 18 Mai 2018 • Analyse sectorielle • 5 089 Mots (21 Pages) • 911 Vues
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Faculté des sciences sociales et politiques
Département des sciences humaines et sociales
MA1 Sciences du travail
Gestion de la formation et de la transition professionnelle
Étude approfondie de questions de politique sociale
SOCA-D-537
Professeur : Mejed HAMAZAOUI
Les transformations de l’intervention sociale collective et communautaire
Nordin EL BOUKABOUTI
Chirine FONTIS
Khalid ZAOUCHI
Année académique 2017-2018
L’objet central :
Cette revue « Travail, Emploi, Formation » (TEF) a été éditée par le Centre METICES-TEF de l’institut de sociologie de l’ULB. Elle peut être consultée sur internet gratuitement.
Le n° 9 de la revue a été publié en 2010 et porte l’intitulé suivant : « les transformations de l’intervention sociale collective et communautaire »
Cette revue permet la prise de connaissance des transformations que subit la démarche collective et communautaire qui est en réalité le miroitement de la disparition de l’état providence pour laisser la place à l’état social actif. La pensée principale de cette revue est la requalification de l’intervention collective et communautaire. Cette idée émerge dans les années 2000 suite au nouveau mode de gouvernance. Elle permet l’implication de tous les acteurs notamment le public concerné et les acteurs locaux ce qui aura comme conséquence la possibilité d’être acteur de leur propre avenir.
Dans la revue TEF, divers articles ont été retenus pour développer cette problématique.
Les auteurs nous ont permis l’extraction des idées principales pour effectuer notre analyse transversale.
Dans notre travail, certaines notions et points de vues importants ont émergé comme la coopération et la participation, le partenariat et réseau ou encore la territorialisation et la gouvernance.
Cadre méthodologique :
Les auteurs de cette revue sont des professionnels de formations différentes : sociologue, science de gestion, doctorant en sciences politiques et sociales. Dans un premier temps, ils cherchent à démontrer que les nouvelles pratiques organisationnelles transforment l’action collective et communautaire et dans un second temps, à définir les stratégies mises en place par les pouvoirs publics. Tous les auteurs vont se baser sur des apports théoriques. Toutefois, des nuances méthodologiques sont à apporter.
M. FOURDRIGNER, M. HAMZAOUI, B. DERIES, S. VISINTAINER, M. ABOUSSI, P. BERNOUX, L. GARDIN sont sociologues de formation. Pour étayer leurs propos, les auteurs vont apporter un point de vue en fonction de leurs visions des choses mais également en se référant à l’évolution historique du social, sur des études de cas, des résultats empiriques et sur des observations réalisées sur le terrain.
M. LEBRUN, assistant social de formation, se base sur ses recherches de doctorat en sciences politiques et sociales. Il va réaliser des études de cas.
Quant à V.LEYS, économiste de formation, va apporter un regard principalement socio-économique. Son article est basé sur la réflexion d’une recherche de doctorat. Pour ce faire, elle réalise une étude de cas longitudinale en organisant des entretiens qualitatifs et apporte son expérience personnelle.
O. DAVID est enseignant et chercheur en Géographie à l’Université de Rennes. Pour son article, il se base principalement sur ses recherches personnelles et sur des enquêtes réalisées auprès d’élus et de collectivités locales.
Nous citerons également d’autres auteurs tel que:
M. ROY, doctorante en sciences sociales appliquées à l’Université du Québec. Elle a rédigé un compte rendu : « la gouvernance des associations », qui aborde le sujet de la gouvernance et des associations.
J. DIONNE –PROULX et G. LAROCHELLE, tous deux chercheurs en philosophie et professeur de l’université du Quebec publient une revue : « Éthique et gouvernance d'entreprise », qui se penche également sur le sujet.
A. FAURE, un politiste et chercheur, directeur de recherche en science politique au Centre national de la recherche scientifique. Il se penche sur l’aspect de la territorialisation dans la revue : « Territoires/Territorialisation ».
G. BAUDELLE G, C. GUY et B. MERENNE-SCHOUMAKER B, professeurs en université évoquent : « Le développement territorial » dans leur ouvrage.
G, KOENIG., diplômé d'HEC, expert-comptable Gérard Kœnig est professeur agrégé des Facultés développe le : « Le Management stratégique : projets, interactions et contextes » dans son ouvrage.
Analyse transversale :
Gouvernance
Avec l’émergence de nouveaux systèmes de gestion des organisations et une redéfinition des stratégies, de nouvelles formes de « travail ensemble » voient le jour. Nous constatons également que l’État se positionnait et avait un rôle différent depuis ces dernières décennies. M. FOURDRIGNIER nous présente l’évaluation de ces changements dans le temps.
Avant les années 80, l’État est le premier acteur au niveau de l’action sociale. Cela implique que les professionnels sociaux ainsi que les institutions sont au centre de celle-ci et les usagers n’y sont pas inclus. De 1980 à 2000, le travail social « unilatéral » se transforme et laisse place au « travail ensemble » : notamment avec le partenariat et les réseaux.
Depuis les années 2000, le rôle de l’État change, il ne sera plus « l’animateur » qui dirige à distance. Il prônera une « culture de la performance ». C’est dans ce sens que l’on voit apparaitre les nouveaux procédés de gestion des organisations qui s’assimilent à des méthodes managériales des entreprises privées. Nous constatons une évolution dans les procédés médico-sociaux et une transformation du travail collectif et communautaire.
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