L’accumulation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ?

L’accumulation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ?

Depuis toujours, les économistes des sociétés capitalistes modernes analysent le processus de croissance économique en se basant sur les facteurs travail et capital.

Le facteur travail représente le travail humain effectué pour la production de biens et services en contrepartie d’une rémunération.

Le facteur capital regroupe tous les les services effectués, ces deux facteurs sont donc indispensables à la croissance économique.

 L’accumulation des des facteurs travail et capital est une source de croissance. Donc, les facteurs de production ne sont-ils pas aussi source de croissance ? N’y a-t-il pas d’autres facteurs essentiels à la croissance économique ?

Avant tout, nous allons nous intéresser à la mobilisation des facteurs de production qui sont : la hausse de la quantité de travail et la hausse de la quantité de capital.

Ensuite nous allons observer que d’autres acteurs ont un rôle dans la croissance économique.

Il s’agit tout d’abord du rôle de l’éducation et des des autres institutions, puis du progrès technique, de l’innovation.

Pour commencer, la mobilisation des facteurs de production est source de croissance.

D’une part, la hausse de la quantité de travail est source de croissance. En effet, la quantité de travail donc le nombre d’heure de travail peut favoriser la croissance lorsqu’on augmente la production de biens et de services on augmente donc la quantité de capital.

D’après l’OCDE, en France, en 2010 les heures travaillées totales représentaient 0,4 points de pourcentage du PIB qui était de 2%. En 2015 on remarque une baisse de 0,2 points de pourcentage concernant les heures travaillées totales, suivie d’une baisse du PIB qui est passé de 2% en 2010 à 1,1%  en 2015. On peut donc constater une corrélation positive entre le nombre d’heures d’heures travaillées et le PIB. On remarque aussi cette corrélation positive en Allemagne ce qui démontre que la quantité de travail est source de croissance lorsqu’elle est en hausse. En revanche on remarque une corrélation négative entre les heures totales travaillées et le PIB  en Corée du Sud et aux états-Unis, ce qui montre que la quantité de travail n’est pas le seul facteur de production.

Nous allons voir que le capital à aussi son rôle à jouer.

En effet la hausse de la quantité de capital est une source de croissance. Introduire davantage de machines dans dans la production augmente les quantités produites et doc la croissance.

Les quantités produites en hausse créent une hausse des demandes et donc une hausse l’investissement mais aussi une hausse des profits. Ainsi, si tout augmente ensemble, c’est la croissance économique qui grandit.

D’après l’OCDE la Corée du Sud à le plus haut PIB en 2010 et 2015, parmi la France, l’Allemagne et les États-Unis. La quantité de capital a bien un impact car c’est aussi le pays ayant le plus de points de pourcentage dans la contribution du capital hors TIC en 2010 et 2015.

Les facteurs travail et capital fonctionnent ensemble, ils permettent une croissance extensive.

Toute fois, ils ne sont pas les seuls éléments favorables à la croissance économique.

En plus des éléments évoqués précédemment, d’autres éléments jouent un rôle important dans le processus de croissance.

Dans un premier temps l’éducation y participe et elle est une porte d’entrée à l’innovation. L’éducation améliore la productivité du travail en formant des personnes, en créant du capital humain. Ainsi elle permet une hausse du PIB. L’éducation permet aussi d’innover l’économie, de l’adapter au temps présent tout en amenant à un taux de croissance plus élevé.

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