La politique anti-terroriste est-elle efficace?

La politique anti-terroriste est-elle efficace?

        La lutte anti-terroriste « doit aller au-delà de la dimension sécuritaire pour s’attaquer aux facteurs structurels de la radicalisation et de l’extrémisme violent » dit le Ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra lors du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union Africaine. Cette réunion, qui s’est tenue le 17 Novembre, avait pour but de réaffirmer une politique de lutte anti-terroriste sur le continent Africain. Le Ministre algérien apporte des idées de mesures portant sur la lutte contre le financement des groupes terroristes, mais aussi de s’intéresser aux problèmes sous-jacents même après une intervention militaire. Seulement, une politique anti-terroriste peut-elle s’avérer efficace sur le long terme ?

        La notion de terrorisme apparaît en France lors de l’instauration de la politique de la Terreur par Robespierre en 1793, qui tend à assassiner les ennemis de la pensée révolutionnaire. Aujourd’hui, le terrorisme à prit une toute autre forme et sa définition est devenue polysémique. Face à cette menace, des politiques anti-terroristes sont menées par des organisations, elles sont des luttes rassemblant des moyens politiques et militaires, permettant, par les renseignements, de possiblement contrer ou prévoir des actions terroristes. L’efficacité de ces politiques serait donc démontrée par l’atteinte d’objectifs attendus, mais serait-elle efficace au sens d’une potentielle fin de l’existence terroriste ? Ou davantage à des fins de restrictions de la menace terroriste ?

        La menace terroriste islamiste est la plus active actuellement, , ils mènent des attaques terroristes sur l’ensemble du globe afin de faire valoir leur intérêts de construction et de reconnaissance d’un « État Islamique ». Les attentats du 11 septembre 2001 ont choqués le monde entier ; en réponse, les États-Unis ont répondu par une intensification de leur politique anti-terroriste, jusqu’à l’intervention dès octobre 2001 des États-Unis en Afghanistan afin de poursuivre et de mettre fin à l’expansion des terroristes islamistes. Ainsi nous nous demanderons dans quelles mesures la lutte anti-terroriste n’est-elle qu’une volonté des États de combattre un ennemi en perpétuelle évolution.

        Nous aborderons dans un premier temps le développement des groupes terroristes et leur hiérarchisation, qui mène à un développement de la menace, pour terminer en abordant la multiplication des luttes anti-terroristes et la difficulté de mise en place d’une réponse stratégique concluante.

        Le développement des groupes terroristes en Afrique et au Moyen-Orient à été facilité par la démocratisation de la technologie, et la division du mouvement terroriste à rendu difficile une intervention militaire, au point que si celle-ci est menée, elle peut devenir favorable aux insurgés.

        La démocratisation d’internet à permise une coordination et un recrutement simplifié pour les organisations terroristes.

        La démocratisation à permise d’acquérir à  moindre coût un objet de grande qualité et permettant d’entrer en contact avec un individu à des milliers de kilomètre. La démocratisation d’internet à été un facteur de recrutement et d’organisation pour les groupes terroristes. Joseph Nye montre qu’internet à aidé les terroristes dans la coordination de leurs actions, comme avec le cas des explosions simultanés des ambassades américaines au Kenya et Tanzanie en 1998, et à même permis de part du prosélytisme d’agrandir les effectifs des troupes djihadistes.

        Le développement des groupes terroristes à mené à une expansion de son idéologie dans de nombreux territoires Africain et au Moyen-Orient

        De nombreux groupes terroristes agissent sur le territoire Africain ou au Moyen-Orient. Par exemple, Daech est présent au Tchad, au Niger, au Nigeria mais aussi en Afghanistan ou Irak. Cette présence est une limite à l’intervention potentielle des armées conventionnelles : la lutte est multipliée sur de nombreux fronts. Les attaques terroristes sont la plupart du temps construite sur le territoire même où est planifié l’attentat. La lutte ne peut donc pas se faire sur un seul front ou même par des luttes armées sur un territoire donné.

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