Facteurs travail et capital: seules sources de croissance économique ?

Après la fin des Trentes Glorieuses, la croissance économique en France était  globalement en expansion, mais depuis l'impact de la crise des Subprimes a engendré une récession c'est-à-dire un ralentissement de la croissance économique, quant à celle-ci elle est mesuré par l'évolution du P.I.B et désigne la variation de la quantité de biens et services produits dans un pays au cours d'un temps donné, ainsi pour avoir une croissance il est nécessaire de fusionner les facteurs de productions souvent assimilés au travail (population active) et au Capital ( machines, …).

Cependant, peut-dire que ces facteurs sont les seules sources de croissance économique ?

Tout d’abord nous verrons que les facteurs travail et capital sont effectivement sources de croissance économique, puis, nous verrons que ces deux facteurs ont besoin d’être accompagnés par d’autres sources de croissances.

Il apparaît logique que les facteurs travail et capital soient source de croissance économique, puisque leur combinaison par les producteurs permet la création de richesse. Etant donc un des facteurs combinés pour créer des richesses, l’augmentation de la quantité de travail permetrrait donc d’accroître la capacité de production. Le facteur travail possède donc un poids important dans la production et donc de ce fait dans la croissance économique, comme en Espagne (doc2) où la croissance économique sur la période allant de 1985 à 2011 s’élevait à 2,8%, il y contribuait à hauteur de 1.2 points. Etant donné que ce facteur englobe tous les actifs, l’augmentation de la quantité de travail passe donc par une augmentation du nombre d’heures travaillées dans l’économie. On peut remarquer (doc 1) qu’il existe une corrélation entre la croissance de la population active et celle du PIB, en France sur la période allant de 1975 à 2012, on peut noter que le PIB augmente plus vite le nombre d’actifs, de ce fait, on peut en conclure qu’il n’est pas le seul facteur de croissance économique. En effet, le facteur capital est aussi une variable de la production et donc de la croissance économique, on peut remarquer par ailleurs dans le document 2 que sa contribution diffère selon les pays, la plupart font plus appelle au capital qu’au travail mais certains plus que d’autres. On remarque dans le document 4, que des pays ont eu une croissance grâce à l’investissement, autrement dit grâce à la formation brute de capital fixe, l’exemple le plus marquant est celui de la Chine on remarque que la courbe subit une croissance constante sur la période allant de 2001 à 2012. Tout comme le facteur travail, l’augmentation du capital conduit donc aussi à des gains de productivité, en effet, le capital peut augmenter ou tout simplement renouveler, cela permet d’être plus productif. Bien qu’ils permettent d’accroître les capacités de production et qu’ils soient à l’origine de la croissance, les gains de productivité ont différentes sources.

Une très large partie de la croissance économique est engendrée par le progrès technique. En effet, il représente l’ensemble des éléments permettant l’amélioration des méthodes de production et donc d’augmenter la productivité. Les connaissances et la formation favorisent l’introduction de technologies nouvelles, l’accumulation de connaissance étant quasiment infini, c’est donc un facteur très important voire décisif de la croissance. La contribution de ka productivité globale des facteurs est une mesure du progrès technique, qui dans certains cas pèse parfois plus de la moitié de la moitié de la croissance du PIB comme dans le document, l’exemple du Japon est le plus révélateur, en effet, sur la période allant de 85-11, la croissance annuelle moyenne du PIB est de 1.7%, la productivité globale des facteurs représente 1.2 points de cette croissance. Ce progrès technique comme les investissements en capital humain ou encore la recherche entraînent un processus celui de croissance dîtes endogène, on peut retenir de cette théories deux points :

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