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Diagnostic du groupe Le Furet Du Nord

Fiche de lecture : Diagnostic du groupe Le Furet Du Nord. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2014  •  Fiche de lecture  •  3 503 Mots (15 Pages)  •  813 Vues

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Présentation du contexte de l'analyse

Au deuxième trimestre 2013, l’activité a de nouveau accéléré dans les économies avancées. En particulier, la zone euro a renoué comme attendu avec la croissance, après six trimestres de récession. A contrario, la croissance s’est tassée au deuxième trimestre dans les économies émergentes.

Dans l’ensemble des économies avancées, le climat des affaires retracé dans les enquêtes de conjoncture a continué de s’améliorer cet été, ce qui laisse attendre une poursuite de l’embellie d’ici la fin de l’année.

En particulier, l’activité dans la zone euro devrait continuer de croître au second semestre (+0,1 % au troisième trimestre puis +0,3 % au quatrième), stimulée par le faible niveau de l’inflation, une modération de la consolidation budgétaire et le redressement de l’investissement après un ajustement très marqué.

Dans les économies émergentes, la situation est plus hétérogène, mais la croissance devrait rester globalement décevante au second semestre 2013.

La demande extérieure adressée à la France resterait ainsi dynamique et soutiendrait les exportations qui seraient toutefois légèrement freinées par les effets de l’appréciation de l’euro depuis mi-2012.

En France, le climat des affaires, qui avait commencé de se redresser dans l’industrie au printemps, s’améliore désormais dans tous les secteurs.

L’activité serait toutefois bridée au troisième trimestre, notamment par des contrecoups du trimestre précédent, dans les secteurs de l’énergie et des matériels de transport.

Le PIB se stabiliserait ainsi au troisième trimestre, avant de progresser à nouveau au quatrième trimestre 2013 (+0,4 %). En moyenne annuelle, le PIB progresserait de 0,2 % en 2013.

En glissement annuel, l’activité serait nettement mieux orientée fin 2013 qu’un an auparavant (+0,8 % après -0,3 %), portée notamment par le rebond de la production manufacturière

Analyse du contexte conjoncturel sur la période 2011/2012 :

Nous analyserons les évolutions des principaux indicateurs économiques globaux concernant la France sur 2011-2012 grâce à 3 indicateurs :

→ L'emploi :

En 2012, 27 millions de personnes occupent un emploi dans l’économie française, à temps plein ou à temps partiel. En équivalent- temps plein (EQTP), l’ emploi intérieur est évalué à 25,5 millions de personnes en moyenne annuelle. L’embellie du marché du travail enregistrée en 2011 (+ 168 000 emplois en personnes physiques dans l’ensemble de l’économie) s’interrompt : en moyenne sur l’année, l’emploi recule de 10 000 personnes physiques. En l’absence d’évolutions marquées du temps partiel, l’emploi en équivalent-temps plein se replie aussi (– 11 000 emplois EQTP, après + 186 000 en 2011). L’emploi salarié connaît un fléchisse - ment plus marqué encore (– 52 000 emplois EQTP, après + 119 000 en 2011), qui est partiellement compensé par le dynamisme de l’emploi non salarié. Porté par les auto- entrepreneurs, ce dernier progresse encore de 41 000 EQTP (+ 1,5 %), après avoir enregistré un pic de progression de 67 000 EQTP (+ 2,5 %) l’année précédente

→ Consommation des ménages :

En 2012, la dépense de consommation des ménages se replie en volume pour la première fois depuis 1993 (– 0,4 % en volume après une progression de 0,5 % en 2011). Ce retournement intervient dans un contexte de stabilité de l’inflation (+ 1,9 % en 2012 après + 2,1 % en 2011). La dépense de consommation des ménages en valeur ralentit donc : + 1,4 % après + 2,6 % en 2011

→ Productivité :

Après une reprise de l’activité en 2011, la croissance de la valeur ajoutée (VA) de l’ensemble des branches de l’économie augmente de 1,5 % en 2012 en valeur. Elle s’établit à 1 821 milliards d’euros. Corrigée de la hausse des prix, la croissance en volume de la VA ralentit à + 0,1 % en 2012, après + 2,2 % en 2011,

Analyse du contexte sectoriel :

Nous analyserons les évolutions des indicateurs précédement développer mais concernant seulement le secteur d'activité auquel appartient le furet du Nord c'est à dire un établissement non financiers spécialisée dans la vente de livres, le multimédia et la papeterie.

→ Emploi :

Les activités tertiaires pèsent sur la dynamique de l’emploi. Dans les branches des services principalement marchands, l’emploi freine nettement, ne progressant que de 0,2 % (soit + 31 000 EQTP) après + 1,6 % en 2011. Cette évolution est essentiellement impulsée par le ralentissement de l’emploi des services aux entreprises (– 9 000, après + 96 000 en 2011), du commerce (+ 14 000, après + 31 000 en 2011) et des transports (– 1 000, après + 13 000 en 2011). Reflet de la baisse graduelle de l’emploi public, l’emploi des services principalement non marchands est également en repli (– 14 000 EQTP), accentuant le ralentissement de l’emploi tertiaire

→ Consommation des ménages :

En 2012, la dépense de consommation en biens et services de l’économie de l’information se contracte, en valeur, de 3,6 % après une stabilité en 2011. Du fait de la poursuite de la baisse des prix (– 6,4 %), cette dépense reste toutefois dynamique en volume (+ 3,0 %). Le secteur est porté par le marché des téléphones mobiles, en lien avec l’essor des smartphones (+ 66,5 % en volume), et par les services de télécommunications (+ 7,1 % en volume)

→ Productivité :

Dans les branches principalement marchandes non agricoles, le ralentissement de la productivité apparente est de même ampleur : il tient surtout aux activités tertiaires principalement marchandes, où les gains de productivité reculent en dessous de leur rythme tendanciel (+ 0,3 % en 2012, après + 1,3 % en 2011)

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