Le krach de 1929
Cours : Le krach de 1929. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Mars 2013 • Cours • 879 Mots (4 Pages) • 581 Vues
JoLa Crise économique de 1929 (en anglais The Great Crash) est un essai de l'économiste canadien John Kenneth Galbraith paru en 1955, présentant le scénario et l'analyse du krach de 1929. J. K. Galbraith insiste particulièrement sur les conséquences néfastes des comportements spéculatifs, affirmant également que la connaissance des mécanismes en jeu en 1929 doit permettre d'éviter la récurrence de ce type d'événements.
Sommaire [masquer]
1 Genèse
2 Résumé
3 Notes et références
4 Éditions et traductions
Genèse[modifier]
The Great Crash fut écrit durant l'été et l'automne de 1954, à l'invitation de Arthur Meier Schlesinger, Jr., l'historien travaillant alors à ses ouvrages sur Franklin D. Roosevelt (The Age of Roosevelt) et souhaitant s'appuyer sur un travail compétent sur la période de la crise de 19291. Galbraith travaillant alors sur son manuscrit de L'Ère de l'opulence et ne parvenant pas à se satisfaire de son travail jusque là vit dans cette proposition l'occasion de s'en distraire, et affirma plus tard n'avoir jamais « eu plus de plaisir à écrire un livre1 ».
Le livre, dans lequel Galbraith choisit sciemment de se concentrer sur les jours ayant précédé le krach boursier, fut publié le 21 avril 1955, après que Galbraith eut attiré l'attention des médias, en particulier en raison des accusations de communisme formulées par le sénateur de l'Indiana Homer E. Capehart, dans le cadre de la chasse aux sorcières1.
Résumé[modifier]
Galbraith dresse minutieusement l'enchaînement des faits, de l'essor de la sphère financière au cours des années 1920 jusqu'au krach de l'automne 1929. Il ne se limite toutefois pas à Wall Street, à la bourse et aux banques. Il rappelle ainsi que l'« orgie spéculative » a également touché d'autres secteurs, en particulier l'immobilier en Floride. Il n'omet pas de signaler les erreurs et les malversations de grands responsables d'établissements bancaires, comme Albert H. Wiggin de la Chase, Charles E. Mitchell de la National City, ou encore Richard Whitney de la Richard Whitney and Company. Il souligne les analyses fantaisistes d'économistes en vogue, comme Irving Fisher ou la Harvard Economic Society dont la confiance en un marché perpétuellement haussier, et dans le laissez-faire réglementaire, n'était basée sur aucune garantie.
Galbraith s'efforce aussi de mettre à bas certaines légendes, comme le fait que la crise financière aurait été importée depuis l'économie réelle en raison de signes d'essoufflement de cette dernière dès le printemps (au contraire, cet essoufflement est une conséquence de la spéculation boursière qui aspire des capitaux, dès lors désinvestis de l'industrie). Dans un registre plus anecdotique, il détruit également le mythe d'une vague de suicides, les cas dans le monde de la finance restant rares, et les statistiques new-yorkaises n'indiquant aucun pic notable.
L'économiste s'attache surtout à restituer l'événement dans toute sa complexité, mettant en garde contre l'explication du krach uniquement par la faiblesse des taux d'intérêt ou par la généralisation de l'achat d'actions
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