Marine Le Pen

Marine Le Pen l’a confirmé mardi lors de ses vœux. Elle a programmé de venir soutenir les candidats du Front National en lice à Metz et Nancy. Dans la cité ducale, où la tête de liste est l’étudiant en droit Pierre Ducarne, elle serait annoncée pour « le 13 mars », indique Jean-Luc Manoury, membre du comité central du parti. Le lendemain, ajoute-t-il, elle devrait poursuivre par un crochet par Forbach, sur les terres du vice-président frontiste : Florian Philippot. Évidemment, ce calendrier peut évoluer, mais Jean-Luc Manoury assure avoir des indications assez fiables concernant ce programme.

À Nancy, il manque neuf candidates sur la liste FN

Le responsable départemental en profite pour faire le point sur les candidats du Front National engagés dans la bataille des municipales de mars prochain. Si on savait que le parti présenterait une liste à Nancy (conduite par Pierre Ducarne), Lunéville (par Pascal Bauche), Pont-à-Mousson (par Jean-Luc Manoury), ou encore à Saint-Nicolas-de-Port (Fabien Denis), on n’imaginait pas que le parti serait en capacité de soutenir des candidats à Saint-Max et Pompey. Jean-Luc Manoury le confirme. À Saint-Max, sur les terres d’Eric Pensalfini, il y aura donc une triangulaire. Le candidat FN s’appelle Emmanuel Charrier. Il a une quarantaine d’années et il serait chef d’entreprise. Jean-Luc Manoury prévoit de le présenter la semaine prochaine. À Pompey, il ne manque plus qu’une salle pour organiser la conférence d’installation du candidat local. Il s’appelle Jonathan Graeffly. En revanche, à Vandœuvre, la personne qui était en mesure de porter la liste a finalement renoncé. Il n’y aura donc pas de candidat FN dans la deuxième ville de Meurthe-et-Moselle.

Si plusieurs candidats frontistes sont en lice, tous n’ont pas bouclé leur liste. C’est le cas de Pierre Ducarne à Nancy. Il éprouve toujours des difficultés à trouver des femmes prêtes à s’engager. Il y a deux mois, il lui manquait une quinzaine de candidates. « Aujourd’hui, pour compléter notre liste nous recherchons encore neuf femmes et un homme », indique-t-il. Il explique cependant que les fêtes et les exams à la fac l’ont un peu ralenti, « mais dès le 11 janvier, nous passons à l’offensive », prévient Pierre Ducarne.

Selon enfin Jean-Luc Manoury, de nombreux sympathisants du FN s’engageront sur des listes sans étiquette dans plusieurs petites communes du département.

Alexandre POPLAVSKY

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