LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES ENTREPRISES MINIÈRES

INTRODUCTION

Les entreprises sont confrontées à leurs pratiques en matière de développement durable. Elles sont à la fois accusées de pratiquer de nombreuses dégradations environnementales, voire sociales. Mais par ailleurs elles ont été acteurs de développement et le sont encore aujourd’hui via les services qu’elles rendent, les produits qu’elles livrent et les emplois qu’elles procurent elles sont donc appelées comme sauveuses du développement. La responsabilité sociétale des entreprises est une notion qui tente de réconcilier l’accusation et l’appel à l’aide. (Hadelin de Beer 2010)

Cette note aidera peut-être des acteurs de l’entreprise à formuler leurs objectifs en matière de développement durable, et à leur donner envie d’approfondir la connaissance d’outils pour mener à bien leur projet. Enfin, elle aidera les écologistes administrateurs dans les organismes publics en leur fournissant une stratégie d’introduction progressive du DD .

L’intérêt porté sur le présent sujet se rapporte aux entreprises évoluant dans le secteur minier face au développement durable. La RDC en générale et la province du haut Katanga en particulier étant naturellement basé sur le l’exploitation des matières premières qui en est sa plus grande source de revenue.

Sur le plan personnel

Ce sujet traitant du développement durable dans les entreprises minières de la ville de Lubumbashi et qui s’inscrit dans notre cursus de licence en Gestion des entreprises et des organisations nous permettra de mieux approfondir nos connaissances en Management du Changement qui constitue pour nous un domaine de prédilection et dans le cas échéant sur la conduite du changement organisationnel engendré par le développement durable.

Sur le plan managérial

Le présent travail se veut pour les entreprises Congolaises et celles de Lubumbashi en particulier et leurs managers, une contribution non négligeable au problème de développement durable et à la pérennité de ces dernières.

Fondé sur une analyse empirique, ce travail aidera les managers des entreprises à appréhender certains facteurs explicatifs du développement durable dans le contexte de la R.D.C.

Sur le plan scientifique

La présente recherche, contribuera tant soit peu à l’extension de la littérature scientifique sur le développement durable au sein des entreprises d’une manière générale et particulièrement dans le contexte de la RDC. Conçue comme jalon des recherches futures sur le développement durable au sein des entreprises Congolaises.

A. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

1. RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE : L’INDUCTION

Pour ce qui est du raisonnement scientifique dans la présente étude, la démarche adoptée est inductive comme le soulignent Mourral et Millet (1995), elle consiste à trouver une règle générale qui pourrait rendre compte de la conséquence si l’observation empirique était vraie. L’induction s’articule sur trois dimensions qui sont le cas sous observation (phénomène observé), les conséquences (effets générés par les écarts) et les règles (explications théoriques).

Ainsi, pour ce qui concerne l’étude présente, l’observation est que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter un comportement en adéquation avec le développement durable pour de multiples raisons du fait que ce dernier permet de réduire leurs coûts, ensuite ils améliorent leur image de marque car les personnes sont de plus en plus sensibles au développement durable. Grâce à cela, elles peuvent se différencier de la concurrence mais également innover.

2. L’APPROCHE QUALITATIVE

L’approche utilisée dans la présente recherche est qualitative, cette démarche scientifique cherche à donner sens à un phénomène à travers ou au-delà de l’observation, de la description, de l’interprétation et de l’appréciation du contexte et du phénomène tel qu’il se présente (Gavard-Perret et al, 2008). Ce type de recherche consiste à produire et analyser des données descriptives, telles que les paroles écrites ou dites et le comportement observatoire des règles (explications théoriques), Le cas sous observation (phénomène observé), Les conséquences (effets générés par les écarts), personnes (Taylor et Bogdan, 1984). Taylor et Bogdan (1984), soutiennent que l’approche qualitative s’intéresse au sens et à l'observation d'un phénomène social en milieu naturel, elle traite donc pour les auteurs, des données difficilement quantifiables.

Pour ces auteurs précités, il est question pour le chercheur, de connaître les facteurs conditionnant un certain aspect du comportement de l'acteur social mis au contact d'une réalité. Dans ce cas, l'accent est mis sur les processus qui se développent au sein des acteurs (ici, on est intéressé par les significations que l'acteur attribue à son environnement de même qu’à ces interprétations) et cela dans un modèle interprétatif.

B. LES MÉTHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNÉES

1. Documentation comme technique de collecte des données

La technique de la recherche documentaire consiste à étudier et à analyser les documents pour enrichir la question de recherche. Elle valorise les écrits et les comptes rendus qui rendent compte de la vie de l’entreprise. La technique documentaire permet de recenser les données déjà existantes c’est à dire les données secondaire (Gavard et al, 2010). Il s’agit de toute publication sur le thème ou sujet de recherche (articles, communication, mémoire, thèse, ouvrage…) ou des données secondaire (bilan, compte de résultat, statistique).

Nous nous sommes servis de cette technique pour collecter les données de notre travail.

C. MÉTHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNÉES

Pour le traitement des données collectées sur terrain, nous allons utiliser l’analyse compréhensive :

1. L’analyse compréhensive

Elle consiste en l’élaboration des rapports et des processus qui sont à l’origine des phénomènes.

Le traitement des données nécessite selon Wacheux (1996), une analyse minutieuse et pertinente s’articulant sur trois objectifs que doit se fixer le chercheur :

 Premièrement, l’analyse devra mettre en exergue les faits tels

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