La République Romaine
Étude de cas : La République Romaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ngonzalez4 • 12 Janvier 2021 • Étude de cas • 791 Mots (4 Pages) • 431 Vues
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Le sentiment national, révélé par la prise de conscience des peuples dominés par l’Empire napoléonien au début du siècle, est au cœur des revendications lors du « printemps des peuples » en 1848.
C’est surtout le cas au sein des peuples italien et allemand dont la volonté d’unification s’impose alors dans les années 1850-70. L’arrivée au pouvoir de l’empereur Napoléon III en France favorise la construction de ces nouveaux Etats.
Quel rôle la France joue-t-elle dans la réalisation des unités italienne et allemande entre 1848 et 1871 ?
I. L’action de la France en faveur de l’unité italienne
1. Les raisons de l’attachement de Napoléon III à la cause italienne
La France a été affaiblie par le congrès de Vienne (1815) et Napoléon III souhaite redonner au pays une place majeure parmi les puissances européennes.
Dans sa jeunesse, lorsqu’il vivait en exil avec sa mère en Italie, Louis Napoléon Bonaparte avait pris parti pour la défense des nationalités (en particulier pour la Grèce) et s’était engagé aux côtés des Carbonari (combattant pour l’unité italienne dont Mazzini).
Cependant, une fois élu président de la IIe République (en décembre 1848) il est assez partagé entre ces idées sur les nationalités et la pression qu’exerce le parti de l’Ordre, composé majoritairement de catholiques qui ne veulent pas la fin des Etats de l’Eglise (= possessions du pape) en Italie => carte p.142 . Ainsi, en 1849, après la proclamation de la République à Rome par Giuseppe Mazzini, Louis Napoléon Bonaparte envoie un contingent armé à Rome pour rétablir le pape Pie IX à la tête de ces possessions.
En 1858, à Paris, Napoléon III échappe à un attentat organisé par un patriote italien, Orsini, qui lui reproche de trahir ses idéaux de jeunesse. Cet événement décide l’empereur à intervenir en faveur de l’unité italienne.
2. La France s’implique dans la construction du nouvel état (1858-61)
=> carte 1 p.142 L’Italie est alors morcelée en 8 Etats dont certains sont sous contrôle autrichien (la Lombardie et la Vénétie) et certains en dépendent indirectement comme les duchés de Modène, de Parme et de Toscane.
L’idée du Risorgimento (= mouvement pour l’unité italienne) est reprise par le roi de Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel II, et son 1er ministre Cavour alors qu’il était jusque-là porté par les républicains. => biographies p.144
Pour vaincre l’Empire d’Autriche, Cavour a besoin d’un allié : ce sera la France.
Une entrevue secrète a lieu entre le 1er ministre et Napoléon III à Plombières en juillet 1858. La France s’engage à aider le royaume de Piémont-Sardaigne en cas d’agression et à unifier l’Italie.
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