L'analyse economique
Note de Recherches : L'analyse economique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leanaa • 10 Février 2012 • 9 637 Mots (39 Pages) • 1 025 Vues
PARTIE 1 : OBJET ET METHODE DE L’ANALYSE ECONOMIQUE
CHAPITRE 1 : L’OBJET DE L’ANALYSE ECONOMIQUE
L’objet de la séance cette question est d’autant plus délicate que suivant les époques, les auteurs et les modes de vie on parlera tantôt d’économie politique tantôt de séance économie ou encore de façon plus neutre d’analyse éco voir de discours éco.
I/ l’économie est une science de richesses (de quelles richesses s’agit-il ?)
Une première série de définitions de l’économie est donnée par les économistes classiques à la fin du 18ème siècle et au début du siècle suivant. Selon les économistes classiques l’éco est une science de richesses ainsi A. Smith donne pour titre à son ouvrage paru en 1776 « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » de son côté Say expose dans son ouvrage « traité d’éco politique » paru au début du 19ème siècle la manière dont se forme, se distribue et se consomme les richesses. Ainsi l’éco serait défini par son objet se serait donc la science des richesses, de la même façon qu’il y a une science de la lumière autrement dit une science exacte. Mais de quelles richesses est-il question ? S’agit-il uniquement de richesses matérielles ? Cette définition est sans doute héritée de l’antiquité Grec va marquer tous les économistes classiques et ce qui a certains égards sont leurs descendants directs et critiques c'est-à-dire les économistes Marxistes. Par la suite il est apparu que cette définition, cette notion ne pouvait pas être retenue car elle exclut du champ de l’analyse et de l’observation une grande partie de l’activité éco à savoir les services car l’art des sociétés modernes et développées sont des sociétés largement dominées par les services. Mais si les services constituent donc des richesses immatérielles par opposition aux richesses matérielles, la notion de richesses perd de son intérêt : et les richesses sont tout ce qui satisfait un besoin, tout ce qui a une utilité, ainsi l’accent se déplace vers la notion de besoin et d’utilité, mais alors comment mesurer l’utilité ?
II/ l’économie est une science des échanges (valeur de la marchandise)
On est ainsi donc passé à une deuxième série de définitions de l’économie qui voit dans l’économie la science de l’échange marchand. L’économie aurait pour objet selon cette définition l’étude des fondements de l’échange, de l’échange marchand ou à titre onéreux, cette définition apparait notamment chez les auteurs néo-classiques pour lesquels un bien (une marchandise) ou un service n’a une utilité que s’il satisfait un besoin (un bien n’a pas de valeur en soin), la valeur n’apparait que dans l’échange. On ne peut vérifier qu’un bien ou un service n’a une utilité que s’il satisfait un besoin. La valeur ne peut donc apparaitre que dans l’échange qui se passe librement sur un marché, mais l’échange débouche sur un prix, ainsi des sciences de richesses l’éco est devenu science des échanges puis science des prix, est éco donc tout ce qui peut se traduire par un prix, par conséquent les problèmes de formation de prix, l’étude de différentes sortes de marché deviennent alors le problème fondamental pour l’économiste. Cependant une telle notion, définition est à la fois intéressante mais insuffisante : d’une part il est clair qu’une bonne partie des ressources, des revenus et de la richesse échappent à la loi des marchés par exemple le prélèvement et la distribution faite par les impôts et l’ensemble des dépenses sociales ne peuvent être ignorés par l’économiste. Le rôle du marché est encore plus faible dans les économies planifiées ou dans les économies sous-développées (économie des pays du tiers monde).
III/ l’économie est une science des choix efficaces
Une troisième construction définie l’éco comme une science des choix efficaces. L. Robbins définit l’économie comme la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif. L’Homme a des besoins que l’on peut considérer comme illimités et ces ressources ne le sont pas, surgit alors un problème de choix, l’entreprise doit choisir entre l’augmentation du nombre de travailleurs où la hausse du capital ou de l’investissement, les gouvernements doivent également choisir entre la hausse des dépenses destinées à l’enseignement supérieure ou à la santé, ou les dépenses consacrées à l’armée ou à l’agriculture, cela signifie que l’agent économique (qu’il soit producteur –consommateur) est soumis à une contrainte et qu’il cherche à maximiser son utilité ou son profit, compte tenu de cette contrainte il s’agit donc d’un comportement de maximisation sous une contrainte, suivant cette définition la tâche de l’économiste consiste à mettre en évidence ce qui coûte, compte tenu des ressources disponibles et des prix de biens considérés, la disposition d’un bien ou d’un facteur de production supplémentaire. Ce n’est pas pour autant à l’économiste de décider s’il faut construire un sous-marin ou une université (exemple du sous-marin pour la quantité illimité) son rôle consiste à éclairer la décision de l’homme politique du consommateur ou de l’entrepreneur. L’économiste peut aider les consommateurs et les producteurs mais il ne peut pas les remplacer, sa mission est d’indiquer les usages possibles de ressources, le coût de tel ou tel décision, le sacrifice que représente tel ou tel chose. Au final on constate que la définition de la séance économique semble poser un certain nombre de problèmes car il n’existe pas un consensus entre les économistes sur le paradigme (le modèle) à suivre ni sur l’objet de cette séance.
CHAPITRE 2 : LA METHODE DE L’ANALYSE ECONOMIQUE
I/ la démarche scientifique en économie
a. Démarche déductive
Déduire des lois générales à partir d’un postulat (hypothèse) particulier. Ainsi si les faits de la réalité démontrent que l’hypothèse est fausse et bien on rejette l’hypothèse et on en cherche une autre. Si l’hypothèse est confirmée par les faits on ne dit pas pour autant que l’hypothèse est vrai mais simplement que dans l’état actuel de la connaissance cette hypothèse n’a pas été remise en cause : on dit donc que l’hypothèse est performante c’est-à- dire qu’elle prévoit correctement le phénomène étudié et on retient l’hypothèse en attendant
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