En quoi la dette publique française, aggravée par la pandémie Covid, peut-elle impacter les achats des entreprises françaises ?

SYNTHESE ECONOMIQUE

« En quoi la dette publique française, aggravée par la pandémie Covid, peut-elle impacter les achats des entreprises françaises ? »

sommaire

Introduction             page 3

Synthèse         page 4-5

Analyse        page 6-7

Conclusion        page 7

INTRODUCTION

« En quoi la dette publique française, aggravée par la pandémie Covid, peut-elle impacter les achats des entreprises françaises ? »

Il convient en premier lieu de définir ce qu’on entend par « dette publique », d’expliquer en quoi elle a été aggravée par la pandémie Covid puis par le biais de l’analyse de déterminer en quoi elle influence les achats de nos entreprises.

La dette publique :

La dette publique est constituée par l’ensemble des engagements financiers de l’État et des administrations publiques pris sous forme d’emprunts. La France utilise actuellement une définition de la dette publique élaborée dans le Traité de Maastricht. Celui-ci contient notamment des critères dits « de convergence » que les pays candidats à l’entrée dans la zone euro devaient respecter. Selon un de ces critères, la dette publique ne devait pas dépasser 60 % du PIB*.

*PIB= Le produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l'intérieur d'un territoire. Les quatre composantes du PIB sont la consommation des ménages, les dépenses publiques courantes, l’investissement et la balance commerciale. En France, la consommation des ménages représente 55% du PIB

Il ne faut pas confondre la dette publique avec le déficit public.

Dette publique= total des emprunts contractés par les administrations publiques

Déficit public= solde annuel budgétaire négatif (les dépenses sont supérieures aux recettes)

Au premier trimestre 2021 la dette publique est estimée à 2 739 Md d'euros, un chiffre en augmentation de 89 Md d'euros par rapport au quatrième trimestre 2020. Insee, 25 juin 2021.

La pandémie Covid : De la crise sanitaire à la crise économique

Fin 2019, plusieurs cas d’une maladie touchant le système respiratoire ont été détectés dans la ville de Wuhan en Chine. Quelques semaines plus tard, l’augmentation du nombre de patients avec les mêmes symptômes a alerté les autorités sanitaires chinoises. Le 30 janvier 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décrète l’état d’urgence pour un nouveau type de coronavirus appelé Covid-19.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, plusieurs stratégies ont été mises en place par les gouvernements pour limiter la propagation et la diffusion du virus. Parmi ces mesures : le confinement de la population, la fermeture des écoles ou encore de certains commerces. les gouvernements mettent délibérément à l’arrêt l’économie pour endiguer la pandémie

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La Covid-19 a eu un impact négatif tant sur l’offre de biens et services que sur la demande.

Du côté de l’offre : certaines activités ont souffert des restrictions sanitaires imposées pour contenir l’épidémie de Covid-19. Par exemple, les restaurants et bars sont fermés depuis de longs mois à la suite des décisions du gouvernement.

Du côté de la demande, la consommation de certains biens ou services a été rendue impossible par la crise sanitaire.

Ex : transports, hôtellerie, restauration…

Ce double impact négatif sur l’offre et sur la demande a eu de lourdes répercussions sur l’économie mondiale, européenne et française, entrainant une grave récession et des conséquences lourdes sur les finances publiques des états, qui ont du mettre en place d’importantes mesures de soutien financiers en s’endettant pour maintenir l’emploi et éviter les faillites.

SYNTHESE

• La dette publique Française a atteint en 2020 son niveau « le plus élevé » depuis 1949.

Dette en 2020 = 2.650,1 milliards d'euros - 115,7% du PIB (vs 97,6% du PIB en 2019)

Déficit en 2020 = 211,5 milliards d'euros - 9,2%. (vs 3,1 % en 2019)

Malgré tout, le gouvernement anticipait une dérive des finances plus importante et tablait sur un déficit de 11,3% et une dette d'environ 120%.

• La crise sanitaire a entrainé une récession de l’activité de 8,2%
• Cette récession a nécessité une intervention de l’Etat pour soutenir massivement l’économie et éviter les faillites et pertes d’emploi
• Cette crise sanitaire a entrainé :

• une hausse des dépenses : 5,5%, soit +73,6 milliards d'euros réparties en :

• prestations sociales et de santé

• rémunérations dans le secteur hospitalier

• aides aux entreprises.

• un recul des recettes (impôts et cotisations)  de -63,1 milliards d'euros, lié au repli d’activité

 = un déficit + important que 2009 où Les recettes avaient diminué de 3% et les dépenses avaient augmenté de 4,1%" pour un déficit de 7,2% (INSEE)

Pour 2021, le gouvernement prévoit une baisse du déficit à 8,5 % et une dette qui va continuer à croitre 122 % du PIB

La dette de l'Etat explose, justifiée par le "quoi qu'il en coûte", financement des mesures prises par l'Etat (chômage partiel, fonds de solidarité, exonérations de cotisations sociales) pour soutenir la structure économique et fournir les plans d'aides aux secteurs les plus touchés (culture, tourisme, automobile, aéronautique...), ainsi qu'un plan de relance de 100 milliards d'euros.

La dette apparaît comme un frein au développement économique et pose débat, comment la rembourser et faut-il l’annuler et en même temps a permis de contenir l’endettement des entreprises, notamment par la mise en place de PGE (prêts garantis par l’Etat) permettant ainsi aux entreprises de récupérer de la trésorerie et maintenir leur capital productif 

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