Centre de sociologie des organisations
Étude de cas : Centre de sociologie des organisations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saadal • 8 Décembre 2014 • Étude de cas • 9 597 Mots (39 Pages) • 803 Vues
SOMMAIRE :
* I - Les auteurs
* II - Questions
* III - Postulats
* IV - Démarche
* V - Résumé de l’ouvrage
* VI - Conclusion
I – Les auteurs
Michel Crozier
Directeur de Recherche émérite (CNRS)
Diplômé d'HEC. Docteur en droit, 1949. Docteur ès lettres, 1969.
Fondateur du Centre de Sociologie des Organisations.
Fondateur du DEA de Sociologie de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Paris.
Professeur à l'Université de Paris X-Nanterre
Professeur à l'Université de Harvard.
Visiting Professeur, Université de Californie, Irvine.
Officier de la Légion d'honneur. Commandeur de l'Ordre national du Mérite.
Lauréat du Prix Tocqueville en 1998.
Principales Publications
Petits Fonctionnaires au Travail, Paris, ED. du CNRS, 1955
Le Phénomène Bureaucratique, Paris, Le Seuil, 1963
Le Monde des Employés de Bureau, 1964
La Société Bloquée, Paris, Le Seuil, 1971
L'Acteur et le Système (en collaboration avec Erhard Friedberg), Paris, Le Seuil, 1977, (Actors and Systems)
On ne change pas la société par décret, Paris, Fayard, 1979
Le Mal Américain, Paris, Fayard, 1980, (What's the Trouble with America)
Etat Moderne, Etat Modeste, Paris, Fayard, 1986
L'Entreprise à l'Ecoute, Paris, Interéditions, 1989
La Crise de l'Intelligence, Paris, Interéditions, 1995
Erhard Friedberg
Directeur de recherche au CNRS de nationalité autrichienne
Directeur du Centre de sociologie des organisations
Responsable du DEA de sociologie de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.
Consultant : direction de nombreuses recherches et interventions dans des entreprises publiques et privées en France et en Europe.
Auteur de L’Acteur et le Système avec Michel Crozier, de l’Etat et les universitaires avec Christine Musselin, il signe après l’Analyse sociologique des organisations paru en 1970 son deuxième ouvrage personnel, Le pouvoir et la règle, dans lequel la théorie de la contingence structurelle, souvent réduite et confondue à la théorie systémique, trouve son entier aboutissement. Avec cet ouvrage Erhard Friedberg s’émancipera ainsi totalement de Michel Crozier.
Le Centre de Sociologie des Organisations
Fondé par Michel Crozier en 1965 comme groupe de recherche associé au CNRS, le Centre de Sociologie des Organisations a été transformé en laboratoire de recherche en 1976, ce qui fait de lui une des plus anciennes unités propres du CNRS en sociologie. Il comprend actuellement une dizaine de chercheurs du CNRS et quatre personnels techniques et administratifs.
Il a été à l'origine d'un courant de recherches empiriques sur le fonctionnement des organisations et sur les dynamiques institutionnelles dans les secteurs public et privé, courant qu'il a grandement contribué à acclimater et à développer en France. Il est d'autre part depuis 1976 le principal laboratoire d'accueil du DEA de Sociologie de l'IEP de Paris avec lequel il fonctionne en étroite symbiose. A ce titre, il comprend un important programme doctoral auquel participe actuellement une bonne vingtaine de doctorants français et étrangers.
La réflexion théorique à partir des travaux de recherche menés au sein du Centre s'est progressivement structurée autour de l'affirmation de la notion d'organisation - au sens de structuration des rapports humains dans l'action - comme un niveau d'analyse autonome transcendant les domaines et secteurs d'activités tels l'industrie, l'administration publique, la justice, l'éducation, l'action politique, etc. Notamment à l'occasion et grâce aux résultats des recherches sur l'action administrative, cette réflexion s'est très vite élargie et enrichie en passant de la notion d'organisation à celle de système d'action permettant d'étudier et de problématiser des ensembles d'interdépendances (moins visibles mais tout aussi contraignantes), et en poursuivant parallèlement, une réflexion sur la décision, sur les mécanismes du changement institutionnel et sur les rapports entre micro et macro-phénomènes. Elle a ainsi permis d'aboutir à la formulation d'une approche organisationnelle de l'action collective. Il s'agit là d'une problématique transversale dans la mesure où elle s'intéresse non pas à l'organisation en tant qu'objet social particulier, mais au phénomène plus général des processus d'organisation qui se déploient dans des champs d'action les plus divers et qui permettent de structurer, de stabiliser et de réguler les rapports entre un ensemble d'acteurs individuels et/ou institutionnels liés par des interdépendances stratégiques autour de problèmes ou d'intérêts communs.
Cette orientation centrale a fourni au laboratoire une clef de lecture et de confrontation des données empiriques approfondies et diversifiées que son activité de recherche dans un grand nombre de domaines lui a permis d'accumuler :
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