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Pouvons nous vivre heureux sachant que nous sommes mortels ?

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Par   •  1 Juin 2013  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  2 277 Vues

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Pouvons nous vivre heureux sachant que nous sommes mortels ?

"Morsque minus poenae quam mora mortis habet."

(La mort est moins cruelle que la crainte de la mort).

La mort n'est que l'arrêt du cœur et donc du corps si l'on est athée ! Dans les religions par contre la mort est un signe de passage vers un monde meilleur ou non (le paradis et l'enfer), cette notion « d'après » la mort existait déjà chez les Égyptiens avec un rite de passage pour atteindre le royaume des morts après avoir était confronté à Osiris ! Épicure dans sa lettre à Ménécée explique a son ami qu'il n'y a pas à craindre la mort puisque nous ne sommes qu'atomes et vide cela est bien avant Descartes qui écrit que l'âme elle contrairement au corps ne meurt pas ! Les différentes philosophies peuvent s'opposer mais si l'on est épicurien on n'a pas à craindre la mort et avant de mourir il faut être heureux dans le présent.

La doxa, elle diffuse par maladresse et ignorance des idées reçues sur la mort et le deuil

Nous allons donc nous demander pouvons nous vivre heureux sachant que nous sommes mortels ?

Nous verrons d'une part la mort dans son ensemble puis d'autre part la peur de la mort.

La pensée philosophique de la mort consiste souvent en des doctrines. La première de ces doctrines, appelée souvent orphico-platonique, est fondée sur le dualisme de l'âme et du corps : face à l'éternité de l'Etre et de l'âme. Platon : écrit à propos de la mort  «Est-ce autre chose que la séparation de l'âme d'avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l'âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l'âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même. ».  Pour Thomas d'Aquin (religieux de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique. Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique ) l'homme est composé d'un corps matériel et mortel, et d'une âme immatérielle et immortelle. L'âme est un principe qui donne l'unité du corps en le structurant ; et cependant elle lui survit. La pensée de la mort, nous renvoie à la réalité vécue de notre existence. Elle exprime à sa manière toutes les ambiguïtés de cette existence, et n'a, finalement, d'autre visage que celui, divers et contradictoire, des vivants avec leurs espoirs et leurs inquiétudes. C'est pourquoi la philosophie s'occupe d'assurer les démarches d'une pensée claire et distincte. La mort dont le concept ne semble guère pouvoir prendre place dans le discours rationnel. Aussi la religion s'est déclarée seule compétente en la matière. Et en effet, c'est bien dans le discours re­ligieux, comme chez Calvin, qu'apparaît une première forme de problème de la mort. Mais c'est toujours sous la forme d'une espérance celle qu'apporte la foi en Dieu et en l'immortalité de l'âme.

Les penseurs modernes, on décrit La mort comme la "grande affaire" de la vie : elle se définit comme ce qui rend possible tous les possibles de la vie. La perspective de la mort n'est autre que la preuve de la réalité de la vie. Martin Heidegger (philosophe du Xxè) dit : "L'homme est un être-pour-la-mort." Pour saisir l'essence de la mort, et donc de l'existence, il faut d'abord se dire que la mort est le règne du "on" et de l'anonymat. Pour cela on dois accepter ses angoisses : dans l'angoisse de­vant la mort, nous sommes en présence d'une donnée fondamentale de ma vie. Je saisis alors la mort comme "forme même de toute l'existence" (Heidegger) et non point comme décès. A chaque instant de la vie, la mort est présente.

C'est bien connu, ce sont toujours les autres qui meurent. Heidegger a dis: "Le "on meurt" répand l'opinion que la mort frappe, si l'on peut dire, le on. (...) ce n'est chaque fois justement pas moi ; car ce on

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