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Evolution Du Management International

Rapports de Stage : Evolution Du Management International. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2015  •  1 350 Mots (6 Pages)  •  1 069 Vues

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I. INTERNATIONALISATION DES ENTREPRISES

Il s’agit ici de définir et de retracer l’évolution du management international. Nous commencerons avec quelques faits marquants du commerce international et décrivons les arguments et théories qui poussent les organisations à dépasser leurs frontières nationales. C’est bien sûr l’internationalisation des entreprises d’aller servir des clients étrangers permet de mieux les « accompagner », de mieux comprendre leurs actions et stratégies.

A. Quelques faits marquants

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les échanges commerciaux se sont fortement intensifiés. Ils ont été multipliés par 100 en valeur de 1947 à 1995 et ont plus que doublé depuis. Leur progression en volume est bien plus rapide que celle de la production. Les exportations mondiales de marchandises ont augmenté de 22% entre 2009 et 2010, passant de 12 500 à 15 200 milliards de dollars en une seule année, tandis que les exportations mondiales de services commerciaux ont progressé de 8%, passant de 3 400 à 3 700 milliards de dollars. Les États-Unis, l'Allemagne et la Chine comptent pour 28% du commerce des marchandises. Tandis que dans le passé, plus de trois quarts des échanges avaient lieu entre les pays de la “triade” (Amérique du Nord, Europe, Japon), aujourd'hui, la plupart des échanges se réalisent au sein de régions économiques. Par exemple, 65% des exportations européennes avaient comme destination un autre pays européen en 2010. Au total, deux tiers des exportations mondiales avaient comme destination l'Europe et l'Asie.

B. Les arguments généraux de l’internationalisation

Un grand nombre de facteurs motive les entreprises à s’intéresser aux marchés internationaux. L’argument le plus général soutenant l’internationalisation consiste en la saturation des marchés intérieurs des pays industrialisés. Les deux autres arguments principaux sont l’accès à des ressources étrangères ainsi que la réduction du risque pays.

a. La saturation des marchés domestiques

Face à des taux de croissance faibles sur leurs marchés domestiques (qui sont souvent des « marchés de remplacement »), les entreprises des pays industrialisés se tournent vers l’étranger afin d’assurer leur croissance. Cette recherche de débouchés étrangers peut être illustrée graphiquement à l’aide du concept de l’extension internationale du cycle de vie des produits comme le montre le schéma ci-dessous.

L’extension internationale du cycle de vie du produit :

A partir du moment où l‘entreprise craint d'entrer dans une phase de maturité voire de déclin sur son marché domestique (ligne en pointillés dans le schéma ci-dessus), elle essaie de relancer les ventes en se tournant vers l'étranger. Ce concept simple de l'extension internationale du cycle de vie n'est pas à confondre avec la théorie du cycle de production internationale de Vernon présentée plus loin.

Pour certaines activités spécifiques, le marché ne peut, dès le début, se limiter à un seul pays compte tenu du faible nombre d'acheteurs potentiels. Ainsi, pour certaines PME, l'internationalisation est le prolongement naturel d'une stratégie de spécialisation. Pour elles, le début des ventes à l'étranger se situe bien plus à gauche que dans le schéma.

b. Un meilleur accès à des ressources

Les ressources peuvent être humaines, matérielles et financières. Très souvent l'internationalisation est motivée par un meilleur accès à des ressources à l'étranger. L'origine même du commerce international est fortement liée à la recherche de matières premières sur des marchés lointains. Les ressources humaines sont un deuxième type de ressource recherchée à l'étranger. Depuis fort longtemps, les entreprises se délocalisent afin de diminuer le coût de la main d'œuvre. L'internationalisation poussée par des besoins de capitaux est plus récente. La plupart des entreprises européennes cotées aujourd'hui aux bourses américaines, par exemple, y sont depuis moins de trente ans.

c. La réduction du risque pays

La réduction du risque pays est un autre facteur soutenant l'internationalisation. Au lieu d'investir sur un seul marché étranger et subir les aléas de celui-ci, les entreprises ciblent plusieurs pays à la fois. Par analogie à la théorie financière où une diversification des actifs permet de réduire le risque total en faisant disparaître ce que l'on appelle le risque “non-systématique” (le risque spécifique de certains titres/actifs), le choix d'un portefeuille de pays réduit le risque total de l'internationalisation.

II. Les firmes multinationales

Une FMN (firme multinationale) est une entreprise qui en contrôle d’autres dans plusieurs pays. Aujourd’hui, la quasi-totalité des grandes

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