Les principaux points de la confrontation entre la théorie classique et la pensée de Keynes
Analyse sectorielle : Les principaux points de la confrontation entre la théorie classique et la pensée de Keynes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar magnolito • 10 Février 2014 • Analyse sectorielle • 907 Mots (4 Pages) • 763 Vues
Nous assistons de nos jours à une austérité généralisée en Europe. En effet, les états essayent de réduire leur déficit public en gelant les dépenses. Nous voyons que les politiques libérales sont encore largement majoritaires dans le monde. Le fait de remonter dans le temps en étudiant les économistes pour mieux comprendre les politiques actuelles est important. Autrement dit, il est recommandé de regarder d’où l’on vient pour essayer de choisir où l’on veut aller.
Mais quels sont les points d’opposition majeurs entre la théorie classique et la pensée de Keynes ?
A) L’ordre naturel
Pour tous les économistes libéraux, il existe un ordre naturel. Nous pouvons même parler d’une croyance. Le mot « Providence » est employé dans le texte est renvoi à la providence divine chez les physiocrates comme François Quesnay. Cet ordre repose sur des lois qu’il serait aussi absurde de modifier que les lois de la gravité ou encore de la météo.
Les classiques comme Ricardo, Say, Malthus ou encore Mill sont obnubilés par Newton. A l’image de l’attraction cosmique, l’intérêt individuel est posé comme le principe fédérateur de la vie économique. Pour eux, l’économie est une science exacte. Cette citation de Walras étaye bien cette avancée : « l’économie mathématique prendra son rang à côté de l’astronomie et de la mécanique mathématique, et ce jour là aussi, justice nous sera rendue ».
L’idée de pessimisme est quasiment partagée par tous les classiques. Pour Malthus, il faudrait interdire les relations sexuelles hors mariage et se marier le plus tard possible. Il s’agit de la loi du long terme. Elle consiste à ajuster l’économie par la mort. Le salaire ne doit pas s’éloigner du minimum vital. De ce fait, les plus faibles sont naturellement éliminés et le système économique pourrait fonctionner convenablement. Ricardo rejoint Malthus avec sa théorie de l’état stationnaire.
Les économistes libéraux sont pour le laissez-faire, ne pas perturber les échanges économiques.
B) La philosophie du laissez-faire
Le mot d’ordre pour les économistes libéraux est de ne pas fausser la concurrence. Le marché de concurrence pure et parfaite joue un rôle central. Ils considèrent que les produits sont homogènes, que le marché est transparent, que l’on peut entrer et sortir librement du marché et qu’il y a atomicité du marché.
Quatre principes représentent le fondement du libéralisme politique. L’absolutisme est refusé. La société doit avoir une autonomie par rapport à l’Etat. Le peuple est souverain, c'est-à-dire qu’il doit y a voir une démocratie représentative. L’individu doit être valorisé ainsi que sa liberté. Enfin, l’Etat se doit d’être neutre vis-à-vis des conceptions religieuses et morales.
Pour Adam Smith, la somme des intérêts individuels conduit à l’intérêt général. Il met en avant la théorie de la main invisible. Cette métaphore signifie que les marchés s’autorégulent et conduisent à une harmonie sociale.
Nous sommes à l’heure actuelle clairement basés sur une politique de l’offre. Jean Baptiste Say montrait avec la loi des débouchés que l’offre
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