Management Interne Des Assoiations
Étude de cas : Management Interne Des Assoiations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Novembre 2013 • Étude de cas • 5 342 Mots (22 Pages) • 777 Vues
INTRODUCTION
Le Dahir 01-58 définit l'association comme étant "la convention par laquelle deux ou une plusieurs personnes mettent en commun, d' façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices".
Les associations à but non lucratif peuvent se former librement, sans autorisation ni déclaration préalable. Mais la déclaration doit se faire après la tenue de l’assemblée générale constitutive.
La Loi de référence est le Dahir de 1958 (complété par la 00-75) et son décret d'application expliquant la manière de créer une association.
L’évolution du contexte et de l’environnement sociopolitique a profité depuis le milieu des années quatre-vingt-dix à l’expression des libertés publiques et du droit à s’associer. Les périodes des grandes crises, socioéconomique et politique, vécues entre l’indépendance du pays et la fin des années quatre-vingt-dix, sont celles où la création des associations a été contrôlée par l’Etat et par conséquent maintenue au plus bas, voire interdite pour certaines associations existantes.
A l’inverse, les périodes de croissance relativement stables, que connaît le pays depuis l’avènement de l’alternance et l’intronisation de SM Mohamed VI, sont celles où les formes des rapports sociaux sont en compatibilité entre elles et avec le régime politique et le mode d’accumulation économique centrée au niveau national sur l’investissement dans le développement économique et social.
C’est ainsi et pour faire face a cet environnement traversé par des changements et des évolutions rapides, caractérisé par la complexité et l’incertitude, et pour pouvoir réaliser ses objectifs et atteindre ses finalités l’association est amenée à introduire des méthodes de gestion pertinentes et performantes.
La gestion de l’association ressemble beaucoup à celle de l'entreprise, c’est ainsi que dans le cadre de cette présentation on va essayer de répondre à la problématiques suivantes :
Est-ce qu’il existe une gestion pertinente de toutes les fonctions liées aux associations ? et quelles sont les défaillances détectées à ce niveau ?
Pour répondre à cette problématiques cernées, on a dispatché notre travail en deux grandes axes, le premier est consacré aux principales fonctions organisant l’activité de l’association, et le deuxième traite les problèmes rencontrés lors de fonctionnement de travail de l’organisation.
Notre plan présente comme suit :
Plan
Première Partie- La gestion interne de l’association:
1-La fonction administrative.
2-La fonction de la GRH.
3-La fonction financière et comptable.
4-La communication interne.
Deuxième Partie -Les défaillances des pratiques managériales:
1- les problèmes financiers et comptables.
2-les problèmes liés à la gestion des ressources humaines
3-Les problèmes liés à la Communication.
Quelques recommandations.
CONCLUSION
Première Partie : La gestion interne de l’association
1-La fonction administrative :
La gestion administrative est l’ensemble d’opérations garantissant une bonne organisation du travail, dans un souci e transparence et pertinence.
Les cadres de la fonction administration, gestion, organisation, du secrétariat de direction et les directeurs et responsables d’établissement assurent la définition, le fonctionnement et l’optimisation des processus de gestion de l’entreprise.
Au cœur des services support de l’entreprise, la fonction administration, prend en charge le quotidien des activités administratives.
L'administration de l'Association est assurée par un conseil appelé Conseil d’Administration. La nomination des administrateurs est définie par les statuts :
PEUVENT LEGALEMENT SIEGER AU CONSEIL D'ADMINISTRATION :
• PERSONNES EXTERIEURES A L'ASSOCIATIONS : leur participation doivent être définis précisément ainsi que les raisons et les limites de leurs intervention.
• MINEURS : si aucun texte n’est vraiment formel, il est préférable que les dirigeants d’association soient majeurs. En effet, en droit français, les mineurs ne sont pas responsables juridiquement. En cas de problèmes, la question de leur capacité juridique peut être mise en cause et de fait l’autorisation et la caution parentale est préconisée.
• LES PERSONNES PRIVEES DE LEURS DROITS CIVIQUES: Sans toutefois faire partie de l’administration, les statuts déterminent leur participation.
• LES PERSONNES MORALES : C’est à dire les entités juridiques déclarées, elles peuvent être administrateur dans une Association. Elles sont représentées au conseil par une personne physique.
• LES ETRANGERS : peuvent être administrateurs dans une Association sans restrictions.
• LES MILITAIRES: Sous contrôle de l’état pendant leurs services, ils peuvent être administrateurs d'Associations autres que politiques, syndicales ou professionnelles.
• LES SALARIES : Ils peuvent siéger dans les limites de l’intéressement qui dénatureraient l’Association en prenant part au conseil d'administration. Il est admis que le conseil d'administration, ou l'organe collégial qui en tient lieu, comprenne des salariés, dès lors qu'ils ne représentent pas plus du quart des membres du conseil d'administration et qu'ils y figurent en qualité de représentants élus des salariés dans le cadre d'un accord concernant la représentation du personnel. Ils ne sauraient, néanmoins, exercer, dans ce cadre, un rôle prépondérant au sein de ce conseil ou de cet organe dirigeant ; en particulier, ils ne doivent pas siéger au bureau (composé généralement du président, trésorier, secrétaire). La présence,
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