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Maitrise Des Ressources Humaines

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Par   •  3 Avril 2013  •  1 924 Mots (8 Pages)  •  932 Vues

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Introduction :

Depuis 1968, l’action conjuguée des entreprises, des partenaires sociaux et des pouvoirs publics sous l’impulsion décisive de l’Union européenne a permis d’améliorer sensiblement la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés en France.

Cette action s’est traduite par une baisse particulièrement sensible des accidents du travail et par une meilleure reconnaissance des maladies professionnelles.

Mais ces résultats encourageants, qui concernent tous les secteurs d’activité, restent encore insuffisants, face aux 760 000 accidents avec arrêt recensés annuellement et aux 35 000 maladies professionnelles reconnues chaque année et face à la menace potentielle des risques à effets différés des milliers de substances chimiques dont les impacts sanitaires sont insuffisamment évalués. Des marges de progrès restent à conquérir en développant la prévention.

Les avancées majeures :

1. Directive -cadre 89/391/CEE du Conseil, du 12 juin 1989, concernant la mise en oeuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail. Il s’agit d’assurer une meilleure protection des travailleurs au travail, au moyen de mesures préventives des accidents de travail et des maladies professionnelles, de l’information, de la consultation, de la participation équilibrée et de la formation des travailleurs, et de leurs représentants

2. Loi n° 91-1414 du 31 décembre 1991 parue au JO du 7 janvier 1992 : loi modifiant le Code du travail et le code de la santé publique en vue de favoriser la prévention des risques professionnels et portant transcription de directives européennes relatives à la santé et à la sécurité au travail. La loi impose que soit définie une politique de prévention propre à chaque établissement.

3. Quant à elle , la réforme des services santé au travail, de 2004 a pour but quatre missions :

Préserver la santé physique et mentale des salariés,Conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur la suppression ou la diminution des risques professionnels, l’amélioration des conditions de travail, la prévention de la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail, la prévention de la pénibilité au travail, la prévention de la désinsertion professionnelle et la contribution au maintien dans l’emploi des travailleurs,Surveiller l’état de santé des travailleurs,Contribuer au suivi des expositions professionnelles et à la veille sanitaire.

Récemment le plan santé au travail de 2005 à 2009 instaurée par jean louis Borloo alors ministre, Ministre de l’emploi, du travail Ministre délégué et de la cohésion sociale Gérard LARCHER alors ministre délégue aux relation de travail .

s’est fixé pour objectif de réduire drastiquement le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles et de faire, des emplois de qualité, la norme.

De ce point de vue, la prise en compte de l’âge au travail dans les politiques de prévention doit devenir une priorité. La qualité des emplois de demain en dépend ; c’est aujourd’hui que la collectivité doit en prendre conscience.

Cette perspective doit donc être vécue, non comme un handicap, mais bien comme une formidable opportunité en vue d’améliorer les conditions de travail des salariés, en particulier des salariés âgés.

La gestion des âges dans l’entreprise est un défi majeur – qui concerne aussi bien les entreprises et les partenaires sociaux que l’Etat – et une chance. C’est

aussi un moyen de renforcer la compétitivité des entreprises, et d’assurer de meilleures conditions de travail aux salariés. Il convient de profiter de cette opportunité pour, à la

fois, augmenter le taux d’emploi des jeunes et des salariés âgés (comme la France s’y est engagée au niveau européen), et renforcer les politiques de prévention, en luttant, en particulier, contre toutes les formes de pénibilité au travail.

comment lutter contre les effets négatifs qui imputent sur la santé au travail ?

PARTIE 1

La notion de risques psychosociaux (RPS)

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Les risques psychosociaux (RPS) couvrent une grande diversité de situations de travail touchant à la santé mentale et à l’intégrité physique des personnes exposées.

Par là, ils ne peuvent faire l’objet d’une réglementation protectrice particulière, à la différence des risques de nature physique, comme le risque chimique, le bruit ou le travail en hauteur, qui relèvent d’un champ professionnel défini et délimité.

Les RPS se présentent sous de multiples causes mettant en interaction la personne du travailleur et sa psychologie avec l’environnement social et organisationnel de son travail.

Sont ainsi regroupés dans la notion de RPS principalement le stress, l’épuisement professionnel ou « burnout », la souffrance au travail, les relations sociales de travail vécues difficilement et objectivement difficiles, le management et l’organisation du travail négligeant le facteur humain, la violence et les différentes formes de harcèlement moral et sexuel ;

Ce qui permet de réunir ces différents risques dans la même catégorie des RPS est que leurs causes plus ou moins déterminantes et leurs effets plus ou moins graves, touchent essentiellement à la psychologie des personnes (perception, émotionnel, motivation, engagement dans le travail…) et à leur mode de relation sociale (mode d’organisation du travail, expression du collectif de travail et des solidarités internes nécessaires…) : le défaut de reconnaissance pouvant provoquer un désengagement, et aller jusqu’à une dévalorisation de l’image de soi, source de risque important sur la santé mentale. De même le mode de management inadapté, la pression excessive, le défaut d’organisation du travail ou les incertitudes sur l’avenir de l’activité, peuvent provoquer une désagrégation du collectif de travail, avec nécessairement des répercussions sur l’état de la santé mentale des travailleurs concernés, plus la possibilité du déclenchement de comportements addictifs.

Mais les RPS ne sont pas sans effets sur la physiologie et la santé physique de la personne du travailleur exposé (l’exposition prolongée à des RPS peut provoquer des troubles musculo-squelettiques (TMS), des maladies cardiovasculaires,

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