Économie Des Ressources Humaines
Analyse sectorielle : Économie Des Ressources Humaines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar debboo55 • 17 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 6 331 Mots (26 Pages) • 739 Vues
Dans l'expression économie des RH les mots RH datent de la fin des années 80. Au début on avait la direction du personnel qui s'occupait de tout. Pour certaines raison cette direction était plutôt une direction qui appliquait les règles et va progressivement s'appeler RH. Au début on pensait que c'était un changement sémantique, puis on s'est rendu compte que cela allait de pair avec la changement dans le travail. Cette expression RH ne doit pas être perçue que comme la direction mais aussi le développement des ressources humaines. Elle s'est accompagné du nom ERH car les RH ont une influence sur l'économie d’où l'intitulé de ce cours. Avec le temps, certaines questions apparaissent vers la fin 80 début 90. Ces questions vont déstabiliser aussi bien d'un point de vue empirique en ce qui concerne les systèmes d'approche et d'autre part cela a déstabilisé les théories.
Il y a deux questions centrales :
• La place de la subjectivité et la inter-subjectivité dans le travail. Les gens quand ils travaillent ils s'engagent eux-mêmes, ils engagent leur personnalité avec leur qualité/défauts et leurs ressources/faiblesses. Mais dans les entreprises ceux qui s'occupaient de l'encadrement ne prenait pas en compte ces choses. La théorie économique elle aussi ne prenait pas en compte la question de la subjectivité et la création de valeur. La subjectivité concerne la personne alors que l'inter-subjectivité concerne les relations entre les personnes et donc la création de richesse. Taylor parlait de la flânerie ouvrier (dimension péjorative) et les personnes avaient une façon de s'engager dans le travail mais il n'était pas question de s'en préoccuper il fallait normaliser tous les ouvriers. Donc avant années 80 la subjectivité était donc réduite voire inexistante.
• Le fait que toute une série de qualité de ces RH ont la possibilité soit de se développer soit de se réduire à l'occasion de la production. Dans le travail qui mobilise la subjectivité, le travail peut être une occasion de développement notamment la dimension de compétence individuelle et collective. La deuxième considération peut être celle du développement de la confiance entre les salariés, entre les salariés et les prestataires de service, … Cette confiance peut aussi se dégrader. Ensuite on peut prendre comme troisième dimension la créativité. Les personnes sont plus ou moins créatives et pertinente en fonction de ce qu'on attend d'eux. Cette créativité peut se dégrader ou se développer. La santé peut elle aussi se développer ou se dégrader. Ces ressources sont des ressources que l'activité productive n'épuise pas forcément.
Les différentes théories en sciences sociales, la sociologie cherche à comprendre pourquoi les hommes s'affrontent. Elle s'est intéressée à la construction des groupes sociaux et la question de la coopération. Se pose alors la question à quelle moment les gens de religions, de nationalité différente peuvent t-ils coopérer ? Comment on pense le rapport à l'autre ?
Comment le développement peut-i développer la ressource ? La question de l'épuisement de la ressource VS le développement de la ressource.
Sommes-nous dans des logiques adaptatives, en faisant un effort pour rentrer dans le schéma de travail (aliénation du travail) ou entrer dans un schéma de développement personnel ?
Le fait que les RH peuvent se développer dans le travail va remettre en cause les théorie en socio, éco, psycho..
En quoi le travail mobilise la subjectivité et l'inter subjectivité ? En quoi elle est nouvelle ?
En quoi le travail permet de développer les RH ? En quoi elles remettent en cause les théories économiques ?
1. Pourquoi avant les années 80/90 ces questions étaient inexistantes ?
Il y a deux questions historiques qui vont remettre en cause les questions de subjectivité et d'inter subjectivité.
La première question est celle de l'incertitude. L'incertitude est beaucoup plus forte et développer aujourd'hui que par le passé.
L'incertitude dans l'agriculture a toujours existé → grêle avant les vendanges. Ce qui va atténuer l'incertitude dans l'agriculture c'est l'apparition des engrais qui vont avoir pour conséquence la minimisation des impacts négatifs. Le développement de l'usage intensif des engrais à un effet pervers car cela nuit à la qualité des produits. L'industrialisation tant à stabiliser les biens mais fait émerger le problème de la saveur et l'apparition de nouvelles maladies. L'incertitude provient aussi du dérèglement climatiques → pollution, problème de régulation.
Dans l'industrie l'incertitude provient de la demande ou l'incertitude climatique n'existe plus. En créant des stocks on crée la possibilité de réguler l'offre et la demande. L'industrie avait repoussé l'incertitude. Avec le taylorisme et le fordisme → tentative de contrôle de L4incertitude au travail.
L'augmentation de l'incertitude dans l'industrie tient du problème entre l'offre et la demande → passage d'un marché saturé/mature. Ce qui se joue pour eux c'est le renouvellement de l'équipement dans la mesure ou ils sont totalement équipés. Se pose la question aux ménages du multi-équipement ou ou le renouvellement de l'équipement. Les ménages reportent facilement leur décision d'achat, et le choix que les ménages ont est très aléatoire → incertitude augmente.
Les activités de service vont développer la question de l'incertitude pour 2 raisons :
• Tout dysfonctionnement dans les services provoque la non réalisation des services. On ne peut jamais stabiliser et reprendre quelque chose qui a été mal fait → incertitude forte sur le résultat de la promesse. Cette incertitude a un impact sur la demande et l'offre de service. Les clients ne savent jamais si cette promesse va être réalisée à hauteur de la qualité attendue. C'est la que la question de l'incertitude, de la confiance va émerger, le fait que les compétences vont être au rendez-vous. Le fait que les compétences progressent cela va permettre de faire face à l'incertitude. Comme on ne sait pas trop prévoir il va y avoir un gap qui implique la subjectivité et l'intersubjectivité.
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