Les organisations : lieu de coopération ou de conflit ?

CHAPITRE 3 : Les organisations : lieu de coopération ou de conflit ?

A- L'évolution de l'organisation du travail depuis la fin du 19e s. : source de coopération et de conflit.

1- Du Taylorisme : Frederich Taylor (1856-1915), ingénieur américain.

Taylor va imaginer l'organisation scientiphique du travail (OST), les principes de cette OST sont :

• La division verticale du travail : En haut il y a le bureau des méthodes composé d'ingénieurs qui ont un travail de conception, ils donnent les instructions aux ouvriers (que faire ? comment faire? en cb de temps le faire?)

En bas il y a les ouvriers qui ont un travail de réalisation, d’exécution, eux ne pensent pas.

• La division horizontale du travail : C'est la parcellisation des taches. Le processus de production est composé en petites taches élémentaires. A force de faire la même chose toute la journée, l'ouvrier est efficace.
• Le chronométrage et le salaire au pièce : Si l'ouvrier ne respecte pas les instructions du bureau des méthodes, on lui enlève du salaire, c'est un fort moyen de pression.

2- Au Fordisme : Henry Ford, constructeur automobile américain.

Ford va reprendre les principes de l'OST dans son usine et va faire des ajouts : la chaîne de montage (l'ouvrier ne se déplace plus, le produit vient à lui, le chronométrage est le tapis).

Grâce à cette nouvelle forme de travail Ford a :

augmenté sa productivité → gains de productivité (baisse du cout unitaire de production) → hausse des salaires

                                                                                                                                                → baisse du prix

                                                                                                                                                → hausse du profit

Cette hausse des salaires des ouvriers n'est pas anodine, Ford veut : - qu'ils deviennent des consommateurs

• éviter le turn-over (ouvrier va chez le concurrent)
• fidéliser l'ouvrier

L'organisation du travail, impose de la coordination : dans la parcellisation des taches, si un ouvrier est en retard, tlm le sera. Les conflits : les ouvriers rejettent l'OST, ils sont mécontents.

B- Comment surviennent les conflits dans les organisations ?

Le Tayloro-fordiste (OST) est présent dans les services (fast-food).

Exemples de conflit: - Les salariés de Macdo réclament de meilleures conditions de travail, des chèques cadeaux, un 13 ème mois, une hausse de salaire, des emplois à temps pleins.

• Certaines entreprises n'embauchent que à temps partiel pour que le coût du travail diminue. (Fast Food/caissiers)

Syndicats de salariés : ce sont des associations qui assurent l'organisation et la défense des salariés pour la reconnaissance et le respect de leurs droits professionnels, économiques et sociaux.

1791 : Loi Le Chapelier interdisant les syndicats.

1884 : Loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats.

Etre adhérant à un syndicat, c'est payer une cottisation, tous le salariés ne sont pas syndiqués.

Taux de syndicalisation en % =

1895 : le + vieux syndicat  la CGT (Confédération Générale du Travail)

1919 : CFTC (Confédération Francaise des Travailleurs Chrétiens)

1944 : CGC (Confédération Générale des Cadres), syndicat catégoriel

1948 : FO (Force Ouvrière)

1964 : CFDT (Confédération Francaise Démocratique du Travail)

1993 : UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes)

2004 : SUD (Solidaire Unitaire et Démocratique

Point positif : on a le choix, on va trouver ce qui nous correspond le mieux.

Point négatif : grand nb de syndicat = mésentente possible.

MEDEF : défend les grandes entreprises

CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) : défend les autres entreprises.

Le paradoxe de l'action collective : par l'économiste américain Mancur Olson :

• Participer à une mobilisation collective ça a des coûts : faire grève = on perd un jour de salaire, on donne de l'énergie (banderole, tracts), on donne du temps, il peut y avoir des conséquences (le meneur est souvent mal vu et il monte dans l'entreprise + lentement que les autres).

Si les grévistes obtiennent satisfaction, cela s'applique à tout le monde.

Certains ont un comportement de « Free rider » , de passager clandestin, il ne participe pas à la manifestation mais obtient satisfaction au même titre que les autres.

THEME 2 : CHAPITRE 1 : Quelle est la place des liens marchants dans les liens sociaux ?

A- Qu'est-ce qu'un marché ?

Le marché au sens économique : lieu réel ou fictif de rencontre des offres et des demandes d'un bien ou d'un service sur lequel va s'établir un prix.

Les caractéristiques à prendre en compte pour définir un marché sont : - l'objet échangé (biens ou services, compétences, capacités de travail, titres financiers, devises)

• qui sont les offreurs et les demandeurs (ménages, APU, SNF, SF, travailleurs, actionnaires, constructeurs auto)
• la localisation du marché (local, régional, national, mondial)

B- Le marché ordre naturel ou ordre social ?

Les économistes ont un débat, pour certains le marché est naturel, pr d'autres c'est une construction sociale.

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