Comment créer et mesurer des richesses ?

Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ?

1. Les richesses sont créées par des organisations productives

1. Qu’est ce qu’une organisation productive ?

1. La diversité des producteurs

Selon l’insee en en décembre 2015, 96,18% des entreprises françaises sont des mic alors que seulement 0,008% étaient des grandes entreprises.

Selon l’insee en décembre 2015 il y avait en France 287 grandes entreprises de plus de 5000 salariés, embauchant à elles seules 4235OOO de salariés.

Q3.

Secteur premier : Exploitation agricole

Secteur secondaire : constructeur auto

Secteur tertiaire : salon de coiffure et opérateur téléphonique

DOC 3

1. Ici, le secours populaire est une association

L’APHP est l’administration publique

Biocoop correspond à une coopérative

La MAAF est une mutuelle

1. APHP et Secours POP produisent des services non marchands.

La MAAF et le Biocoop ont une activité marchande à but non lucratif.

1. L’APHP est dans le secteur public comparé aux trois autres qui sont privées

1. Distinction entre production marchande et non marchande

1. Les biens sont donc constitués par des produits matériels de l’activité économique. Lorsqu’ils sont achetés, ils deviennent la propriété du ménage ou de l’entreprise qui en a acquitté le prix. Ex : maison, cartable, voiture … Un service est le résultat d’une activité productive. Il contribue à la satisfaction des besoins sans qu’il y ait transfert de droits de propriété sur un bien matériel. La production et l’utilisation des services sont simultanés. On ne peut donc pas stocker un service. Ex : cours de ses, cinéma, musée …
2. Selon l’Insee, il n’y a production que si elle est socialement organisée. Or si toutes les productions nécessitent du travail, toutes les formes de travail ne sont pas organisées. Le travail domestique et l’économie souterraine ( prostitution, travail au noir, fraude fiscale,… ) ne sont pas considérés comme services.

Comment l’entreprise produit-elle des richesses et comment les mesure-t-elle ?

Le producteur fait un choix de combinaisons productives

Doc 1bis :

Q1. Ces éléments sont : la mer, le vent, le soleil, râteaux, tracteurs, terre, machine d’ensachage (sachets).

Q2. Il y a un facteur humain (travail) et des éléments matériels. On peut distinguer les outils et les machines qui servent plusieurs fois des matières premières et qui sont incorporées dans la production. Certains d’origine naturelle et d’autres d’origine industrielle. Les facteurs de productions peuvent être substitués. Il existe deux facteurs de production, le facteur travail (ensemble des moyens humains utilisés au cours du processus de production) ainsi que le facteur capital (ensemble des moyens matériels utilisés au cours du processus de production incluant notamment les ressources naturelles).

On distingue donc le capital fixe du capital circulant

Lorsque les ressources naturelles sont utilisées dans le processus productif, elles sont assimilées au capital circulant.

On dit que les facteurs de productions sont substituables lorsqu’un facteur peut être remplacé par un autre (caisse auto 🡪 caissier)

Ils sont dits complémentaires quand l’utilisation de l’un suppose l’usage de l’autre. (camion 🡪 chauffeur)

Doc4

Q1. Le coût pour 100 unités est de 6186 euros avec la combinaison 1.

Avec la combinaison 2, le coût pour 100 unités est de 4164 euros.

Q2. Dans la comb.1 est davantage mécanisée donc plus rapide que la comb.2

Q3. Il doit choisir la comb.1 car elle est plus rapide et mécanisée.

Q4. Si il recherche la qualité, il serait préférable de choisir la comb.2 car moins de machines, plus de main d’œuvre qualité ( fait main )

Selon les cas il est possible de combiner les facteurs de production dans des proportions variables. En schématisant dans un cas l’entreprise a le choix de remplacer plus ou moins de travail par plus ou moins de capital ( substituable ). Dans un autre cas, si elle augmente la quantité de capital elle devra donc augmenter dans les mêmes proportions la quantité de travail ( complémentaire ). C’est ce choix d’utiliser plus ou moins de facteurs travail et capital que l’on appelle combinaison productive.

1. La mesure de la production par le producteur

Doc 1 page 32 :

1. La compagnie aérienne Emirates voit donc son chiffre d’affaires augmenter ( +10% ) mais ses bénéfices diminuer ( -86% )
2. L’attraction de Dubaï provoque un afflux de touriste donc une augmentation des achats de billets d’avion : + de ventes donc + de chiffre d’affaires
3. Le pétrole sert à la fabrication du kérosène, donc si le prix du pétrole augmente, celui du kérosène aussi. Les coûts de production de la compagnie sont donc plus importants. Le chiffre d’affaires correspond à la valeur de la production vendue 🡪 CA

Le bénéfice correspond à la somme qui reste à l’entreprise lorsqu’elle a payé l’ensemble des coûts de production ( B = CA – Coûts de X° ). Si les coûts de production augmentent, les bénéfices diminuent.

1. Du chiffre d’affaires à la valeur ajoutée.

La valeur ajoutée de l’entreprise Rhonesis

Q1. Cuivre, électricité, pièces en plastique.

= 20 000 + 5 000 + 5 000 = 30 000 euros

Q2. Saleix : composants électroniques, coques

= 80 000 + 15 000 + 5 000

= 100 000 euros

Les consommations intermédiaires sont les biens et le services complètement détruits ou transformés dans le processus de production. On ne peut les utiliser que dans un cycle de production

Remarque : une CI peut tout à fait être un service par exemple l’entreprise fabriquant des téléphones aurait pu faire appel à une entreprise de nettoyage pour entretenir les locaux et la somme qu’elle aurait versée pour payer cette entreprise aurait été une CI

10000 x 8 = 80 000 euros

1000 x 250 = 250 000 euros

CA = Quantité vendue x prix de vente à l’unité

Q4. Dans le Ca de l’entreprise il y a les CI ( électricité … ) l’entreprise n’a pas crée 80 000 euros de richesse car elle a perdu 30 000 euros lorsqu’elle a acheté les biens de production.

...