A Les objectifs politiques conjoncturels
Cours : A Les objectifs politiques conjoncturels. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thibaunator • 23 Février 2016 • Cours • 1 816 Mots (8 Pages) • 1 289 Vues
A Les objectifs politiques conjoncturels
Les politiques conjoncturelles visent à réguler l’activité à court-terme.
En 1960, l’économiste britannique Nicholas Kaldor représente sous une forme schématique l’objectif de la croissance « équilibrée : le « carré magique ». Cette représentation permet de mesurer les performances des économies.
L’expression « carré magique » souligne combien il est impossible d’atteinte simultanément les quatre objectifs : parfois, une croissance forte s’obtient au détriment de l’équilibre extérieur, le plein-emploi au détriment de la stabilité des prix.
L’Etat va donc privilégier certains objectifs au détriment d’autres. Une hiérarchie de ces objectifs est établie en fonction des contraintes de l’environnement économique et du cadre réglementaire européen.
Les politiques conjoncturelles sont, la plupart du temps contracycliques (allant dans le sens inverse ou cen ant contrer les évolutions conjoncturelles, défavorables)
Lorsque l’activité économique est faible et en diminution, en phase de récession, l’Etat mène une politique de relance
-lorsque l’activité économique est forte, en phase d’expansion, dans le but de limiter tout risque inflationniste et de veiller à l’équilibre extérieur, l’Etat peut conduire une politique de rigueur
Les politiques conjoncturelles peuvent être aussi procycliques lorsque l’Etat agit dans le sens de la conjoncture économique favorable pour l’amplifier.
Instrument des politiques conjoncturelles
La régulation conjoncturelle de l’activité économique s’effectue au moyen de 2 instruments principaux : le budget (politique budgétaire) et le taux d’intérêt directeur (politique monétaire)
La politique budgétaire est un des moyens dont on dispose le gouvernement pour réguler l’activité économique afin d’atteindre ses objectifs économiques et sociaux.
Le gouvernement, en fonction de l’évolution de la conjoncturelle économique, peut conduire 2 politiques budgétaires.
« La politique budgétaire expansionniste dite de relance une politique keynésienne
En cas de faible croissance économique, voire de diminution de la croissance économique (récession) le gouvernement met en œuvre une politique conjoncturelle qui vise à accroître la demande globale (la consommation des ménages et l’investissement des entreprises).
L’Etat augmente ses dépenses publiques, les PO diminuent ce qui conduit à créer un déficit budgétaire.
Ici le budget de l’Etat joue un rôle de stabilisateur automatique de la conjoncture. Le déficit budgétaire est ici favorable (encourage la demande globale) et n’es que temporaire. L’augmentation des dépenses publiques et la diminution des PO permettent une augmentation du revenu des ménages et une hausse de la consommation (de la demande). Cette augmentation de la demande conduit à une hausse de la production des entreprises qui retrouvent ainsi une capacité d’investissement et pense à créer des emplois. L hausse de la production des entreprises se traduira elle-même par une hausse de la demande. La demande entraîne la production qui entraîne ainsi la création d’emmplois pour produire les biens et services demandés, et donc par répercussion entraîne une nouvelle demande. C’est ce que l’on appelle le multiplicateur keynésien.
Le multiplicateur keynésien conduit à terme à réduire le déficit budgétaire.
B. La politique budgétaire « de rigueur » dite « de stabilisation » une politique libérale
La politique budgétaire vise à réduire l’inflation les déficits
Elle conduit souvent à ralentir la croissance économique. L’Etat, en diminuant ses dépenses publiques et en maintenant à un certain niveau les PO, voire en les augmentant, souhaite parvenir à l’équilibre ou à l’excédent du budget et ainsi limiter le poids de la datte publique. Pour les libéraux, le retour de la croissance forte passe par une amélioration de la compétitivité des entreprises au niveau international.
Pour accompagner, cette amélioration de la compétitivité des entreprises, l’Etat, sans forcément diminuer les PO, réorganise sa politique fiscale afin qu’elle ne pénalise pas les entreprises (ex : allégements de charges sociales).
Par ailleurs, en limitant le poids de la dette publique, l’Etat atténue l’effet d’éviction.
En effet, le financement des dépenses budgétaires accapare des ressources au détriment du financement de l’investissement productif. En réduisant les dépenes publiques cela conduit à « redonner » des liquidités à l’économie. Les entreprises peuvent investir et ainsi améliorer leur compétitivité au niveau international, créer des emplois et les ménages retrouvent la possibilité de consommer. Dans la cadre européen, les politiques conjoncturelles sont contraintes par l’impératif, de réduction des déficits publiques et de latte publique.
2. Les politiques monétaires
Les politiques monétaires représentent
Les décisions de la politique monétaire veuillent prioritairement à assurer la stabilité des prix sans préjudice de l’objectif de la croissance et de lutte contre le chômage. Dans l’UE, depuis 1998, la politique monétaire et du ressort de la BCE. La CE doit veiller le taux d’inflation inférieur à 2 %
Les outils dont dispose la BCE pour assurer sa mission sont :
Les opérations d’open market (effectuées aux conditions de marché) : elles jouent un rôle important dans le pilotage des taux d’intérêt et la gestion de la liquidité bancaire. Elles fournissent une indication quant à l’orientation de la politique monétaire. Elles visent à favoriser ou à limiter la liquidité bancaire suivant l’objectif visé. La Banque centrale acheté ou vend alors des titre s sur le
Le principal taux d’intérêt directeur….
Les taux de réserve obligatoire : les banques commercialisées en zone euro doivent constituer
La politique monétaire de relance dite accommodante est une politique
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