Sommes Nous Fait Pour être Heureux ?
Note de Recherches : Sommes Nous Fait Pour être Heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ricou94 • 12 Octobre 2014 • 1 358 Mots (6 Pages) • 1 301 Vues
Comme dirait Jean Paul Sartre, il n'y a pas de définition de l'homme, nous sommes tous différent''. Et pourtant, si il y a bien une chose qui réunit la majorité de l'espèce humaine c'est l'envie d'un bonheur totale, un monde de paix, d'amour et de joie ou chacun pourrait s'épanouir à son gré. Un société où l'on pourrait combler nos désirs sans craintes et sans jugements. Mais le bonheur est-il la solution au bien être humain ? Est-il atteignable ? Que représente t-il réellement ?
Pour répondre à cela, nous allons diviser notre réflexion en deux parties. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la recherche du bonheur chez l'Homme. Puis nous observerons la relation entre les désirs et le bonheur.
Comme nous l'avons dit précédemment, l'être humain est à la recherche du bonheur. C'est pourquoi nous allons tout d'abord définir ce terme. Étymologiquement parlant bonheur vient du terme ''bon'', et du terme ''heur'' que représente la chance favorable. Il y a deux types de bonheurs ; le bonheur total et le bonheur globale. Le bonheur totale représente un état de satisfaction totale de l’individu, il est euphorique, en état de béatitude. Le bonheur globale lui désigne un état de satisfaction globale.
Selon Aristote le bonheur va bien au delà de cela. En effet il le décrit comme le bien suprême. Pour lui, l'homme mène sa vie pour pouvoir atteindre un jour le bonheur, c'est son but ultime. Il n'y a qu'un objectif à l'existence de l'homme, la poursuite du bonheur.
Blaise Pascal partage cet avis, l'homme veut être heureux et ne veut être qu'heureux, il ne peut pas ne pas vouloir être heureux. Même dans les moments les plus difficiles, il va chercher un moyen de retrouver un état de satisfaction et donc d'atteindre au moins un bonheur globale. Pascal le montre à travers son recueil ''Les pensées'' où l'on peut citer la phrase '' D'où vient que cet homme qui a perdu peu de mois son fils unique et qui accablé de procès et de querelles était ce matin si troublé, n'y pense plus maintenant ?'' qui prouve que même après la perte d'un être cher, l'homme va, à travers diverses étapes, retrouvé la joie, un bonheur globale, et va donc reprendre sa recherche du bonheur total.
Le bonheur serait donc alors la quête ultime pour chaque être humain ?
Le philosophe et économiste John Stuart Mill pense lui que le bonheur est relatif à chaque Homme.
En effet, il classe les êtres humains en fonction de leur capacités mentales. Selon lui un être ''supérieur'' aura plus de difficultés à satisfaire ses besoins pour atteindre le bonheur car ses ambitions seront plus élevés. Il vivra donc dans un bonheur que Mill qualifie de bonheur imparfait. Cependant, ce bonheur imparfait sera toujours meilleur que le bonheur parfait perçut par l'être ''inférieur'' qui lui ignore les imperfections présentent dans son bonheur.
Pour John Stuart Mill il vaut mieux vivre dans un bonheur imparfait en acceptant les imperfections et les souffrances qu'il engendre que vivre dans l'image d'un bonheur parfait, ''Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait.''
On pourrait donc dire que le bonheur est subjectif.
Selon Rousseau, le bonheur repose surtout sur l'imagination. Il ne faut pas satisfaire ses désirs
car il vont nous conduire au bonheur, mais pour ce philosophe, atteindre le bonheur est décevant. Le véritable bonheur c'est le chemin vers le bonheur, l'espoir de l'atteindre. Travailler l'imagination de l'homme le rend heureux. Si l'on atteint nos désirs, l'imaginaire va cesser et l'on va s'en désintéresser rapidement. C'est pourquoi Rousseau déconseille de satisfaire totalement ses désirs pour ainsi maintenir l'imaginaire et par conséquent la voie vers le bonheur.
On peut alors penser que le bonheur dépends donc de sa source, des besoins et désirs de l'être le recherchant...
Nous savons que contrairement à l'animal, la nature de l'homme le pousse à, en plus d'avoir des besoins,
...