Décohabitation étudiante
Mémoire : Décohabitation étudiante. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar T Ramond • 4 Mai 2020 • Mémoire • 1 997 Mots (8 Pages) • 539 Vues
UIL
Unité d’initiative local
Thème : 1ère Décohabitation
INTRODUCTION :
DÉFINITION DE LA DÉCOHABITATION
I) Les différentes options de logement pour un étudiant :
Nous présenterons ici les options de logement les plus courantes qui s’offrent à un étudiant.
a) Location :
La location d’un appartement via un bail d’habitation est la solution de logement la plus courante choisie par les étudiants puisque environ 34 % d’entre eux y ont recours.
Dans le cas d’un étudiant, on aura plutôt tendance à se porter sur une location d’un bien meublé, car un étudiant n’a la plupart du temps pas de meubles à ramener.
La location offre une indépendance totale et évidemment un calme approprié aux études, mais à un prix élevé, même pour un simple studio, auquel il faudra encore rajouter les charges, ou encore l’abonnement internet.
Il n’y a évidemment pas de services comme petit dej, ménage etc.. comme peuvent offrir certaines résidences par exemple.
b) Colocation :
La colocation est aussi une solution de logement assez courante et populaire auprès des étudiants, avec environ 12 % des étudiants qui y ont recours, pour des raisons assez évidentes.
Tout d’abord la colocation offre l’avantage d’avoir un logement plus grand, disposant de pièces communes plus large et confortable.
De plus il y a aussi le côté convivialité ; beaucoup d’étudiants apprécieront de vivre avec certains de leurs paires tout simplement pour ne pas se sentir seul, ou encore pour d’autres aspects pratiques tel que partager les tâches de ménages, la cuisine etc.…
Mais malgré ça, l’étudiant conserve son espace propre dans l’appartement où il peut s’isoler quand il en a besoin pour étudier.
Tout cela pour un loyer par personne restant habituellement plus attractif étant donné qu’il est divisé entre les différents membres de la colocation, de même pour les charges ou encore les produits d’entretien, abonnement internet etc....
On notera aussi que, contrairement aux idées reçus, colocation et APL sont totalement compatibles.
En revanche, il peut aussi y avoir des points négatifs, notamment au niveau du bail :
Il peut effectivement exister dans le bail ce qu’on appelle la clause de solidarité. Le principe est simple, si l’un des colocataires ne paie subitement plus sa part de loyer pour une quelconque raison, les autres s’engagent à être solidaire envers ce dernier et à payer la part manquante pour lui.
Si la clause de solidarité n’est pas présente dans le bail, le colocataire sera alors uniquement responsable de sa propre part du loyer et n’aura rien à voir avec les éventuels impayés des autres colocataires.
Et il en va de même pour un éventuel garant :
En effet, même si une personne qui se porte garante ne s’engage que pour un seul des colocataires, il restera lié aux autres colocataires par cette clause de solidarité et pourra donc être amener à payer la part d’un colocataire défaillant pour lequel il ne s’était pas porté garant à la base.
Encore une fois, si la clause de solidarité n’est pas présente dans le bail, le garant ne s’engagera que sur une partie bien spécifique du loyer, celle du colocataire pour lequel il s’est porté, et ne sera donc pas solidaire avec les parties des autres colocataires.
Il vaudrait donc évidemment mieux opter pour un bail sans clause de solidarité ; le problème est que la grande majorité des bailleurs exige que cette dernière fasse partie du bail, la plupart des locataires se voient donc contraint de signer un bail avec la clause de solidarité entre colocataires.
c) Résidence universitaire
=> ex : résidence espacil groupe action logement (longjumeau)
=> Les résidences étudiantes du CROUS proposent quant à elle des logements un peu plus grands (18 à 23 m²), plus récents et un peu plus onéreux : 250 € par mois en moyenne.
Ce sont des studios, des T1 ou des T2. Il existe quelques T3 mais en petit nombre.
Ces logements ouvrent droit à l'Aide Personnalisée au Logement (APL).
Les chambres des cités universitaires (également appelées cités U) gérées par le CROUS constituent la solution la plus économique pour les étudiants : 150 € par mois en moyenne.
Petites (9 à 10 m²) et souvent anciennes, elles sont cependant généralement proches des facs, IUT, ...
Elles ouvrent droit aux aides.
« Chambre chez l’habitant » :
https://logement.studyrama.com/location-particulier-a-particulier/logement-etudiant-l-option-chambre-chez-l-habitant
https://logement.studyrama.com/location-intergenerationnelle
II Les aides financières disponibles.
Il est possible pour un étudiant d’obtenir différentes sortes de soutien financier que nous allons énoncer ici :
a) Les aides logements :
Les APL, aide personnalisée au logement, peuvent en effet être une aide très importante pour l’étudiant afin de subvenir à son loyer.
Le montant d’aide accordé se base sur différents critères : les ressources, le montant du loyer, la composition du foyer, la localisation du logement.
Il faut aussi préciser que l’étudiant pourra en bénéficier indépendamment de son âge, de la formation qu’il suit, ou encore du type de logement dans lequel il réside, que ce soit une location ou une résidence étudiante par exemple.
Il n’existe aucune condition d’âge pour bénéficier d’aides telles que l’allocation logement (AL) ou l’aide personnalisée au logement (APL). En revanche, la situation se complique lorsqu’un mineur n’est pas le titulaire du bail de location. C’est en effet sur les revenus annuels des parents, et non sur ceux de l’enfant locataire, que sera calculée l’aide. Pour éviter ce genre d’impasse, il peut être demandé au propriétaire d’établir les quittances de loyer au nom du mineur, prouvant ainsi sa présence dans le logement.
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