La gestion des biens publics
Dissertation : La gestion des biens publics. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar apolinecalve • 20 Septembre 2016 • Dissertation • 552 Mots (3 Pages) • 829 Vues
6. La gestion économique des biens publics.
Pour la plupart des biens et services, le libre jeu de l’offre et de la demande permet une allocation optimale des ressources.
Cependant les biens publics qui se caractérisent par une consommation collective : un grand nombre de personne peuvent utiliser un même bien ou service en même temps et sans rivalité entre eux, car la consommation des uns ne limite en rien celle des autres. ( ex : police, éclairage public) ne peuvent quant à eux être allouer en fonction de la loi de l’O et de la D. Or tous ces biens ont des coûts qui doivent être couverts par une recette.
Ainsi, nous pouvons nous demander comment gérer efficacement les biens publics ?
Nous verrons d’une part pourquoi et comment l’Etat doit prendre en charge les biens publiques pures, d’autre part pourquoi les biens publics mixtes provoquent un débat quant au type de gestion à avoir.
I. La prise en charge des biens publiques pures
Passager clandestin —> ( biens publiques pures) Pour certains d’entre eux, il est pratiquement impossible d’exclure des usagers qui ne voudrais pas payer de leur plein gré. Seul une autorité politique qui aura les moyens de lever des impôts pour les financer car si une entreprise privée s’en charge, chacun adoptera le comportement de passager clandestin. D’où le marché privée et le marché concurrentiel ne permette pas la production d’un service utile et fortement demandée par le plus grand nombre. —> production publique
—> bien public pur : consommation collective et nécessité d’un financement public (police justice…)
II. Le débat quant aux biens publics mixtes
externalités —> bien public « impurs » ou mixtes sont ceux pour lesquels les entreprises privées peuvent aisément contraindre les usagers à payer. (projection de film, cours à la facultés)
Ces biens peuvent être pris en charge par l’Etat bien qu’il soit réaliste de les faire régir par des entreprises privées car ils entrainent (dans le cas de la santé et de l’éducation) des effets externes positif ou négatifs sur le bien être collectif. En effet, les décisions privées en matière de santé et d’éducation ne prennent spontanément en compte que leurs couts et avantages privés alors qu’ils ont d’importants effets externes. —> sous consommation de soins et d’éducation si il est privé. —> nécessité de l’Etat lorsque les mécanismes spontanés du marché ne prennent pas en compte les effets externes.
—> Pour les biens publics mixtes : débat entre biais marchéiste et biais étatiste.
voie marchéiste : création des marchés des droits à polluer = mélange entre intervention publique et les vertus d’un processus décentralisé et concurrentiel de décision économique.
mention rentable, gaspillage —> Même phénomène pour la santé (privatisation-libéralisation) et l’éducation (notamment pour les universités) : autonomie de gestion des hôpitaux et des universités (qui se comportent donc en entreprises privées) + subventions
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