Croissance, fluctuation et crises

Thème 1 : Croissance, fluctuation et crises

1.2 : Pourquoi la croissance est-elle instable ?

I – La croissance est instable : fluctuations et crises

        A – La variabilité de la croissance : observation des périodes de         fluctuations

Inflation : processus durable de hausse cumulative du niveau général des prix. L’inflation est généralement mesurée par l’évolution de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC).

Chômage : situation dans laquelle les individus sont sans emplois et à la recherche d’un emploi. Le niveau de chômage se mesure généralement par le taux de chômage, les chômeurs constituent un sous ensemble de la population active.

Demande globale : ensemble des biens et services qui sont acheté par l’ensemble des agents économiques (ménages, entreprises, APU). La demande globale est mesurée par les « emplois » de l’équilibre emploi / ressource dans la comptabilité nationale.

demande globale = dépenses de consommations finales + FBCF + exportation

On distingue parmi les « emplois » la demande intérieure (consommations + investissements) et la demande extérieur (exportations).

Le PIB en volume désigne le PIB déflaté, c’est à dire qu’on à enlevé les effets de l’inflation.

Bilan : sur la lecture graphique du taux de croissance

Lorsqu’on a des taux de croissance (évolution du PIB) il faut écrire « le PIB a augmenté, diminué ou ralenti ». En effet un taux de croissance représente un taux de variation ; on peut également dire que « la croissance économique est de… %, la récession est de… %, la dépression est de… %.

        B – L’existence de période de crise (l’exemple de la crise 1929 et 1973)

Explication :

Jusqu’au XIXe siècle, les crises étaient déclenché par une mauvaise récolte qui entraîné une pénurie (demande supérieur à l’offre) donc une hausse des prix agricoles (inflation). Les revenus étaient alors absorbé par les dépenses d’alimentation, ce qui faisait chuté la demande dans les autres secteurs.

Depuis la fin du XIXe siècle, les crises ne sont plus dû à une mauvaise récolte entraînant une sous-production mais au contraire, elles sont dû à une surproduction dans les industries. Le déséquilibre entre l’offre et la demande lorsqu’il y a une surproduction entraîne une baisse des prix (déflations) et des salaires.

Il s’agit donc d’un cercle vicieux car une baisse de l’offre, de la production entraîne une hausse du chômage donc une baisse des revenus ce qui va faire encore plus diminuer la demande.

Exemple de crise :

→ La crise de 2008, la crise des subprimes, voir schéma feuille A4.

II – Comment expliquer ces fluctuations économiques

Pour Schumpeter, le capitalisme n’est jamais stationnaire, à l’état stable. En effet l’activité économique est marqué par des phases d’expansion. Schumpeter explique les cycles économiques par l’innovation et en particulier par les « grappes d’innovations ». Selon lui le PT est le moteur de la croissance économique. Il montre que après une innovation majeur, souvent il s’agit d’une innovation de rupture qui est dû à un PT voir scientifique (les nanotechnologies, l’internet, la vapeur, les circuits intégrés…), d’autres innovations son créé grâce à cette découverte, on parle de « grappe d’innovations ». A l’inverse cette innovation majeur va rendre obsolète les anciennes innovations, Schumpeter parle de « destruction créatrice ».

        A – Qu’est-ce qu’un choc d’offre ?

Choc d’offre : perturbation de l’activité économique liée à une variation brutale des coûts de production (productivité, prix des facteurs de production).

Les causes principales d’un choc d’offre sont :

        – l’augmentation ou la diminution de la productivité

        – l’augmentation ou la diminution des prix des facteurs de productions

Offre : quantité de bien et de service qu l’on souhait vendre à un prix donné.

Exemple :

Le tsunami au Japon est un choc d’offre négatif.

Le chauffe-eau thermodynamiques est un choc d’offre positif.

Le tsunami au Japon est assimilé à un choc d’offre négatif car il a entraîné la destruction d’entreprise situé dans les zones touché. De plus le tsunami a tué beaucoup de personnes ce qui génère une diminution de la main d’œuvre. Tout cela va faire diminuer la quantité de facteurs de production donc des répercutions sur la production, donc la productivité et donc diminution de l’activité économique.

La courbe d’offre sur un marché concurrentiel est croissante en fonction des prix. En effet plus le prix est élevé et plus les producteurs sont prés à vendre leurs produits. À l’inverse plus le prix est faible et moins les producteurs sont près à vendre leurs produits.

La courbe de demande est décroissante en fonction du prix puisque plus le prix est élevé et moins les consommateurs sont près à acquérir le produit en question.

Un choc d’offre positif décale la courbe d’offre vers la droite puisque pour un même prix les quantités vendu sont plus importantes.

Le Fordisme est un choc d’offre positif, en effet il s’agit d’une innovation organisationnel qui permet de réaliser des gains de productivité et d’abaisser les coûts de productions. Cette diminution des coûts de productions a plusieurs effet positif :

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