Sommes -nous faits pour vivre à deux ?

Chloé Meunier,                 Corpus de culture général                                        BTS 1

Nous avons affaire ici, à un corpus de 3 textes et d’une huile sur toile, portant tous sur l’argumentation : le premier est un essai, Libres ensemble. L’Individualisme dans la vie commune de François DE SINGLY, de 2000. Le second est un article d’un magazine, « Sommes -nous faits pour vivre à deux ? » de Michel ELTCHANINOFF, de 2012. Le troisième est un recueil de lettres, Lettres à un jeune poète et autres lettres de Rainer Maria RILKE, de 1994. Le quatrième est une huile sur toile, La Famille Hirschsprung sur le balcon de Peder Severin KROYER, de 1881. L’intégralité de ces textes portent une réflexion sur la solitude et la vie en communauté.                                                                                           Nous expliquerons donc comment pouvons-nous être à la fois seul et ensemble. Nous montrerons d’abord que nous pouvons nous accorder des moments de solitude, mais aussi en apprenant à vivre en société.

1. En nous accordant des moments de solitude

1. Se concentrer sur soi-même

• Texte 1 : nous présentent la solitude comme étant essentiel pour le bien de l’autre. « Il découvre chez les autres et en lui ce mouvement de pendule, le « tic » de l’individu « seul », et le « tac » de l’individu « avec » (Document 1, l.18-20), cela nous montre qu’il est possible de ne pas altérer son équilibre en se ménageant des temps « seuls » qui ne remettent pas en question la vie « avec » l’autre.

• Texte 2 : la solitude est possible même avec un autre individu. « Rien ne nous empêche d’alterner vie à deux et parenthèses de solitude… » (Document 2, l.27), cela expose le fait que nous pouvons vivre à deux sans renoncer à des parenthèses solitaires et en préservant l’altérité de chacun.

• Texte 3 : la solitude préserve et amène un futur couple heureux. « C’est pourquoi celui qui aime doit essayer de se comporter comme s’il avait un grand travail à faire : il doit rester longtemps seul… » (Document 3, l.49-51), cela exprime qu’un long travail solitaire, patient et concentré sur soi permet d’apprendre à vivre la relation amoureuse avec bonheur.

1. Affirmer nos envies et notre point de vue.

• Texte 1 : Préservation de la famille. « Il découvre chez les autres et en lui ce mouvement de pendule le « tic » de l’individu « seul », et le « tac » de l’individu « avec », cela indique que dès l’enfance, on se socialise en apprenant à décrypter si on peut ou non solliciter la compagnie de ses proches tout en affirmant ses désirs propres.

• Texte 2 : Opposition entre les individus. « Aujourd’hui nous sommes d’abord des nomades » (Document 1, l.4), cela prouve que dans une vie de couple où l’on préserve les différences la variété des points de vue permet à chacun de mieux appréhender le monde.

• Texte 3 : Effet psychologique. « …renforcement de deux solitudes voisines… » (l.16-17), cela représente que même si l’individu est seul par essence, l’échange procure un soutien moral. Une vie de couple réussie c’est le calme, la patience et la concentration.

1. L’aspect négatif que peut recouvrir une vie trop individualiste.

• Texte 4 : Plus de partage au sein de la famille. A la fois ensemble (dans le même endroit) et seul (chacun dans son coin). Chacun et chacune ont leurs propres activités.

1. Mais aussi en apprenant à vivre en société.

1. Qui commence dès l’enfance.

• Texte 4 : la vie en société : le partage et la dialogue. La famille permet la générosité et le langage, essentiel pour la vie avec les autres individus.

• Texte 1 : composer avec les autres. « Le plus souvent il cherche à respecter un certain équilibre aussi bien avec les personnes auxquelles il tient compagnie qu’avec lui-même » (l.3-5), cela annonce chacun peut appartenir à un groupe privé sans renoncer à être soi-même, en se montrant souple face aux divergences éventuelles.

1. Par le partage et le dialogue.

• Texte 1 : la solidarité et l’écoute. « …le fait d’être sensible aux autres, d’être attentif à ce que ces derniers réclament… » (l.23-24), cela déclare que dans la vie en société, chacun doit prendre en compte les intérêts de l’autre et y adapter ses propres considérations spatiales et temporelles.

• Texte 2 : la fraternité et l’échange. « …l’amour à deux peut nous offrir une nouvelle manière de voir le monde extérieur » (l.41), cela démontre que par le partage et le dialogue, la vie à deux permet d’ajuster sa perception du monde, de se corriger, de mieux comprendre.

1. L’aspect négatif que peut recouvrir une vie trop consacrée à l’autre.

• Texte 3 : La solitude permet de ne pas endommager la vie en société. « …tout le temps où ils sont ensembles n’est qu’une longue chute » (l.20-21) cela dévoile que se reporter sur une autre personne quand on va mal plutôt que de rester centré sur soi-même entraîne un déséquilibre préjudiciable.

• Texte 4 : Trop avoir des attitudes et des activités similaires, l’individu peine à se différencier. Il se referme donc sur lui-même et essaye d’être différent des membres de sa famille par exemple, même si cela parait compliqué puisque c’est notre famille qui nous inculque les normes et l’éducation.

Nou pouvons donc en conclure que ce corpus est du genre argumentatif et relie à la fois la solitude et la vie en société. Ce paradoxe s’unit grâce aux moments de solitude que nous nous accordons et grâce à l’apprentissage de la vie avec les autres.

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