La politique conjoncturelle en 2013
Compte rendu : La politique conjoncturelle en 2013. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 031090 • 20 Mars 2021 • Compte rendu • 1 679 Mots (7 Pages) • 419 Vues
Note Argumentée
SUJET : La politique conjoncturelle européenne en 2013 :
La situation économique d’une zone, ici de l’Europe, s’apprécie de manière quantitative et qualitative. En se référant à des indicateurs tels que la variation des prix ou le niveau de vie ou d’éducation. Cette appréciation est la base de toute prise de décision de politique économique dans le but d’augmenter la richesse du pays et permettent de comprendre la situation économique à une période donnée. La notion de conjoncture se réfère à la situation générale de l’économie d’un pays, situation résultant d’un faisceau de circonstances, ici les variables économiques. Cette étude nous amène à la période 2013 dans l’espace européen.
I. Quelles sont les variables économiques et dans quelle mesure permettent-elles d’apprécier la situation conjoncturelle européenne en 2013 ?
Quatre grandes variables qui sont le taux d’inflation, le taux de croissance, le taux de chômage et le solde de la balance commerciale et celle des transactions courantes servent de base à cette appréciation. Ce sont elles qui indiquent la performance économique et la richesse d’un pays sur sa situation présente, le passé proche et le futur, à court terme.
Ainsi, l’on retrouve le taux d’inflation qui se caractérise par une hausse généralisée et persistante du niveau général des prix et concerne la plupart des biens et services. Ce taux d’inflation influence les décisions des agents économiques au niveau de leur consommation, de leur épargne ou leur investissement. En effet, une hausse des prix changera leurs anticipations dans ces domaines. L’objectif de taux d’inflation de la Banque Centrale Européenne est de 2% par an, garantissant la valeur de l’euro par rapport aux autres monnaies. Ainsi, à partir de 2008, ce taux directeur frôlait les 4% pour s’abaisser à 0.50% en 2013 pour relancer l’activité.
Deuxième variable : le taux de croissance. Relié au PIB (produit intérieur brut : sommes des valeurs des biens et services produits dans un pays sur une année), il correspond à l’évolution annuelle du PIB en %. En 2013, le taux de croissance est à peine positif alors qu’une croissance dynamique oscille entre 3 et 5%. Une croissance faible se situe entre 0 et 2%. Cet indicateur permet la comparaison de la progression de la richesse crée au sein des différents pays européens et est l’élément de base de toute politique économique car elle conditionne les choix de l’État en matière de politique conjoncturelle.
Le taux de chômage, comme troisième variable. Calculée par l’INSEE et caractérisée par le Bureau International du Travail, la notion de chômage qualifie les personnes de plus de quinze ans qui remplissent ces conditions : être sans travail, en rechercher activement et être disponible pour travailler. Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs sur la population active au sens du BIT (population active occupée + chômeurs). Le taux de chômage naturel, d’équilibre est celui vers lequel tend l’économie sur le long terme. Il est inférieur à 5%. Le taux de chômage a une incidence sur le comportement des agents économiques (ménages, entreprises, administrations)) par rapport au salaire, à leur épargne et la consommation baisse au profit de l’épargne en cas de hausse du chômage. Les entreprises s’en trouveront lésées au niveau de leur activité puisque baisse de la consommation et les administrations verront le montant de prélèvement obligatoire diminuer et les aides et prestations sociales augmenter. Ainsi, en 2013, selon l’OCDE, le taux de chômage de la population active au niveau européen avoisinait les 15%.
Enfin le dernier indicateur est celui du solde de la balance commerciale et celle des transactions courantes. Pour un pays, la balance commerciale est l’ensemble des exportations et des importations de biens avec le reste du monde en excluant les services. Le solde de la balance commerciale est la différence entre les valeurs des exportations et des importations de biens. Si la différence est positive, alors le pays est en excédant, si non, en déficit commercial. La balance des transactions courantes, quant à elle, comptabilise les échanges d’un pays avec l’étranger c’est-à-dire l’ensemble des opérations réalisées entre un résident et un non-résident dans une période donnée. Cet indicateur mesure la compétitivité d’un pays ainsi que le dynamisme de son économie dans les échanges internationaux. Dans le négatif, il traduit une faiblesse de la progression des exportations. Depuis 2012, il tend à se stabiliser voire se réduire dans certains pays.
Ces quatre indicateurs conjoncturels (solde extérieur en % du PIB, taux d’inflation, taux de chômage et taux de croissance du PIB) se retrouvent dans le carré magique de l’économiste Nicholas Kaldor. Ainsi, il permet d’apprécier la situation d’un pays par une représentation graphique de ces quatre indicateurs. La situation économique est idéale lorsque ces quatre points se rejoignent mais cela est difficilement atteignable. Cet outil permet de comparer les indicateurs de la situation économique d’un pays
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