En quoi la détermination de l’épargne chez les différents courants de pensée a t-elle un impact sur le circuit macro économique ?
Dissertation : En quoi la détermination de l’épargne chez les différents courants de pensée a t-elle un impact sur le circuit macro économique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cloé Singer • 21 Février 2019 • Dissertation • 1 086 Mots (5 Pages) • 573 Vues
En quoi la détermination de l’épargne chez les différents courants de pensée a t-elle un impact sur le circuit macro économique ?
Au sein de l’économie orthodoxe aujourd’hui, de nombreuses théories néo classiques sont encore utilisés grâce à leurs outils tel que l’égalisation entre l’offre et la demande.
Le courant néo classique est apparu dans les années 1860, date à laquelle ces derniers vont reprendre les idées des classiques ( Smith, Ricardo, Marx ), pour les moderniser, mais vont cependant laisser de côté certaines théories comme celle de la valeur travail. Le keynésianisme quant à lui est né en 1883, grâce à John Maynard Keynes, il va être l’auteur de l’œuvre « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », où il exposera sa pensée macro économique. Il exposera ses idées face à la demande effective, mais aussi l’importance de l’état d’intervenir dans l’économie par le biais d’un état-providence.
Les néo classiques et les Keynésiens ont longtemps eu des théories contraires face à la détermination de l’emploi, de l’épargne, du circuit macro économique… C’est pour cela que nous allons voir aujourd’hui en quoi la détermination de l’épargne chez les différents courants de pensée a un impact sur le circuit macro économique. Pour cela nous irons voir dans un premier temps l’analyse de l’épargne pour les néo classiques, puis dans un second temps l’épargne chez les keynésiens.
I LES NÉO CLASSIQUES
A) L’épargne chez les néo classiques…
Pour les néo classiques, l’épargne est le résultat d’un arbitrage qui concerne l’utilisation du revenu, l’arbitrage se fait entre la consommation et l’épargne, et pour les néo classiques, le curseur unique de cet arbitrage est le taux d’intérêt, puisque cet arbitrage est une allocation inter temporel des ressources (c’est à dire qu’il va arbitrer ses dépenses entre le présent et le futur pour maximiser sa satisfaction). De plus, l’individus est rationnel donc il veut maximiser sa satisfaction, qui s’obtient par la consommation, ainsi, spontanément, les individus cherchent le maximum de consommation pour avoir la satisfaction maximale. Pourtant, les néo classiques disent que l’individu peut aussi faire le choix de consacrer une partir de son revenu à l’épargne, ainsi, le taux d’intérêt va être perçu par l’individu comme ce qui vient rémunérer le renoncement à la satisfaction immédiate au profit d’une satisfaction future plus importante. Ainsi, pour les néo classiques, l’épargne est une consommation différée, et si son pouvoir d’achat augmente grâce à son placement, alors l’individu va être incité à renoncer à une partie de sa consommation immédiate au profit d’une consommation futur. Cela explique le fait que plus le taux d’intérêt est élevé, plus il joue un signal incitatif en faveur de l’épargne car il va augmenter la capacité de satisfaction dans le futur. C’est pour ça que l’épargne est une fonction continue croissante du taux intérêt : plus le taux d’intérêt augmente, plus les individus sont incités au renoncement à la satisfaction immédiate car elle est mieux rémunérée.
B)… Et son influence sur le circuit macro économique
De plus, dans l’analyse néo classique, il y a une dichotomie entre l’économie réelle et l’économie monétaire, c’est à dire qu’il n’y a pas d’interactions entre ces 2 sphères, ainsi, ce qui se passe sur le marché réelle n’impact pas ce qui se passe sur le marché monétaire.
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