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Comment mesurer la richesse

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Par   •  30 Juin 2016  •  Cours  •  1 055 Mots (5 Pages)  •  970 Vues

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  1. Dans l’article « Comment  mesurer la richesse », on définit le PIB comme un outil de mesure pour évaluer la richesse nationale qui est réalisée au cours de l’année, illustré en valeur monétaire pour un pays. La définition du manuel énonce que le PIB est la somme de l’ensemble de biens et services finaux produisent dans un pays ou région pour une période de temps donnée. À première vue,  les deux définitions peuvent être relativement semblables, mais elles évoquent plutôt une différence très marquante. La divergence vient de la notion de richesse crée versus la valeur monétaire de la production finale de biens et services. Effectivement, production n’évoque pas du tout le même sens que richesse. La richesse d’un bien ou service fait référence à une action positive, par contre, le fait de produire un bien ou service n’évoque pas la même réalité. Le fait de produire n’est pas vu comme un aspect positif ou négatif, dans ce sens le PIB n’évoque pas seulement des productions positives, mais toutes les sortes de production.

  1. Les auteurs de l’article évoquent que le PIB ne tient compte que des flux monétaires et laisse au passage toute activité pour laquelle aucun frais n’est demandé  et qui procure une meilleure qualité de vie pour la communauté, le bénévolat, le covoiturage, ou toute autre action volontaire et gratuite n’est pas reconnu comme ajoutant une valeur au bien-être. Au contraire, le PIB ne fait pas la différence entre les types de dépenses, c’est donc dire que des dépenses néfastes telles que l’achat de cigarette ou des frais encourus suite à un feu sont des parties intégrantes du PIB, alors qu’aucun gain n’ai été crée. Il y a là une contradiction majeure alors que des actions néfastes sont comptabilisées dans le PIB et des actions bénéfiques sont ignorées. Il serait difficile de ne pas être d’accord avec les auteurs, par contre, il n’y a pas de recette magique. Le livre reprend l’essentiel des mêmes critiques à cet endroit. D'ailleurs, la définition de PIB ne se rapporte pas au bien être d’une société, on parle de : « la valeur monétaire de l’ensemble de la production finale de biens et services réalisée dans un pays ou une région donnée pendant une période de temps donnée ». En aucun temps, on ne relate le fait que le PIB est en relation direct avec le bien-être, c’est plutôt le sens que lui ont donné à tort les économistes. Le fait qu’elle soit la mesure la plus utilisée a probablement alimenté le tout. C’est plutôt la combinaison de plusieurs indicateurs qui pourra nous donner une vision plus nette, car il faut tenir compte de bien des facteurs : utilité sociale des biens et services produits, respect de l’environnement, accès aux soins de santé, qualité de vie, espérance de vie, liberté individuelle, etc.

   2b.         La vision des auteurs se veut plus critique que celle du manuel. L’article met l’accent sur l’incapacité du PIB de différencier une dépense apportant un bien-être et celle le diminuant. Le PIB dans son évaluation ne tient compte que des biens et services échangés contre rémunération. La vision du manuel vise essentiellement à définir les limites du PIB : les activités non rémunérées, la non-comptabilisation du travail au noir et en plus, il inclut des éléments qui sont discutables. On peut donc dire que les deux visions sont complémentaires, l’une se veut plus critique et l’autre plus explicative, par contre, les deux insistent sur l’importance d’aborder l’évaluation de la mesure du PIB et de l’interpréter avec prudence. Le PIB se veut à la base un calcul purement quantitatif de la production finale dans un pays, pour un temps donné.

  1.  Le Programme des Nations unies est à l’origine de divers indicateurs. Le plus célèbre étant l’indicateur de développement humain (IDH).Il se compose de trois critères : la longévité, le niveau d’instruction et le revenu réel en parité du pouvoir d’achat. Le résultat de trouve en effectuant la moyenne des trois critères et le résultat se comporte entre 0 et 1, 1 étant la perfection. Un autre indicateur, l’indicateur de sexospécifique du développement humain est semblable à IDH, mais tient compte de l’inégalité entre hommes et femmes. De son côté, l’indicateur de pauvreté humaine (IPH) se compose de trois variables dont deux des trois semblables à l’IDH : l’espérance de vie, le niveau d’éducation et ajoute une autre variable soit les conditions de vie. La Banque mondiale à également développé un indicateur du bien-être qui est basé sur les richesses écologiques et humaines qui s’évaluent pas le capital physique, humain et naturel d’une nation. Des indicateurs synthétiques ont également été créés, celui du Canadien Lars Osberg inclut les flux de richesses, mais également l’accumulation de ressources productives, les dégâts causés à l’environnement, les inégalités et l’insécurité économique.
  1. J’ai décidé de traiter avec les quatre pays suivant : Canada, États-Unis, Allemagne et Portugal. Ces pays traversent actuellement à peu près les mêmes phrases en termes de croissance économique et de développement humain. Dans les graphiques 4-1 et 4-2, nous pouvons constater que ces pays sont en récession à l’exception de l’Allemagne et le Portugal qui indique une légère reprise de respectivement 0.35 et 0.44%. Par contre, il serait plausible de croire que l’économie de ces pays serait en voie d’une reprise économique d’où aux baisses moins importantes rapportées pour le deuxième trimestre de 2009.Cette tendance sera à confirmer durant les deux derniers trimestres de l’année.

4-1

[pic 1]

4-2

T1-2008

T2-2008

T3-2008

T4-2008

T1-2009

T2-2009

Canada

-0,19

0,08

0,10

-0,95

-1,56

-0,85

Allemagne

1,59

-0,57

-0,32

-2,44

-3,54

0,44

Portugal

0,18

0,12

-0,51

-1,77

-1,85

0,35

États-Unis

-0,18

0,36

-0,68

-1,37

-1,65

-0,18

Nous constaterons par contre que du côté de l’évolution de l’indicateur de développement humain, une hausse constante des indicateurs est présente entre 2005 à 2007 telle qu’illustrée dans le tableau 4-3. Ce graphique, nous permet également d’identifier le Canada comme meilleur pays parmi les quatre choisirent malgré le fait que le PIB réel par habitant soit plus élevé d’environ 10 000$ aux États-Unis. Le Canada au quatrième rang occupe une position favorable, les États-Unis en 13 souffrent de leur faible taux en longévité, l’Allemagne occupe la 22e place malgré un PIB réel par habitant presque équivalent au Canadien et le Portugal, qui après des années fertiles en termes de croissance économique au début du 21e, ferme la marche en 34 place.

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