La Création Monétaire
Compte Rendu : La Création Monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar floflo420 • 17 Avril 2013 • 782 Mots (4 Pages) • 724 Vues
Mécanismes :
o
Au niveau microéconomique
, ce sont les banques de second rang qui constituen
t le
moteur de base de la création de monnaie, lorsqu’el
les octroient des crédits à leurs
clients. Ces crédits génèrent en effet des dépôts d
ans les comptes bancaires des agents
auxquels sont réglées diverses transactions, ce qui
alimente la circulation de la monnaie
scripturale.
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La monnaie représente ainsi une dette contractée pa
r les banques à l’égard des agents
non financiers, et ses contreparties sont les créan
ces exigées lors de l’octroi des crédits.
Par convention, la masse monétaire est donc inscrit
e au passif des banques, où elle
voisine avec leurs fonds propres et leurs autres de
ttes, et leurs contreparties sont
inscrites à l’actif, où elles voisinent avec leurs
immobilisations et leurs éléments de
trésorerie.
o
Au niveau macroéconomique
, c’est la Banque centrale qui régule la création m
onétaire
au sein d’un espace économique donné, d’une part en
imposant aux banques de second
rang le respect d’un certain nombre de contraintes,
d’autre part en jouant le rôle de
prêteur en dernier ressort (voir infra, pages 6 et
7).
c
2
) Théories :
Un vif débat a opposé deux écoles au XIX
è
siècle, à propos des pratiques de création monétai
re :
o
Les bullionistes
, regroupés derrière Ricardo au sein de la
currency school
(Robert Torrens,
Henry Thornton, Samuel Overstone), réclamaient au n
om de l’orthodoxie que la création
monétaire soit strictement indexée sur le stock de
métaux précieux en circulation. Il
s’agissait pour eux d’établir prioritairement une c
onfiance durable dans les nouvelles
formes de monnaie, qui apparaissaient plus ouvertem
ent fiduciaires (et donc porteuses
de risques) que leurs devancières.
o
Les
antibullionistes
, regroupés derrière Malthus au sein de la
banking school
(Thomas
Tooke, John Fullarton, John Stuart Mill), souhaitai
ent au contraire déconnecter la
création monétaire du stock de métaux précieux, au
nom des besoins d’accompagne-
ment de la croissance économique et en vertu d’un s
imple principe de probabilité (tous
les clients ne viendront jamais rechercher leurs av
oirs en même temps).
o
Le
Bank Charter Act
, adopté au Royaume-Uni en 1844 sous l’influence de
Robert Peel, va
consacrer la victoire des bullionistes, et permettr
e à la monnaie-papier de s’imposer
progressivement dans les esprits grâce à une remarq
uable stabilité.
Ce débat s’est prolongé tout au long du XX
è
siècle, au gré de l’évolution des pratiques bancai
res et de
leurs effets économiques :
o
Il a dans un premier temps semblé tranché lorsque,
à la suite des travaux fondateurs de
Arthur Cecil Pigou, Irving Fisher a formalisé à par
tir de 1913 au nom de
l’école
monétariste
sa théorie quantitative de la monnaie : en s’appuy
ant sur l’équation quanti-
tative fondamentale
10
, il a montré la
neutralité
de la monnaie sur l’économie réelle
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