Sommes-nous tous unis face au réchauffement climatiquev?

     “Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas.”

Cette citation de Geronimo, célèbre guerrier apache du XIXe siècle, illustre parfaitement notre situation actuelle puisque l'homme a encore du mal à comprendre que les ressources de la planète ne sont pas illimitées. Effectivement, depuis la Révolution Industrielle, l’homme n’a jamais cessé d’améliorer ses conditions de vie grâce à d’innombrables progrès techniques et scientifiques. Or, de nos jours, de nombreux dérèglements climatiques causés par cette croissance ont été recensé un peu partout comme une augmentation de 1,1 degré de la température terrestre par rapport à l’ère préindustrielle.

C’est pourquoi, un nombre croissant de personnes veille à améliorer l’état critique de la Terre. En effet, le réchauffement climatique vient directement de l’activité humaine, plus précisément des rejets de gaz à effets de serre, tels que le dioxyde de carbone ou le méthane, qui sont maintenus par la couche d’ozone, et qui provoquent une hausse rapide de la température terrestre. Cependant, malgré ce constat et les avertissements d’un grand nombre de scientifiques sur le fait qu’un réchauffement global supérieur à 2° provoquerait d’innombrables catastrophes irréversibles, de nombreuses nations et de grands lobbies industries maintiennent ce modèle de développement capitaliste qui nuit fortement notre habitat afin de faire toujours plus de profits. On peut alors se demander si nous sommes réellement “tous unis” dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

     Certes, le réchauffement climatique est devenu l’un des plus grands enjeux mondiaux. Effectivement, depuis quelques décennies, beaucoup s’interroge sur l’impact de notre société de consommation, qui vise à accroitre notre confort, sur les écosystèmes et sur le réchauffement climatique. Pour cela, des enquêtes ont été mené pour mettre en lumière les “futurs” possibles grâce à diverses simulations mathématiques comme le rapport Meadows en 1972. Ces analyses ont permis à l’opinion public de remettre en cause notre propre mode de vie et à la lutte contre le réchauffement climatique, et plus généralement à la préservation de l’environnement de devenir l’un des huit objectifs du Millénaire pour le développement, issus d’un sommet à l’ONU en 2000. En outre, depuis 1995, on assiste chaque année, à des rassemblements de pays dans des COP qui ont pour objectif d’établir des accords menant à des actions concrètes dans la lutte contre le réchauffement climatique. Prenons l’exemple de la COP 3 à Kyoto en 1997 qui est l’une des plus célèbres puisque qu’elle a permis de mettre en place le premier protocole visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. On avait un engagement de plus d’une centaine de pays sur une réduction de 5% de leurs émissions d’ici la période 2008-2012 par rapport à 1990.

De plus, cette lutte n’est pas seulement politique puisqu’elle joue également un rôle économique et social. Effectivement, depuis cette prise de conscience collective, de nombreuses entreprises se sont lancés dans des procédés plus respectueux de l’environnement. Prenons l’exemple de Back Market, une entreprise française fondée en 2014, qui a pour objectif de démocratiser la consommation d'appareils électroniques reconditionnés comme des smartphones remis à neuf. Ce mode de consommation permet donc de lutter contre le gaspillage de ces derniers, dont leur fabrication est l’une des plus polluantes sur Terre avec entre autres l’extraction de terres rares en Afrique ou en Asie. Cette dernière provoque des conflits dans les populations locales et également une production de nombreux déchets.

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     Néanmoins, on peut aussi s’interroger sur les raisons qui font que la majorité du temps nos intérêts priment sur l’environnement. Premièrement, de nos jours, la quasi-totalité de la population mondiale vit dans une société capitaliste. En effet, les plus grandes entreprises préfèrent le profit à l’environnement, même si elles payent des amendes ou entretiennent une mauvaise image d’un point de vue écologique. Prenons l’exemple d’une société française mondialement connue, TotalEnergies. Celle-ci, avec ses activités d’extraction et de fourniture d’hydrocarbures, est l’une des entreprises ayant un des plus gros chiffres d'affaires au monde. Cependant, elle est souvent remise en cause pour ses émissions de gaz à effet de serre qui représenteraient 68% des émissions totales de la France.

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