Les Conflits Dans Les Organisations Productives
Mémoire : Les Conflits Dans Les Organisations Productives. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Mars 2014 • 621 Mots (3 Pages) • 855 Vues
Au sein des organisations productives, les intérêts des salariés et des employeurs peuvent parfois diverger. Alors, des conflits peuvent voir le jour.
Différentes raisons peuvent être à l’origine de ces derniers. Les salariés peuvent effectivement réclamer une hausse de leur salaire. Le document 2 montre par exemple l’évolution du partage de la valeur ajoutée (La richesse réellement créée par une organisation productive). On remarque, que la part des salaires dépend négativement du taux de marge, c’est à dire la part produite qui rémunère le capital mais qui ne revient pas aux salariés. Notons que de 1949 à 1972, la part des rémunérations des salariés dans la valeur ajoutée a été quasi stagnante puis elle n’a cessé de varier, augmentant très rapidement de 1972 à 1980 pour ensuite diminuer de près de 9% entre les années 80 et les années 90, le taux de marge suivant lui une évolution inverse de celle des rémunérations des salariés. Ces dernières sont donc une des raisons primordiales des conflits dans les organisations productives. La politique d’une entreprise ou d’une association en matière d’emploi peut également poser certains problèmes. C’est notamment le cas pour le groupe Sanofi qui, comme le montre le document 3, a vu près de 1 500 à 2000 de ses salariés revendiquer en janvier 2014 « une augmentation collective substantielle (…), un engagement de maintien des sites, des activités et des emplois (…), le résorption de la précarité. » Cela révèle donc bien que l’on peut protester pour des raisons diverses et variées.
Parfois, les mésententes peuvent concerner qu’un seul salarié, elles se règlent donc, selon la gravité de l’affaire, au conseil des Prud’homme. Mais dans la plupart des cas, lorsque le conflit est collectif et concerne l’ensemble des salariés, des représentants syndicaux sont présents pour organiser les conflits. La présence de ces groupes syndicaux sera plus importante dans les grandes organisations productives que dans les petites puisque qu’il faut minimum cinquante salariés pour un syndicat. Le document 2 révèle qu’en France, malgré un faible taux de syndicalisation le pouvoir de mobilisation des délégués est considérable et permet parfois d’importantes manifestations, c’est ce qu’illustre le document 3 dans lequel est dit que l’appel à la protestation des différents syndicats avait provoqué un mouvement de grève national avec notamment le blocage de quatre sites de production.
Selon les secteurs d’activité, les délégués syndicaux n’ont pas la même importance. Dans le document 4 on découvre par exemple que 37% des entreprises du secteur de la finance et des assurances ont été le théâtre d’au moins une négociation collective durant l’année 2008. C’est le secteur qui a le plus grand nombre d’entreprises ayant connu au moins une négociation collective en 2008. L’industrie, l’information et la communication ainsi que les transports sont également des secteurs où sont organisés au moins une négociation collective par an avec respectivement 23,4 % d’entreprises en 2008, 23,7% et enfin 19,3%.
Mais une question reste malgré tout en suspens : quelles sont des différentes formes de contestation ?
Aujourd’hui, la forme la plus répandue est la grève, elle correspond à une cessation du travail. Il
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