La Politique De Dividende Dans L'approche De Non Neutraité
Documents Gratuits : La Politique De Dividende Dans L'approche De Non Neutraité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bilale • 5 Mars 2012 • 969 Mots (4 Pages) • 2 774 Vues
Introduction
La politique de dividende demeure toujours un sujet de controverse. Ainsi, Black (1976) a désigné par « dividend puzzle », l’absence d’une solution relative au choix d’une politique appropriée.
L’influence de la politique de dividende sur la valeur de la firme a fait l’objet d’une importante littérature. Deux grands courants de pensées se sont historiquement opposés :
• Celui de la non neutralité qui soutient que la valeur de l’action est déterminée ou en tout cas influencée par les dividendes versés.
• Celui de la neutralité de la politique de dividende, c'est-à-dire une absence d’influence sur le cours boursier.
Notre étude s’étendra sur la non neutralité qui soutient que la valeur de l’action est déterminée ou en tout cas influencée par les dividendes versés.
Section 1 : Thèse de non neutralité de la politique de dividendes
1- Le modèle de Gordon et Shapiro
Gordon et Shapiro ont montré que le montant des dividendes et surtout leur croissance devrait être les principaux facteurs explicatifs des cours des actions, pour cela, ils ont utilisé un certain nombre d’hypothèses qui sont :
• L’unique source de financement possible pour l’entreprise est la rétention des bénéfices.
• La firme retient une proportion constante de ses bénéfices par action.
• Les investisseurs opèrent dans un marché parfait caractérisé par l’absence de taxes et de coûts de transactions.
• Gordon et Shapiro considèrent aussi l’hypothèse de certitude et l’hypothèse d’absence de dette.
a- Le modèle original
Gordon et Shapiro considèrent que la valeur(Po) d’une action doit être égale à la somme actualisée des dividendes futurs anticipés.
Po= ∑
Avec Dt : dividende versé à l’époque (t)
K : taux d’actualisation, c'est-à-dire de rentabilité exigée par l’actionnaire.
Mais comme il est difficile en pratique de prévoir pour les années futures l’échéance des dividendes, Gordon et Shapiro proposent l’hypothèse suivante :
Les dividendes augmentent à un taux (g) constant et nécessairement inférieur au taux (K) d’actualisation, cette hypothèse de croissance infinie des dividendes à un taux constant, même si elle paraît contraignante, permet cependant d’obtenir un modèle beaucoup plus simple d’évaluation.
Po=D1/ (K-g) : (1)
Avec D1 : dividende anticipé sur la prochaine période
K : taux d’actualisation
g : taux de croissance des dividendes anticipés
• Si (b) est le taux de rétention du bénéfice par action et (r) le taux de rentabilité réalisé par la firme, on peut alors écrire l’égalité suivante :
g= b * r
• Si (B) est le bénéfice par action anticipé sur la prochaine période, alors on peut écrire la relation (1) comme suit :
P
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