Les échanges bilatéraux France-Japon
Dissertation : Les échanges bilatéraux France-Japon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nico 277 • 18 Mai 2019 • Dissertation • 1 010 Mots (5 Pages) • 760 Vues
Les échanges bilatéraux France-Japon
Depuis toujours la France échange avec le Japon, ces deux pays se situe dans les dix plus grands importateurs et exportateurs mondial. Ils font partie de la Triade, il s’agit des trois pôles dominants de l’économie mondiale qui comprend le Japon, l’Europe et les Etats-Unis. Dans une première partie j’analyserons le solde commercial entre la France et le Japon de 2007 à 2016 puis dans une seconde nous expliquerons pourquoi la France importe des biens et services quelle exporte et dans une dernière partie je développerai sur l’influence du taux de change et l’effet d’appréciation de l’Euro pour les entreprises de la zone euro souhaitant exporter leurs produits, tout ceci en faisant un lien avec l’entreprise « Les Délices de Yann ».
Le solde commercial est un indicateur de la compétitivité extérieure, il s’agit de la différence entre les exportations et les importations au cours d’une période déterminée. Le solde commercial peut concerner tous les échanges ou seulement un produit choisi. Il est déficitaire lorsque les importations sont supérieures aux exportations et excédentaire lorsqu’il s’agit de l’inverse.
À la vue du graphique et du tableau des échanges commerciaux entre la France et le Japon, on remarque que la France est depuis 2007 déficitaire en ce qui concerne ses échanges avec le Japon. Entre 2007 et 2016, le solde commercial entre la France et le Japon s’est amélioré en passant de 4.5 Milliards d’euros à 3 Milliards d’euros. Il y a une diminution notable entre 2007 et 2014 (de 4.5 Milliards d’euros à 0.9 Milliards d’euros) puis une détérioration les années suivantes, le solde demeurant néanmoins déficitaire.
L’industrie agroalimentaire possède un solde excédentaire pour la France de 1'051'543 € (1'117'818 – 66'275), on regarde donc que l’agroalimentaire est un secteur à privilégier pour les exportations françaises, il représente 17,89% des exportions françaises avec le Japon en 2016. Nous pouvons aussi remarquer dans le tableau des exportations et importations entre la France et le Japon en 2016 que les seuls secteurs excédentaires sont ceux de l’industrie agroalimentaire et des autres produits industriels. Malgré les 17,89% d’exportations vers le Japon, il n’est qu’en seconde place des exportations, devancé par les autres produits industriels à hauteur de 48,19% et suivi par l’électronique et l’informatique (15,70%). On remarque donc que les produits français ici de ce secteur son particulièrement apprécié par les japonais, alors qu’à l’inverse, ces produits provenant du Japon ne sont pas marquants (0,71% des importations).
La France importe depuis toujours des biens et services qu’elle exporte également pour de nombreuses raisons. Grâce à l’échange international, les nations obtiennent une quantité de biens plus importantes que cette dont elles disposaient sans échange, les produits importés rentrent, certes dans la même case que les produits exportés, mais ils sont différents. La France exporte et importe des voitures du secteur automobiles car, par exemple, les français préfèrent la qualité et le confort allemand à la qualité et au confort français. Les pays échangent alors des produits similaires mais non identiques, pour les consommateurs il s’agit alors de biens différents. La multiplication des échanges intrabranches de même nature s’explique alors par la demande variété des consommateurs, les produits sont certes semblables mais différenciés par des détails comme la qualité technique ou la notoriété. Les consommateurs cherchent alors une différenciation. Par exemple, tous les français ne veulent pas une Renault et tous les allemands ne veulent pas une Mercedes, chacun cherche la différenciation et la qualité que l’autre peut apporter ce qui explique pourquoi la France importe des biens et services qu’elle exporte également.
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