La gouvernance et la souveraineté de l'Etat

« La gouvernance et la souveraineté de l’État » d'Ali Kazancigil.

PBQ : Quel rôle l’État français occupe-t-il dans le monde ?

Le texte que nous allons présenter aujourd'hui est « La gouvernance et la souveraineté de l’État » d'Ali Kazancigil.

Ce texte fait partie du l'oeuvre « La gouvernance : un concept et ses applications » écrite par les trois auteurs, Ali Kazancigil, Guy Hermet et Jean-François Prud'homme.

Ce texte est apparu en 2005, la France était sous la présidence de Jacque Chirac et encore très touchée par les événements du 11 novembre 2001 qui furent très déterminants pour les choix de la société mais qui eurent un grand impact dans le monde entier.

Ce texte aborde deux principaux thèmes qui sont la gouvernance et la souveraineté, deux thèmes qui ne cessent de se différencier tout en dépendant l'un de l'autre, ils ont un très grand impact sur comment peut être représenté l’État français dans le monde.

Nous allons donc voir quel rôle l’État français occupe-t-il dans le monde aujourd'hui.

L’État français est caractérisé par deux compétences qui  convergent mais qui lui sont propres : la souveraineté (I) et la gouvernance (II) qui n'empêchent pas sa difficulté à trouver sa place au niveau international (III)

I- la souveraineté de l’État

A- Quelques précisions historiques

B- Les différentes thèses

II-La gouvernance de l’État

La gouvernance est quand à elle l'ensemble des mesures, des règles, des organes de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un État, d'une institution ou d'une organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou internationale

A'- la gouvernance technocratique

 L'auteur nous dit que la gouvernance est marquée par un tropisme technocratique, il faut savoir que la technocratie est un système politique dans lequel prédominent les techniciens, les spécialistes et les experts dans la prise de décision.

Ce qui explique pourquoi, dans les lignes 139 et 140, l'auteur explique que  la gouvernance n'est vraiment pas spécialisée en politique

Philippe Moreau Defarges, un ancien diplomate et chercheur à l'IFRI, dans son livre « La gouvernance », publié en 2003, montre bien que le terme de gouvernance est devenu omniprésent et surtout qu'il semble marquer la victoire de la technique.

Elle s'applique aussi bien au gouvernement d'un État qu'à la direction d'une entreprise.  

Le terme technocratie est en général utilisé avec une connotation péjorative pour dénoncer un certain type de pouvoir légitimé par la technique, par opposition au pouvoir légitimé par les citoyens, ce qui la rend incompatible avec la démocratie.

Nous pouvons donc remarquer une grande rivalité entre la démocratie et la technocratie qui ne tendent pas aux mêmes fins.

Lorsqu'il s'agit de gouvernance technocratique, elle est peu recommandable, elle relève de la démocratie organique d'après Juan Linz.

Pourtant, elle a déjà été pratiquée par la Commission de l'Union européenne sans qu'elle ne soit nommée ainsi et ses participants étaient des réseaux d'intérêts bien organisés.

La gouvernance technocratique est cependant  selon cet auteur adaptable à d'autres usages, plus conformes à la raison politique et complémentaire par rapport à la démocratie représentative.

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