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Dette Publique Et Croissance économique Au Maroc

Note de Recherches : Dette Publique Et Croissance économique Au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2013  •  570 Mots (3 Pages)  •  1 579 Vues

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un retour au passé s’avère essentiel à la compréhension du cas Marocain, car si le pays se voit aujourd’hui impliqué dans le cercle vicieux de la dette, c’est parce que cette dernière a été une charge supportée par les finances publiques du pays depuis bien des années, avec des périodes ou son effet sur la croissance s’est bien fait sentir.

Dès lors de son indépendance, le Maroc s’est engagé dans la mise en œuvre de plans de développement économique et social en vue de réaliser une croissance économique soutenue et d’améliorer le niveau de vie de la population. Un programme de dépenses ambitieux. Certes, les objectifs visés dépassaient de loin les moyens dont disposait le pays.Le 1er plan quinquennal de 1960-1964 visait la consolidation de l’indépendance économique du pays et la valorisation des ressources nationales à travers le développement de l’agriculture et l’instauration d’une industrie de base. Malgré l’enregistrement de la plus forte croissance (12.5% en 1962), ce plan a été reporté en raison de contraintes financières. Le 2nd plan s’étalant sur la période de 1965-1967, a misé quant à lui sur le libéralisme économique et sur l’apport du secteur privé quant au développement des investissements. Ces plans ont été accompagnés d’une « politique d’industrialisation par substitution des importations » qui n’a pas répondu, elle aussi, aux attentes ‘optimistes’ du gouvernement marocain.

Avec une épargne publique qui n’arrive à financer qu’une partie modeste de ces investissements (1/3 en 1968), c’est à partir des années 60, que l’emprunt de l’Etat marocain a commencé à s’accroître : L'encours de la dette extérieure est passé de 256 millions de dollars en 1963 à 566 millions à la fin de 1968. De 1968 à 1975, l'encours de la dette avait atteint plus du double, le service de la dette dépassant les 1.00 millions de dollars. La croissance quant à elle, a atteint un taux moyen de 5% pour la période de 1960-1971, avec un taux d’investissement de 12.4%.

Il est donc clair que, dans le cadre de politiques conjoncturelles, l’emprunt a servit en quelques sortes de stimulateur pour la croissance économique du pays. Mais cela durera-t-il ? Quand est ce que les effets négatifs se feront-ils sentir ?

Pour répondre à cette problématique, nous parlerons de l’évolution de la dette publique en parallèle avec celle de la croissance économique à partir de 1972, pour analyser par la suite la contribution des emprunts publics à la stimulation de l’activité économique. Ceci nous permettra donc de déduire leur impact réel sur cette dernière.

a. 1972-1982 :

Toujours dans l’espoir d’atteindre ses objectifs, le Maroc a continué de voir dans l’emprunt extérieur le seul moyen de booster la croissance économique et de connaître le développement rêvé :

Durant cette période, l’Etat s’est engagé avec un fort interventionnisme, visant cette fois-ci deux objectifs fondamentaux : L’import substitution et la promotion des exportations.

Jusqu’en 1976, l’augmentation considérable des prix du phosphate , avait contribué pour beaucoup au développement des investissements publics. Cette augmentation n’étant que temporaire, le Maroc s’est retrouvé contraint de recourir à la dette extérieure afin d’être

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