Les premières pensées économiques
Commentaires Composés : Les premières pensées économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ninou1411 • 3 Mars 2014 • 3 986 Mots (16 Pages) • 895 Vues
Partie 1 : La pensée économique
Chapitre 1 : Les premières pensées économiques
L’économie telle que nous al connaissons n’a réellement débuté qu’à partir du 18ème siècle. En effet,
auparavant, le monde vivait globalement dans une économie de pénurie. A partir du 18ème siècle,
l’agriculture s’intensifie et devient de plus en plus efficace.
1) La pensée économique dans l’antiquité (-3000 à 476)
a) Platon :
Selon lui, la cité idéale suppose peu d’hommes et elle organise la circulation de la monnaie.
b) Aristote :
Trois points majeurs sont abordés :
- L’origine du prix et la valeur des objets : Distinction entre valeur d’usage et d’échange. Le prix
est la valeur d’échange qui et elle s’écarte de la valeur d’usage : notion de « juste prix ».
- La nature de la monnaie : Le pouvoir d’achat (qui peut s’échanger contre n’importe quoi) que
possède la monnaie est indépendant de la volonté de l’état.
- La nature profonde du prêt à intérêt : L’argent ne crée pas l’argent, il condamne le prêt car
selon lui, il mène l’emprunteur à la ruine et à la perte de liberté.
2) La pensée scolastique (Moyen âge : 476 à 1492)
La pensée scolastique prend son essor après la prise de Constantinople en 1204. Elle s’appuie sur la
religion et les textes d’Aristote.
a) St Thomas d’Aquin :
Trois réflexions importantes :
- Il défend la propriété privée « Ce qui appartient à tous n’appartient à personne ».
- Il développe la théorie du « juste prix » : C’est celui pour lequel les deux partis sont gagnants.
- Il atténue l’interdit du prêt à intérêts en distinguant intérêt et usure.
b) Les franciscains et le renouveau thomiste :
Nicolas Oresme au 14ème siècle défend l’idée qu’une hausse de la quantité de monnaie n’entraine pas
d’augmentation de la richesse mais seulement une augmentation des prix. Le «Traité des monnaies »
est considéré comme le premier ouvrage économique de l’histoire.
Au 16ème siècle, l’école de Salamanque développe la notion de « juste prix » de st Thomas d’Aquin.
Elle met en place pour la première fois les notions centrale de la concurrence (Liberté d’échange,
symétrie de l’information…)
3) Le mercantilisme (Renaissance : 1420 à 1630)
Suite à la découverte du nouveau monde, un afflux considérable de capitaux (métaux précieux)
convertit en monnaie, entraine une hausse des prix (la quantité de monnaie en Europe entre 1450 et
1550 est multipliée par huit). L’Espagne est donc le pays dominant et on assiste à l’avènement de la
vie privée. Dans l’antiquité, l’homme vivait pour la cité, au Moyen-âge, pour dieu et à la Renaissance,
pour lui-même. Une pensée laïque apparait et laisse place à l’apparition du mercantilisme.
a) Définition :
Trois éléments principaux :
- Croissance si et seulement si accroissement de la quantité de monnaie en circulation.
- Pour l’accroître : conquête de territoire, impôts sur pays vaincus, exportations nettes.
- Développer des manufactures destinées à l’exportation.
Jean Bodin est le père de la « théorie quantitative de la monnaie » (toute hausse de la quantité de
monnaie en circulation entraine une hausse générale des prix).
Avec les mercantilistes seront introduites les notions de croissance économique par l’investissement,
de plein emploi.
b) Les politiques économiques mercantilistes :
Le mercantilisme va influencer toutes les politiques économiques de la renaissance à la fin du 18ème
siècle (fiscalement). En France, c’est Colbert (ministre de Louis 14) au 17ème siècle qui développe
marine marchande (Importations d’Asie pour exporter en Europe) et un cadre fiscal performants.
Chapitre 2 : Les physiocrates et Adam Smith
Le 17ème siècle voit monter en puissance la France face à l’Espagne dont les ressources américaines se
tarissent. Le mercantilisme se heurte à divers problèmes : pour être en excédent un autre pays doit
être en déficit, la hausse des prix a entrainé un transfert des revenus plus qu’une hausse de ces
derniers, de plus, le mercantilisme n’a rien changé au problème de disette. Dans un contexte de
guerre quasi permanente, les états s’endettent énormément et procède régulièrement à l’annulation
de leurs dettes, ils connaissent donc des problèmes croissant de financement même en augmentant
les taux. C’est dans ce climat que nait une école d’économistes à part entière : « les physiocrates ».
1) Les précurseurs
Boisguilbert : Selon lui, fondateur du libéralisme économique, la France commet deux erreurs dans
sa politique économique :
- Croire que la richesse est l’accumulation d’or (alors que c’est
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