Crise économique du COVID
Dissertation : Crise économique du COVID. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dodolzt • 19 Février 2022 • Dissertation • 2 438 Mots (10 Pages) • 404 Vues
Dissertation
Sujet : La crise économique déclenchée par le COVID est-elle un événement d'une nature nouvelle, ou une crise classique du capitalisme ?
"Cette crise sanitaire est maintenant prolongée par une crise économique et sociale. Incontestablement, il faut tenir compte de ce contexte nouveau et de cette crise.". Voilà comment Jean Castex, Premier Ministre Français souligne l’existence et l’importance de la crise économique provoquée par la crise sanitaire du Covid-19 en 2020. On appelle crise économique le ralentissement soudain de l’activité économique qui engendre des baisses comme celle du PIB (Produit Intérieur Brut), des productions ou encore des revenus. En effet, la propagation du virus a déclenché une crise économique dans un monde dominé par le capitalisme, celui-ci étant caractérisé par la propriété privée des biens de production dominée par la finance. Le capitalisme diminuerait par son besoin de profit constant la solidarité et l’entraide des individus. Mais alors comment faut-il percevoir la crise économique déclenchée par l’épidémie de coronavirus ? Dans un premier temps, nous verrons les similitudes entre la crise engendrée par la COVID et celles du capitalisme, puis, nous verrons ce qui les différencies et qui fait que la crise économique provoquée par la COVID est unique.
Tout d’abord, la crise économique déclenchée par la COVID semble être une crise classique capitaliste en raison de similitudes dans son déroulement. Durant chaque crise, nous avons remarqué que l’activité économique baissait. En effet, des secteurs, majoritairement industriels, ferment, que ce soit en 2020 à cause de la mise en place d’un confinement mondialisé ou encore durant les années 1970. En effet, en 1973, s’est déroulé un choc pétrolier qui a été déclenché par l’offensive de la Syrie lancé contre Israël. L’État d’Israël a qu’en à lui été soutenu par les USA dirigé à cette époque par Richard Nixon. Cependant, la Syrie faisant partie de l’OPEP (Organisation mondiale des Pays Arabes Exportateurs de Pétrole) - créé en 1960 pour avoir de l’influence sur le monde grâce au pétrole car il est une ressource très utilisée et nécessaire dans le monde entier - a choisi de diminuer l’exportation de pétrole dans les pays occidentaux (dont les États-Unis) et d'augmenter brutalement le prix du pétrole. En effet, son prix a été multiplié par 4. Cependant, dans ce monde majoritairement capitaliste, les entreprises fonctionnent principalement grâce au pétrole pour les transports, la fabrication des biens...etc. Du fait de l’augmentation des prix, les entreprises ne peuvent plus avoir autant de salariés ce qui augmente le chômage. Ceci entraine une baisse de la demande, et les offreurs c’est-à-dire les entreprises tombent en faillite. C’est ce que l’on appelle la spirale récessionniste. C’est exactement ce qu’il s’est passé en 2020. Le confinement a entrainé l’arrêt des productions de plusieurs entreprises, restaurants et pour certaines leur faillite avec une augmentation du chômage. À ceci, nous pouvons ajouter la baisse de la confiance des populations qui est commune aux trois plus grandes crises capitalistes connues et à celle du Great Lockdown (nom venant des Fonds Monétaire International pour définir la crise économique provoquée par la COVID). En France, en 2020, suite au confinement et à la peur de la faillite évoquée précédemment nous remarquons une augmentation de l’épargne par les ménages qui ont accumulé 75 milliards d’euros. Par mesure de précaution, les ménages cessent d’investir et préfèrent la sécurité offerte par l’épargne. Lors de la Grande Dépression, en 1929, la population avait elle aussi la peur d’investir car la bourse avait connu une baisse encore jamais vue. L’économie n’était plus en marche et la population ne voulait pas perdre plus de resources qu’elle n’en avait déjà perdu car les marchés avaient baissé énormément. Par exemple, la Bourse de Wall Street avait baissé de 22%. Aussi, lors de la Grande Récession, en 2008, les investisseurs sont aussi tombés en faillite car les individus peu solvables (subprimes) qui représentaient 23% des prêts des banques aux USA n’ont pas pu rembourser leur prêt. C’est justement la raison pour laquelle les subprimes représentent les emprunteurs les plus risqués pour le prêteur. C’est aussi pour cela que les crédits étaient appelés "à taux variable" ce qui signifie que c’est en quelque sorte un pari sur la baisse ou la hausse des taux. La FDE (Federal Reserve System soit la Banque Centrale des États-Unis) a augmenté ses taux d’intérêt trop rapidement donc plus personne ne voulait investir dans les hypothèques. En septembre 2008, Lehman Brothers, une des plus grandes banques d’investissement, si ce n’est la plus grande à ce moment, a fait faillite. Cela entraine une question que toutes les banques se posent, elle remet en doute leur confiance. Si la banque Lehman Brothers a fait faillite, pourquoi pas la nôtre ? La population n’a plus confiance.
Ensuite, cela nous amène à nous demander quelles conséquences communes ces causes ont-elles eues sur notre société. La plus importante est que chaque crise que nous avons pu rencontrer a eu un impact mondial. En effet, que ce soit le Krach Boursier des années 30 en passant par les chocs pétroliers des années 70 et la crise de 2008 qui pour certains économistes a encore des impacts aujourd’hui, la crise engendrée par le Covid-19 a elle aussi impacté le monde dans son entièreté. Le virus s’étant propagé dans chaque pays, nombre d’entre eux ont dû installer des mesures de confinement. Les bourses du monde entier sont sujettes à des baisses constantes car l’économie est à l’arrêt. Après le Krach Boursier de 1929 aux États-Unis, l’Europe a été elle aussi impactée. Suite à la Première Guerre mondiale qui avait affaibli le monde, l’Europe avait besoin de l’aide des USA - qui était devenu la première puissance mondiale - pour se reconstruire. Lorsque l’économie des USA a été touchée, celle-ci a dû retirer ses prêts faits à l’Europe pour pouvoir refaire fonctionner son économie. En 1973, suite à l’augmentation des prix du pétrole et, parfois, à sa non-exportation dans les pays occidentaux par l’OPEP, les entreprises du monde entier ont dû s’adapter à un nouveau mode de fonctionnement sans pétrole. En effet, ils ont dû privilégier des énergies renouvelables telles que l’électrique ou l’hydraulique pour les géants de l’automobile comme Toyota ou Ford. Encore, la crise bancaire de 2008 a eu
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