Sommes-nous Faits Pour être Heureux ?

Une personne heureuse est une personne à qui la chance sourit, qui jouit du bonheur. Le bonheur serait-il synonyme de chance ? Faut-il être alors chanceux pour ne pas être malheureux ? Pourtant le terme « être fait pour » symbolise que l’homme serait prévu pour accéder au bonheur, que ce serait dans ses capacités. Le bonheur est un besoin primordial et le plus essentiel dans la vie d’un homme ; c’est une quête que chacun souhaite atteindre. L’homme est-il capable de trouver ce sentiment ainsi que de le reconnaitre ? Il y a t-il des critères ou des signes ?

Par ailleurs, existe t-il un moyen universel pour y parvenir ou chacun doit trouver son bonheur dans différentes satisfactions ?

Une fois cette quête résolue, cela voudra t-il dire que nous n’avons plus de raison de rester en vie ; ou au contraire une nouvelle quête redémarrera ?

Un tel sujet, nous pousse à nous demander si l’homme est destiné à être heureux.

Pour cela, dans un premier temps, nous nous pencherons sur le fait d’accéder au bonheur et enfin le sentiment, la perception de celui-ci chez l’homme.

Pour commencer, nous pouvons nous rendre compte qu’il y a autant de définition du bonheur que d’individu. Chaque personne défini son bonheur à sa manière, notamment en arborant un certain art de vivre qui contribuera à celui-ci.

L’individu est animé de différents désirs, qu’il faut sans cesse renouveler. Ces désirs entrainent des choix qui dans la vie peuvent avoir des conséquences positives mais aussi négatives ; à chaque choix nous refermons des portes et en ouvrons d’autres. Lorsque nous ne pouvons satisfaire ses désirs, on peut ressentir un manque qui nous empêche de parvenir à un état de plénitude, de bonheur. Le bonheur est donc lié à un manque, il faut ainsi le satisfaire.

Notre quotidien est constitué de « haut » et de « bas », au cours d’une journée, nous pouvons avoir le sentiment d’être heureux puis après une mauvaise nouvelle être triste. Cela peut être très irréguliers…

La richesse ne suffit pas pour atteindre le bonheur. Toutefois, ce proverbe est souvent suivi de : "mais il y contribue". Nous pouvons nous pencher sur les biens qui peuvent participer au bonheur. Il y a déjà les désirs naturels et ceux non naturels. Les désirs non naturels ne sont pas nécessaires, on peut citer la richesse, la gloire, le pouvoir ; en voulant les acquérir pour but d’être heureux, nous pouvons subir le résultat inverse car par ailleurs ils peuvent être générateurs de troubles sur l’homme. Tandis que dans les désirs naturelles nous pouvons trouver le fait de manger, de boire, de dormir, d’être en bonne santé, ce sont des besoins essentiels pour l’homme et qu’il faut satisfaire.

Ensuite, nous verrons la perception du bonheur et son mécanisme. L’insatisfaction native des hommes se manifeste par leur désir commun d’être heureux, ils recherchent alors ce dont ils manquent et lorsqu’ils obtiennent satisfaction, le désir s’évanouit. La chose par laquelle ont arrive à combler notre manque va s’estomper progressivement pour laisser place à un nouveau désir, et ainsi de suite.

La société évolue, de nos jours nous avons une société qui est basée sur la croissance économique et la consommation.

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