Crises et fluctuations
Cours : Crises et fluctuations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fabiau13700 • 17 Octobre 2018 • Cours • 754 Mots (4 Pages) • 400 Vues
MERLI
Fabio
TES1
A-t-on tiré les leçons de la crise de 2008 ?
I – Présentation
Ce document est un article, rédigé par François Lenglet, puis publié sur rtl.fr le 14 septembre 2018. Il traite de la crise économique de 2008, appelé aussi crise des subprimes. Cet éditorial s'adresse à la population française.
II – Analyse
« Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise » Jean Monnet. Il est bien connu, l'Homme est réfractaire au changement. Néanmoins, lorsque les populations se retrouvent dos au mur, elles voient apparaître une certaine nécessité. Le problème est que cette nécessité et ce contexte de catastrophe voit le jour uniquement en période de crise. Telle est la manière pour Jean Monnet de percevoir le contexte économique de l'époque, contexte économique visiblement similaire à celui de 2008.
Dix ans déjà que la crise financière du 14 septembre 2008 s'est produite. Après la faillite de Lehman Brothers, une banque d'investissement américaine créée au XIXè me siècle, c'est toute l'économie mondiale qui est affectée.
Ainsi, il convient de se demander en quoi la crise économique de 2008, causé par un endettement excessif de la population mondiale, fut résorbée par un accroissement de cette même dette ? Quel est le facteur de la croissance économique ? Quelles mesures peuvent être mis en place par les pouvoirs public afin de contrecarrer la dette ?
1)Un contexte économique mondial périlleux
Dès les premières lignes, François Lenglet justifie la possibilité d'une nouvelle crise1 en disant qu'il y a un :« nouveau risque, toujours le même : l’extraordinaire croissance de la dette2 ». En effet, une dette en perpétuelle accroissement, si importante, n'est tenable : « qu'à la faveur de taux d’intérêt incroyablement et exceptionnellement bas ».
Effectivement, ces taux d’intérêts3 extrêmement bas, sont une causalité de l 'accroissement de la dette. Alors, augmenter la dette et baisser les taux d'intérêts permet d'accorder davantage de crédits aux agents économiques, or cela comporte un risque considérable : l'insolvabilité de ces acteurs. Comme en 2008, il y a eu une hausse des crédits accordés, de plus en plus d'agents économiques se sont endettés et parmi ces agents beaucoup étaient insolvable.
Pour relancer l'économie, des emprunts massifs ont été effectués par les États les plus en difficultés afin de restructurer les politiques budgétaires et économiques dans un élan de pseudo croissance économique4. Paradoxalement, nous avons contré la crise par un surcroît de dette alors que la crise fut elle même causé par un excès de dette.
2) Vers un nouvel effondrement économique ?
Par la suite, Monsieur Lenglet dénonce le fait que la stratégie anti-crise : « n’a fait que faire grandir encore l’édifice branlant de l’endettement mondial » en donnant l'exemple de la Chine. En effet, les pays les plus frappés par la crise choisissent d'accroître leur dette pour pouvoir subvenir à leurs besoins, on pense notamment à l'économie grecque qui a été énormément affectée après cette crise. Pour cela la zone euro lui a accordé un prêt de 158 milliards d'euro en 2011 qu'elle vient tout juste de rembourser.
En outre, cette stratégie anti-crise : « a fait monter la bourse et l’immobilier », ce qui a pour conséquence l’apparition d'inégalités économiques entraînant des inégalités sociales. Étant donné que ceux qui détiennent les capitaux sont bien plus avantagés dû à l'accroissement du marché boursier et immobilier. Les autres se retrouvent dans une position nettement moins favorable.
En somme, selon François Lenglet pour résorber cette dette mondiale deux solution : d'un côté « l'inflation » de l'autre : « la faillite des États et des entreprises les plus exposées » Or, l'inflation5 est impossible à cause de la souveraineté monétaire des pays de l'Union Européenne.
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